Une tribune pour les luttes

ANCIC (Association Nationale des Centres d’Interruption de Grossesse et de Contraception )

Tentative d’attentat contre l’ANCIC

+ AVORTEMENT : où ? Quand ? Comment ?

Article mis en ligne le mercredi 14 mars 2012

www.asso.ancic.fr

02/03/2012


COMMUNIQUÉ DE PRESSE :
TENTATIVE D’ATTENTAT CONTRE L’ANCIC

L’association nationale des centres d’interruption de grossesse et de contraception (ANCIC) a été très récemment victime d’une tentative d’attentat contre son siège social.

 L’ANCIC s’indigne de telles pratiques contre le droit associatif, dans un domaine concernant le droit des femmes et des couples.

 Une enquête est en cours pour déterminer l’origine de cet odieux attentat, qui, par chance, n’a produit que des dégâts matériels, mais aurait pu entraîner des victimes.

L’ANCIC continuera avec détermination à défendre le droit à l’avortement, à la prévention, et à la contraception, et combattra les pratiques criminelles et obscurantiste



http://www.ancic.asso.fr/avortement.html

AVORTEMENT : OU QUAND COMMENT ?


Comment Avorter ?

Toute femme enceinte que la grossesse place dans une situation de détresse dont elle est seule juge, peut demander à un médecin l’interruption de cette grossesse.

Vous pensez être enceinte parce que vous avez un retard ou une absence de règles après :

Des rapports sexuels ( y compris une éjaculation sur la vulve sans pénétration) non protégés par une méthode de contraception efficace.
Un ou des oublis de pilule.
Une rupture de préservatif.
L’utilisation d’une contraception d’urgence.
Des épisodes de vomissements, de diarrhée ou la prise de certains médicaments.
D’autres signes peuvent vous alerter :
Nausées, vomissements, tension/douleurs des seins, somnolence ou irritabilité.
Aspect inhabituel des règles ( retardées ou avancées, plus courtes, moins abondantes…)


Les pièges à éviter :

Attendre le retour des règles malgré les rapports sexuels non protégés.
Attribuer le retard de règles à des cycles irréguliers ou à des raisons psychologiques.
Prendre des médicaments, tisanes ou autres drogues conseillés par des proches pour faire venir les règles.
Penser qu’après 40 ans, une femme ne peut plus être enceinte et que l’absence de règles est liée à la ménopause.
Penser que les premiers rapports sexuels ne peuvent pas être fécondants.

Dans tous les cas, il faut toujours confirmer la réalité de la situation en pratiquant un test de grossesse.

Urinaire : En vente libre en pharmacie, non remboursé, 15 à 23 €. Très bonne fiabilité. En cas de doute ne pas hésiter à renouveler le test.
Sanguin : Se pratique dans un laboratoire d’analyse médicale par prise de sang. Nécessite une prescription d’un médecin. Remboursé, 16 € environ. Fiabilité quasi constante dès le 10e jour après le rapport supposé fécondant.
En vous présentant directement dans un centre de planning familial ces tests pourront être faits immédiatement et gratuitement.

Si le test de grossesse est positif.

Il faut prendre contact le plus rapidement possible avec une structure pratiquant les IVG. C’est le moyen le plus rapide et le plus sûr.
Vous pouvez aussi contacter votre médecin traitant qui vous dirigera vers un centre qu’il connaît. Cette démarche est plus aléatoire et risque de vous faire perdre un temps précieux.

L’interruption de grossesse.

Le médecin qui vous reçoit est dans l’obligation de vous fournir toutes les explications sur le déroulement de votre intervention et/ou de vous diriger vers un centre ou votre demande sera prise en compte.


OU ?
Dans un établissement de soin public ou privé. Par un médecin.

QUAND ? En France, l’interruption de la grossesse peut-être pratiquée jusqu’à la fin de la 12e semaine de grossesse (14 semaines d’absence de règles, soit 2 mois 1/2 de grossesse. )
Une semaine de réflexion est obligatoire entre la première demande et la réalisation de l’IVG. Il faut en tenir compte dans vos calculs. Ce délai peut être raccourci en cas d’urgence.


COMMENT ?

Examens complémentaires : Dans tous les cas il vous sera demandé une carte de groupe sanguin. Aucun autre examen complémentaire n’est justifié sauf indication particulière (anesthésie générale, méthode médicamenteuse…).

