Une tribune pour les luttes

mercredi 7 mars 2012

MARSEILLE

19 h

19 h au Théâtre le Tabou,
45, rue de la Coutellerie – Métro Vieux-Port -
(rue parallèle au Quai du Port, à côté de l’Hôtel de Ville)

Film / débat : 1973, la ratonade oubliée, documentaire de Morad Aït Abbouche.

Sortir du Colonialisme

Cinquante ans après la fin de la guerre d’Algérie, les nostalgiques du colonialisme, les rescapés de l’OAS, ne désarment pas. Ils continuent d’agir pour qu’on reconnaisse des aspects «  positifs » à la colonisation, ils érigent des stèles à la gloire des terroristes qui ont essayé de faire basculer notre pays dans le sang et la folie pour tenter d’empêcher l’indépendance de L’Algérie. Quant au pouvoir en place, il accorde des médailles aux pires d’entre eux.

Dans la décennie qui a suivi l’indépendance de l’Algérie, ici, dans le sud de la France, et en particulier à Marseille, ils se sont déchaînés : meurtres et attentats se sont succédé, appuyés par des médias de la haine (Le Méridional-la-France) et le lâche silence des élites en place.

«  Marseille 1973, la ratonade oubliée », c’est ce sujet que développe le journaliste Morad Aït Abbouche dans un documentaire de 55 minutes.

Nous vous en proposons une diffusion, suivie d’un débat sur la contamination de la société par l’Oas, le poids du colonialisme et des rancœurs, en particulier sur notre région. Et aussi comment mettre cette question dans le débat actuel, en particulier contre les déclarations infâmes du sinistre de l’intérieur.

Marseille 1973, la ratonade oubliée

Film / débat au Théâtre le Tabou

Le mercredi 7 mars à partir de 19 h

45, rue de la Coutellerie – Métro Vieux-Port - Marseille

(rue parallèle au Quai du Port, à côté de l’Hôtel de Ville)

Pour le Collectif Provençal « Sortir du Colonialisme »

Jacques Soncin

Jacques.soncin chez sfr.fr

Ultras de l’Algérie française et ministres contre les colloques sur la guerre d’Algérie

Par Le Matin DZ

02/03/2012

En France on assiste à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie la montée en puissance des ultras de l’Algérie française.

Jean-Philippe Ould Aoudia, président de l’Association les amis des Max Marchand, de Mouloud Feraoun et de leurs compagnons dénonce dans cette lettre les extrémistes de l’Algérie française.

« D’anciens ultras imposent aux pouvoirs publics complaisants une écriture et une mémoire partisanes de la guerre d’Algérie. Sous leur pression, un ancien ministre et un secrétaire d’État en exercice n’ont pas hésité, en deux circonstances récentes, à porter atteinte aux libertés de réunion et d’expression :

- le 9 février, le député-maire de Nice (sud de la France), Christian Estrosi, s’est publiquement opposé à la tenue d’une conférence-débat animée par des historiens sur le thème "Algérie 1962, pourquoi une fin de guerre si tragique ?", incitant, par sa démarche, à la perturbation du colloque ;

- le 22 février, Marc Laffineur, ministre en charge des rapatriés et du monde combattant, a officiellement exprimé son hostilité concernant un colloque d’universitaires prévu à Nîmes.

Dans ce même contexte, un déjeuner de travail a eu lieu le 22 février entre Christian Frémont, directeur de cabinet du président de la République et Renaud Bachy, président de la Mission interministérielle aux rapatriés d’une part et, d’autre part, des représentants du lobby pro-colonial, l’un d’entre eux ancien déserteur et membre de l’OAS.

Lors de cette rencontre, rapportée par l’un des participants, le directeur de cabinet de M. Nicolas Sarkozy se serait ému que des colloques universitaires puissent se tenir, même sur des sujets rigoureusement neutres, tels que "Les Accords d’Évian : la paix en Algérie ?", thème retenu par notre association dans le cadre de son assemblée générale annuelle le 17 mars prochain.

Serait-il interdit à des historiens, enseignants dans des Universités, d’essayer de répondre à une question historique, dès lors que celle-ci concerne l’écriture de la guerre d’Algérie ? Les partisans de la colonisation auraient-ils l’exclusivité de la vérité sur cette période de l’histoire de France ?

Christian Frémont aurait même demandé quelle serait l’initiative du candidat Nicolas Sarkozy susceptible de plaire à ses interlocuteurs. Ainsi, pour des mobiles électoraux, la République flatte ceux-là même qui regrettent toujours de n’avoir pu la renverser et assassiner le général de Gaulle.

Porteuse du souvenir des six dirigeants des Centres sociaux éducatifs assassinés le 15 mars 1962 par "les singes sanglants de l’OAS qui faisaient la loi à Alger (1)", l’association Les amis de Max Marchand, de Mouloud Feraoun et de leurs compagnons condamne les manoeuvres de l’État partial, tendant à museler les universitaires pour récupérer les suffrages d’extrémistes de l’Algérie française ».

Jean-Philippe Ould Aoudia, président

(1) Article de Germaine Tillion, déportée résistante fondatrice des Centres sociaux, Le Monde 18 mars 1962

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