Tentative de réquisition citoyenne sur le site de Netcacao
Publié le 16 janvier 2012
par Anne-Aurélie Morell
Avec vidéo
http://www.med-in-marseille.info/spip.php?article1738
11H42 : Sous la menace d’une destruction des caravanes, les Roms repartent (sur instruction du Commissaire) vers la Capelette où ils étaient précédemment et d’où ils doivent être expulsés mercredi matin ...
11H05 : Actuellement , face à face entre une soixantaine de militants et une trentaine de policiers.
Cette action visait à installer les Rroms sur un terrain pérenne, près du site de Net cacao de St Menet. Elle était soutenue par plusieurs associations , organisations, syndicats et partis politiques regroupées en Collectif, dont la LDH, Rencontres tziganes, Artriballe, Emmaüs, Mille Babords, PC, PG, etc...
Des élus du Conseil Régional étaient présents.
ALERTE : Venez soutenir la réquisition pour les roms, d’un terrain près de l’usine Netcacao Marseille St Menet 11e. Face a face avec la police en cours, SVP RT
https://twitter.com/# !/millebabords/status/158130637411319809
https://plus.google.com/b/106336162184275135855/106336162184275135855/posts/eujbbM3S6Uu
Des Photos et news vont arriver et alimenter cet article au fur et à mesure.
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Vos commentaires
# Le 15 janvier 2012 à 01:06, par Christiane En réponse à : L’errance sans fin des Roms à Marseille
http://www.lessentiel.lu/fr/afp.tmp...
Six mois après la promesse d’une table ronde, le dossier des Roms reste au point mort à Marseille : d’expulsion en expulsion, ils se retrouvent dans la précarité et l’errance faute de solution visant à leurs accueil et intégration, dénoncent des associations.
Lundi 9 janvier encore, des familles ont été délogées par la police d’un collège désaffecté de la Rose (13e arrondissement), une semaine à peine après avoir été chassées, pour certaines, de maigres terrains qu’elles occupaient dans des quartiers voisins.
"Ca suffit, dosta !" : avant les fêtes, militants, élus, syndicalistes et citoyens sont venus crier leur indignation sous les fenêtres de la mairie. Lena, mère de quatre enfants, disait sa lassitude d’entendre sans cesse le même refrain : "Dégage, dégage, toujours dégage".
"Aujourd’hui nous sommes traités avec autant de racisme que dans notre pays", confiait Ghitsa Iorga, trompettiste de la fanfare Vagabontu, depuis 10 ans à Marseille. "En France, on dit liberté, égalité, fraternité, en fait les chiens sont mieux accueillis que nous !".
Cendrine Labaume, coordinatrice chez Médecins du Monde, relève "une multiplication des sites précaires et délabrés", les squats et caravanes ayant progressivement cédé la place aux cabanes, abris de fortune et trottoirs ou pelouses.
Une "traque sans fin" dont plusieurs associations humanitaires demandent l’arrêt.
(...)
Selon M. Rodier, il ne faut pas attendre l’ouverture du marché du travail français aux Roumains et Bulgares, prévue fin 2013, pour leur permettre de vivre autrement qu’en mendiant et triant des déchets.
# Le 17 janvier 2012 à 12:28, par Phil En réponse à : L’errance sans fin des Roms à Marseille
Les roms feraient mieux de se demander pourquoi on les déteste partout ou ils passent et de changer de comportement.
Il y a des gens dans dans la misère en France qui eux n’ont pas choisi d vivre sans travailler.
# Le 17 janvier 2012 à 12:56, par Christiane En réponse à : L’errance sans fin des Roms à Marseille
1. les Rroms travaillent à leur façon : ils recyclent nos déchets de pays riches.
2. Ils n’ont pas le droit de travailler légalement en France.
On peut signaler que auparavant en Roumanie les Rroms qui sont sédentaires là-bas depuis des siècles travaillaient dans les usines et les fermes, ce qu’on leur refuse aujourd’hui aussi bien en Roumanie qu’en France.