Si vous êtes mineure une autorisation du responsable légal (parent, tuteur) est requise. Cette nécessité de consentement parental reste la règle , sauf cas particulier. Si ce consentement ne peut être obtenu , vous devrez être accompagnée dans votre démarche par une personne majeure de votre choix .

La méthode médicamenteuse :

Le diagnostic de grossesse doit donc être fait très vite. Elle est possible jusqu’à 7 semaines d’absence de règles soit un peu moins de 1mois1/2 de grossesse. Il n’y a pas de geste chirurgical, pas d’anesthésie. La prise de médicaments ( Myfégyne, cytotec), sous contrôle médical, provoque l’avortement. Hospitalisation 3 heures. 3 à 4% d’échec.

Depuis la loi de Juillet 2001, la méthode médicamenteuseest accessible en dehors des établissements de santé.C’est alors un médecin (hors hôpital) ayant passé une convention avec un service pratiquant des interruptions de grossesse,qui prendra en charge la femme désireuse d’effectuer son IVG de cette façon , et ne présentant pas de contre-indication à cette méthode.(se référer à la rubrique "interruption de grossesse par méthode médicamenteuse hors établissement de santé Autres , et à la description des méthodes ci-dessous).

La méthode chirurgicale : Le geste consiste à vider le contenu de l’utérus par aspiration sous anesthésie.
Anesthésie locale : Vous resterez en pleine conscience, seul le col de l’utérus sera anesthésié comme pour les soins dentaires. Il n’y a pas besoin de consultation d’anesthésie. L’hospitalisation est courte, vous pourrez rentrer chez vous dès la fin de l’intervention.
Anesthésie générale : La consultation d’anesthésie est obligatoire. La durée de l’hospitalisation est de 6 à 12 heures. Les risques liés à l’anesthésie générale, même s’ils sont faibles, sont à prendre en compte dans votre décision.
Si vous êtes d’un groupe sanguin rhésus négatif, une injection d’un vaccin anti- rhésus vous sera administrée (Gamma globulines).

COMBIEN ?

L’IVG est remboursée par la sécurité sociale sur la base du ticket modérateur. En l’absence de SS une prise en charge dans le cadre de l’aide médicale est toujours possible. Renseignez-vous auprès de la structure qui vous accueillera. Les prix ( révisables) hors prise en charge sont les suivants :
- Méthode médicamenteuse : 257.91 € Ticket modérateur : 51.38 €.
- Anesthésie locale : 228,46 soit avec ticket modérateur :45,70 euro à la charge de la femme.
- Anesthésie générale : (hospitalisation de - de 12 h) : 286,06 soit avec ticket modérateur :57,22 euros à la charge de la femme.
- A cela il faut rajouter le prix des consultations médicales et le prix des gammas globulines éventuelles. Remboursables.

L’interruption volontaire par méthode médicamenteuse hors établissement de santé correspond à une tarification forfaitaire (FHV/FMV = 191,74 euros)

qui comprend quatre consultations :
- confirmation de la demande d’IVG et du choix de la méthode
- délivrance de la mifépristone
- délivrance du misoprostol (36 à 48 heures après)
- consultation de contrôle 14 à 21 jours après
ainsi que les médicaments (mifépristone et misoprostol).
Ce forfait est emboursé à 70 %.

Ne sont pas compris dans ce forfait :
- la première consultation (confirmation de la grossesse et information sur les méthodes)
- les examens biologiques et l’échographie.

Si vous avez une mutuelle elle complète la prise en charge (voir contrat)

Dans le cas de mineures n’ayant pu obtenir le consentement parental, l’interruption de grossesse pourra être gratuite.

Un contrôle est toujours nécessaire après l’IVG,
Quelle que soit la méthode choisie.
Méthode médicamenteuse : le contrôle est obligatoire 10 à 15 jours après. Ce n’est qu’à ce moment que vous saurez si la méthode a réussi.
Méthode chirurgicale : Deux semaines à un mois après l’intervention.

Dans tous les cas cette consultation permettra de faire avec vous le point sur la contraception mise en place après l’IVG et de trouver celle qui vous est le mieux adaptée. L’efficacité de cette contraception étant la meilleure prévention d’une nouvelle grossesse indésirée.

