Bonjour,
Depuis ce lundi matin 23 janvier à 6h30 une centaine de paysans et de militants anti-OGM occupent un site de Monsanto à Trèbes, dans le département de l’Aube.
Ils viennent d’apporter la preuve que Monsanto est en train de conditionner des sacs de semences de maïs OGM pesticide Monsanto 810 pour les distribuer alors même que le ministère de l’agriculture dit avoir donné aux semenciers des instructions pour ne pas livrer de semences OGM.
Reseaux citoyens
contact chez reseauxcitoyens-st-etienne.org
Les anti-OGM chez Monsanto
Le 24/01/2012 par Laurent Costes
http://www.lindependant.fr/2012/01/...
Ni dans les champs, ni dans les assiettes ; les OGM, on n’en veut pas !". C’est en chantant, satisfaits d’avoir gagné une bataille, que les anti-OGM sont sortis de l’usine Monsanto de Trèbes, hier, vers 14 h 30.
Arrivés huit heures plus tôt sur ce site, des Faucheurs volontaires et des membres de la Confédération paysanne, de tout le Grand Sud, ont mené une "inspection citoyenne" chez le semencier.
"Nous avons trouvé dix sacs de maïs OGM Mon 810. Nous les avons ouverts et mélangés avec d’autres semences", a indiqué Michel David, secrétaire national de la Confédération.
Par cette opération, les militants ont voulu "faire pression" sur le gouvernement pour qu’un nouvel arrêté interdisant la commercialisation du Mon 810 soit pris.
(...)
Après leur sortie, les militants ont brûlé des sacs destinés au conditionnement du maïs OGM sur une proche parcelle. Tout en promettant de nouvelles actions, si l’interdiction se trouvait remise en cause.
Abeilles et OGM, la coexistence est impossible
http://www.confederationpaysanne.fr...
Bagnolet, le 20 janvier 2012
Réunis aujourd’hui à Bron (69), paysans et consommateurs, nous apportons notre soutien aux apiculteurs venus de toute la région Rhône-Alpes.
Le rassemblement à Bron de plus de 300 personnes devant les locaux de Monsanto ce vendredi 20 janvier 2012 a montré notre détermination à exiger du gouvernement qu’il prenne des mesures pour interdire la circulation des semences Mon 810 et à réactiver un réel moratoire.
Suite à la levée du moratoire interdisant le Mon810, le gouvernement a annoncé qu’il allait réactiver une nouvelle clause de sauvegarde, mais aucune mesure ferme n’a été prise pour éviter l’organisation des semis, le risque est grand pour que certains soient réalisés précocement. Aujourd’hui, l’apiculteur est rendu responsable de la pollution des miels par du pollen de Mon810, ainsi les apiculteurs espagnols se voient privés de commercialiser leur production, nous défendons les apiculteurs pénalisés par cette incohérence.
Les diverses organisations apicoles et de nombreux soutiens politiques ont participé au succès de la mobilisation et à un pique-nique devant les locaux de Monsanto en apportant du pollen non contaminé pour réclamer « le droit et la liberté de butiner sans OGM »
Depuis la décision de la Cour de Justice européenne du 6 septembre, tout miel contenant un grain de pollen de MON 810 est interdit à la vente et doit être détruit comme un déchet toxique. Les abeilles étant présentes dans toutes les zones de culture de maïs en France, de nouvelles cultures d’OGM condamneraient la profession.
Pour la Confédération paysanne, la coexistence est impossible, elle est favorable à la clause que veut prendre le gouvernement pour suspendre l’autorisation de culture du MON 810, cependant elle est très inquiète sur sa pérennité face à un recours en référé au Conseil d’État.
La règlementation européenne permet au gouvernement d’interdire la culture du MON 810 pour protéger l’apiculture. Une telle décision ne pourrait être annulée en référé en Conseil d’État, elle mettrait un coup d’arrêt à la distribution de semences transgéniques dans les fermes qui a déjà commencé et sauvegarderait durablement la filière apicole.
Nous sommes opposés à tous les OGM en plein champ, qu’ils soient transgéniques ou issus de mutagénèse, qu’ils soient destinés à l’alimentation animale, humaine ou pour la production d’agrocarburants, qu’ils soient produits chez nous ou ailleurs. La Confédération Paysanne refuse la confiscation du vivant et la spoliation des droits des paysans.