Dans le débat sur la constitution de l’Europe il n’y a pas de moyen terme : entre la satisfaction des marchés et la satisfaction des besoins de la population il faut choisir.

Au mois de juin 2005, le projet de constitution pour l’Union Européenne sera soumis à référendum en France. Ce texte est fait pour renforcer la logique ultra-libérale qui domine l’Europe et asseoir en même temps le caractère antidémocratique des institutions européennes.

Ce référendum est donc pour nous tous une occasion unique de dire non aux diktats libéraux en réaffirmant que nos vies valent plus que leurs profits.

Les prises de position syndicales ou associatives pour le non à cette constitution (au sein de la CGT par exemple, ou à travers le référendum interne d’ATTAC), démontrent que le débat à gauche est loin d’être clos et qu’il ne se limite pas aux frontières des partis. Le front de ceux qui refusent de voir dans la libre-concurrence et la propriété privée des droits fondamentaux et imprescriptibles s’élargit tous les jours.

Notre souhait est de contribuer à ce qu’il s’élargisse encore et se développe de la manière la plus unitaire possible. Notamment sous la forme de comités locaux pour le non à la Constitution libérale de l’Europe.