UN ENTRETIEN AVANT UNE INTERRUPTION VOLONTAIRE DE GROSSESSE (IVG)

Depuis la loi du 4/07/2001, cet entretien n’est plus obligatoire pour les femmes majeures. Il demeure systématiquement proposé mais ne nécessite plus la remise à la femme d’une attestation d’entretien .

Pour les mineures, cet entretien reste obligatoire et il lui sera remis une attestation d’entretien.

Bien que devenu non obligatoire, l’entretien pré-IVG conserve tout son intérêt pour le couple, pour la femme concernée par la situation de demande d’IVG.La parole de la femme écoutée par des professionnels formé à l’entretien pré-IVG, hors contexte médical, peut être importante pour elle dans ce domaine.


Où ?

Cet entretien peut avoir lieu en Centre de Planification et éducation familiale (CPEF), en circonscription d’actions sanitaires et sociales (CASS) , en établissement d’information et en centres d’orthogénie. Il a lieu sur les lieux d’exercice de personnes habilitées par la loi à mener cet entretien ( conseillères conjugales et familiales, assistantes sociales et sages-femmes).

Les coordonnées de ces lieux sont répertoriés dans les mairies, à la délégation aux droits des femmes ( 01 44 42 62 23 ), à l’observatoire régional de santé (par exemple pour l’Ile de France : 01 44 42 64 70) ou directement dans les structures précitées.

Pour qui et pourquoi ?

Pour tout le monde ! Particulièrement pour la femme qui, demandant une IVG, se pose des questions sur l’IVG elle-même, sur elle, sur son couple, sur cette fécondation imprévue, sur les suites etc.... Pour toutes celles et ceux qui ont besoin de mettre en mots un acte si décidé soit-il, ou si difficile, parfois.
Comprendre les raisons des difficultés de choix, de décision .
Eviter les répétitions, les IVG successives.
Entendre les pistes de sens éventuels à donner à cette conception-là qui ne devait pas être, et ce tant pour la femme que pour son compagnon, que pour le couple.
Inscrire mentalement cet avortement dans sa tête, bien à sa place afin que ce moment ne sorte pas inopinément , à l’insu de la personne, à n’importe quelle occasion et de façon étrange, surprenante, etc...


Comment ?

Il s’agit d’un entretien de counseiling. Aider la femme, l’homme , le couple à résoudre leurs questionnements tant sur le choix des méthodes d’IVG, que sur les sens possibles de cette grossesse inattendue.
Le professionnel formé pour ce type d’entretien, ne donnera pas de conseils mais facilitera par son écoute la mises en mots et la compréhension psychique de ce qui s’est passé : pas de contraception une pilule oubliée, un préservatif qui a craqué et pas de précipitation en pharmacie ou dans un CPEF pour prendre la contraception d’urgence etc...
Parfois , il s’agira d’aller un peu plus en profondeur si la personne le demande. Cette fécondation est arrivée au moment de la rupture du couple, d’une mise en couple, d’un décès dans la famille de l’un, de l’une etc, etc... Il est question aussi d’aller par ce biais interroger ses origines, sa place dans la famille, dans la lignée féminine, d’essayer d’accéder à une position maternelle, parentale face à ses propres parents, de vérifier sa fécondabilité etc, etc..

Cet entretien peut être unique, il peut en appeler d’autres pour approfondissement .

DESCRIPTION DES TECHNIQUES UTILISÉES POUR PRATIQUER DES INTERRUPTIONS VOLONTAIRES DE GROSSESSES

L’IVG peut se réaliser dans un établissement hospitalier public ou privé ; les techniques sont les mêmes, les habitudes d’organisation ou d’accueil parfois différentes.

Si la grossesse est datée de 7 à 14 semaines depuis le début des dernières règles (on dit "d’aménorrhée"), on utilisera la technique d’aspiration du contenu utérin, sous anesthésie générale ou locale ; dans les deux cas la technique d’aspiration sera la même.
Si la grossesse est datée de 7 semaines d’aménorrhée ou moins : la femme peut bénéficier d’une méthode d’avortement par médicament .

L’ANESTHÉSIE

I- L’anesthésie générale.
La patiente est endormie complètement et hospitalisée 6 à 12 heures.
C’est une courte (un quart d’heure) mais une vraie anesthésie et toutes les précautions doivent être prises :
- Consultation avec le médecin anesthésiste avant l’intervention, il faut signaler des habitudes de tabac, des allergies et de l’asthme.
- Etre strictement à jeun le matin de l’intervention, ne pas fumer.
- Passer une à deux heures en salle de réveil avant de regagner le lit, sans boire ni manger.
- Etre accompagnée lors du retour à la maison .

II- L’anesthésie locale
C’est l’opérateur qui se charge de l’anesthésie ; il faut lui signaler si il existe des allergies ou des épisodes de convulsions.
La femme est consciente lors de l’intervention, elle est hospitalisée environ 2 heures ; elle ne souffre pas mais peut sentir des effets désagréables (coeur battant rapidement, malaise, tremblement : ces symptômes cèdent rapidement et spontanément).
Le médecin pose un spéculum dans le vagin (cet appareil permet de voir et d’accéder au col de l’utérus), et il injecte le produit anesthésique dans le col qui est la partie la plus sensible .
Il attendra 2 à 3 minutes avant de commencer l’avortement ; la patiente peut lui poser des questions ou lui faire part de tout évènement ou sensation lui paraissant inattendu.


L’ASPIRATION

30 ans d’expérience médicale de l’aspiration et l’utilisation plus fréquente de l’avortement par médicaments ont rendu l’IVG non dangereuse ; les complications sont exceptionnelles, quelqu’un de l’équipe d’accueil peut fournir des précisions sur ce sujet.

Dans la plupart des cas on administre un médicament dilatateur du col soit 48 heures soit 4 heures avant l’intervention ; ceci est destiné à faciliter la dilatation qui est le moment le plus douloureux de l’intervention : elle sera plus facile et plus rapide, ce qui est mieux pour la patiente et pour l’opérateur.

La durée de l’intervention est d’ un quart d’heure à 20 minutes.
La technique est la même quelque soit le mode d’anesthésie.

I- Soit quand la femme est endormie, soit une fois l’anesthésie locale faite , commence la dilatation :
Il s’agit de passer dans le col qui est bien visible des sondes en gomme ou en plastique de calibre croissant jusqu’à un diamètre variable selon le terme de la grossesse.

II- Ensuite sera procédée à l’aspiration.
L’opérateur passe alors une canule creuse dans l’utérus, et la branche à un appareil à faire le vide : il déplacera doucement la canule , ce que la femme pourra sentir : lorsque l’utérus est vide une douleur comme une forte douleur de règle peut être ressentie car l’utérus n’est pas totalement anesthésié ; cela dure quelques secondes.
Après l’intervention sous anesthésie locale, la patiente peut regagner lit par ses propres moyens et pourra rapidement se sustenter.
La sortie peut être rapide si tout va bien (1 à 3 heures après l’intervention).

Surveillance post opératoire :
Les saignements sont peu importants suite à une aspiration ; en cas d’hémorragie, de douleur ou de fièvre après la sortie, il faut avertir le service ou l’opérateur.

L’AVORTEMENT PAR MÉDICAMENT :

C’est une technique très différente puisque non chirurgicale, elle ressemble au déroulement d’une fausse couche spontanée mais plus rapide et plus efficace. Après les consultations qui ont permis de faire le diagnostique précis du terme et de préciser le choix de la patiente de la méthode, l’avortement se déroule en 48 heures

Jour n°1 :
Prise de trois comprimés abortifs (la Mifégyne) à l’hopital ,puis la femme repart à ses occupations.
Commence l’avortement par décollement de l’oeuf ( l’"oeuf" est composé de tissus annexes qui ont une fonction nourricière pour l’embryon (le plus souvent invisible) qui est à l’intérieur).
Jour n°2 :
Il se passe peu de chose les jours n° 1 et 2 (parfois quelques crampes et une fatigue ; les saignements sont souvent abondants comme des règles ou plus ; la femme peut vaquer à ses occupations habituelles ;
Jour n°3 :
La femme passe 3 à 4 heures à l’hopital car on va lui donner le médicament qui va provoquer les contractions ( la prostaglandine) et vider l’utérus.
Cela provoque des saignements parfois plus importants que des règles et des contractions plus ou moins douloureuses ; c’est une période de repos et de surveillance, mais il est inutile de rester dans un lit (les habitudes des services sont très variables) ; le personnel infirmier est là pour accompagner et rassurer ou répondre à un besoin de soigner la douleur ; les effets secondaires, inconstants sont des nausées ou des vomissements, plus rarement une diarrhée.
L’avortement peut survenir dans les trois heures qui suivent l’administration de prostaglandines, ou plus tard, une fois rentrée à la maison. Parmi les caillots qui sont expulsés on peut parfois apercevoir l’oeuf, de 1 à 3 cm de diamètre et d’aspect transparent et blanchâtre.
De toute façon c’est l’échographie et l’examen au 10 ème jour ou bien un dosage d’hormones qui contrôleront le succès de la procédure (95 à 98% d’avortements complets).

Perspectives d’amélioration de la méthode :
- on peut envisager que, pour les grossesse précoces (moins de 7 semaines d’aménorrhée), la femme puisse emporter les comprimés de prostaglandine à la maison le jour n°1 et attendre tranquillement après les avoir pris le jour n°3 que l’avortement se fasse à condition que cela soit son choix, qu’elle soit confortablement installée et en relation téléphonique avec le service responsable.
- on peut prévoir aussi l’utilisation de la technique médicamenteuse jusqu’à 9 semaines d’aménorrhée (l’efficacité dans ce cas est alors un peu moindre, 90% de grossesses expulsées) mais dans ce cas la surveillance à l’hôpital est fortement conseillée car l’avortement est plus douloureux et hémorragique.

Depuis la loi de Juillet 2001 et la circulaire d’application de Novembre 2004, l’interruption volontaire de grossesse par méthode
médicamenteuse est possible hors établissement de santé.
Les médicaments sont alors délivrés par un médecin ayant signé une convention avec un établissement pratiquant des IVG, et la femme
n’est pas hospitalisée. Cette méthode et ses conditions d’application sont décrites plus en détail dans la rubrique « interruption volontaire
par méthode médicamenteuse hors établissement de santé ».

Ce qu’il faut savoir :

Il n’y a pas une méthode meilleure que l’autre mais il faut déterminer avec le médecin celle qui est possible et qui conviendra à chaque cas.
Aspiration et médicaments ont la même efficacité.
Toutes les femmes ne sont pas égales devant la douleur, cela dépend de leur histoire et de leur état émotionnel ; si la femme ne veut "rien voir" , il est préférable qu’elle choisisse l’anesthésie générale ;
la méthode médicamenteuse lui évitera le geste chirurgical mais demande un peu plus de responsabilisation et de temps ; elle a ses inconvénients (attente, douleurs, saignements prolongés).
Quelques recommandations seront faites à la sortie ; ni bains ni piscine pendant une semaine.
Dans tous les cas les rapports sexuels pourront être repris 6 à 10 jours après l’avortement, prévoyez donc une contraception immédiatement après le jour de l’IVG.
Un dossier Guide est à votre disposition ; vous pouvez le consulter sur www.droits-femmes.gouv.fr rubrique "dossiers" puis chercher IVG


ADRESSES DES CENTRES

Les adresses des centres de planification et les adresses des permanences téléphoniques pour l’interruption volontaire de grossesse sont disponibles sur le site : http://www.sante.gouv.fr/htm/dossie...

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Vos commentaires

  • Le 14 mars 2012 à 13:08, par Christiane En réponse à : IVG, Je vais bien, merci !

  • Le 14 mars 2012 à 14:57, par Christiane En réponse à : Jean-Michel Ribes agressé à Nancy par des catholiques intégristes

    L’auteur, metteur en scène et directeur du Théâtre du Rond-Point à Paris Jean-Michel Ribes a été agressé mardi soir à Nancy par deux hommes se réclamant de l’intégrisme catholique, qui lui ont jeté des excréments au visage, a indiqué mercredi la direction de l’Opéra de la ville.

    M. Ribes, qui avait accueilli en décembre au Rond-Point une pièce dénoncée par les traditionalistes, "Golgota Picnic", n’a pas été blessé mais est "particulièrement choqué", indique dans un communiqué l’Opéra national de Lorraine, où est présenté cette semaine son spectacle "René l’énervé".

    "Mardi soir, à 20h30, devant l’Opéra, place Stanislas, deux jeunes hommes ont surgi, lui ont pris son chapeau et lui ont jeté une assiette remplie d’excréments et de tracts", a expliqué à l’AFP une porte-parole de l’institution lyrique lorraine.

    Les prospectus se réclamaient "de l’intégrisme catholique", a-t-elle précisé.

    Les auteurs n’ont pu être interpellés.

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