Une tribune pour les luttes

Solidaires : Salaire, emploi, c’est un droit

Manifestation nationale pour l’emploi du 24 mars 2012

Plus de 5 millions de chômeurs et chômeuses, plus de 8 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté…
Ça suffit !
Voir vidéos de la manifestation.

Article mis en ligne le lundi 26 mars 2012

Salaire, emploi, c’est un droit : c’était le mot d’ordre de la manifestation nationale de L’Union Syndicale Solidaires le 24 mars. Une manifestation qui a réuni 6000 camarades dans les rues de Paris, un cortège particulièrement dynamique, animé et revendicatif qui a défilé depuis le palais Brongniart jusqu’à la place Stalingrad.

Un pari risqué pour notre Union, qui a choisi, dans le contexte électoral actuel, de prendre ses responsabilités et de réaffirmer avec force et conviction qu’il ne fallait pas attendre les urnes, la rue est légitime pour porter des revendications aussi essentielles que celle de l’emploi.
Avec les salarié-e-s des entreprises en lutte (Virgin, PSA, Fnac …) avec les associations de lutte contre le chômage et la précarité, il s’agissait ce 24 mars de recentrer les débats de la campagne électorale sur le sujet essentiel de l’emploi, de la précarité et des salaires, il s’agissait aussi de proposer des alternatives afin de permettre une véritable transformation sociale par un réel partage du travail et des richesses.
Une façon aussi de rappeler que quel que soit le résultat des élections présidentielles et législatives, l’Union syndicale Solidaires n’a pas l’intention d’abandonner le terrain de la lutte, de la rue et de la mobilisation sociale.

Une belle délégation de Solidaires 13 est montée, à cette occasion, à la capitale, et après avoir offert le pastis aux manifestants, a défilé en cortège aux coudes à coudes avec les camarades de tous les coins de la France et de tous les secteurs d’activité, public comme privé. Une façon on ne peut plus enthousiasmante de réaffirmer qu’on ne lâche rien !

24 mars Solidaire 13 monte à Paris !
http://youtu.be/Pb9OMhrhX5c

http://www.dailymotion.com/video/xpoaek_manifestation-nationale-pour-l-emploi-24-mars-2012-a-paris-vues-de-la-manifestation_news
http://solidaires.saintdenis.over-blog.org/
http://www.sud-solidaires06.org/spip.php ?article283
https://picasaweb.google.com/104795245679777936855/ManifestationPourLeDroitALEmploi ?authuser=0&authkey=Gv1sRgCJv427WnmOnOUQ&feat=directlink
https://plus.google.com/photos/110008517236444460567/albums/5723595041019046689 ?banner=pwa
http://www.phototheque.org/1151.html


Solidaires_emploi_300-4

http://www.solidaires.org/article40317.html

PARIS, 24 mars 2012 (AFP)

Une manifestation nationale pour l’emploi à l’appel de l’Union syndicale Solidaires a réuni samedi plusieurs milliers de personnes au centre de Paris, selon les organisateurs.

Après un rassemblement place de la Bourse (IIe arrondissement), le cortège fort d’"au moins 5.000 personnes", selon les organisateurs, s’est élancé en début d’après-midi vers la place Stalingrad dans le Xe arrondissement, a constaté une journaliste de l’AFP.

Dans le cortège figuraient des représentants d’entreprises à l’actualité sociale chargée comme PSA Peugeot Citroën, Virgin, la Fnac ou encore la Poste, ainsi que des membres du Mouvement national des chômeurs et précaires (MNCP) et de AC ! (Agir ensemble contre le chômage).

"Nous sommes là pour l’emploi
", a déclaré Annick Coupé, déléguée générale de Solidaires, ajoutant vouloir montrer qu’il y a "des résistances et des luttes" et jugeant que "la question devrait être une priorité" en cette période électorale.

Mme Coupé a rappelé les propositions de son syndicat sur l’emploi, évoquant outre "l’arrêt des licenciements", la création d’un "droit de veto pour les Comités d’entreprises" ou d’un "nouveau statut des salariés" prévoyant des "garanties de salaires, de formation et de droit à la reconversion, et financé par un fond patronal mutualisé".

Elle a également réclamé que "la réduction du temps de travail ne soit plus taboue", jugeant que "la semaine à 32 heures devrait être à nouveau sur la table".

"Nous aurions préféré que cette initiative ne soit pas organisée uniquement par Solidaires", a reconnu la responsable, parlant d’un contexte "compliqué" avec les autres fédérations. Selon elle, il n’est pas certain que les syndicats parviennent à un appel unitaire pour le traditionnel cortège du 1er mai.

Dans la manifestation, on pouvait lire "Travailler moins pour travailler toutes et tous", "Ne pas perdre sa vie à la gagner" ou encore "Salaire, emploi, c’est un droit !".

Selon un sondage Ifop rendu public vendredi, la lutte contre le chômage est la première priorité des Français à un mois de la présidentielle.

Les dernières données disponibles fournies par l’Insee, placent le taux de chômage à 9,4% avec 2,67 millions de chômeurs dans la population active. De nouveaux chiffres doivent être publiés par Pôle emploi lundi.


Samedi 24 mars à Paris, manifestation nationale pour le droit à l’emploi

Lundi, 19 Mars 2012

« Pour travailler toutes et tous, travailler moins, travailler mieux et autrement », tel sera le thème de cette manifestation initiée par Solidaires et ouverte à tous, y compris les chômeurs.

Plus de 5 millions de chômeurs et chômeuses, plus de 8 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté… et les « plans sociaux » s’accumulent… et les suppressions d’emplois publics se multiplient… et le chômage partiel, le temps partiel imposé, les emplois précaires sont présentés comme les seules solutions… et les discours politiques se succèdent, laissant patrons et banquiers poursuivre la destruction des emplois et de nos vies.

Ça suffit ! C’est ce que disent des millions de travailleurs/ses, de chômeurs/ses, de retraité-es, de jeunes en formation. Ce cri de révolte doit se transformer en espoir de faire fondamentalement changer les choses. Prenons nos affaires en mains !

La manifestation du 24 mars n’est la propriété de personne : nous la construisons avec les associations de chômeurs/ses, ainsi que tous les collectifs syndicaux et les salarié-es qui se reconnaissent dans l’exigence du droit à l’emploi, la lutte contre les licenciements et suppressions d’emplois.

Soyons offensifs ! Nous avons toute légitimité à défendre nos revendications, à refuser les suppressions d’emplois. Nous ne sommes responsables ni de la crise qu’ils ont provoquée, ni de la dette qu’ils ont créée ! Depuis des années, les gouvernements sont chargés de privatiser les profits et de socialiser les pertes. Et si on changeait la donne en faisant de la satisfaction des besoins collectifs la priorité commune ?

Des dizaines de milliers d’emplois publics ont été supprimés ces dernières années : c’est la cohésion sociale, le droit de tous et toutes à la santé, à l’éducation, à la sécurité, au transport, etc, qui sont ainsi attaqués. Les emplois publics sont utiles, (re)créons-les !

Nous devons imposer des droits nouveaux : droit de véto dans les CE, extension de l’obligation de création de CE aux entreprises de moins de 50 salarié-es, un statut du salarié - applicable à tous et toutes et financé par un fonds patronal mutualisé - pour garantir le maintien du salaire entre deux emplois et les formations de reconversion. Surtout, il faut une répartition différente des richesses que nous produisons : assez de la confiscation par une minorité de ce que produit l’immense majorité… qu’on rejette vers la précarité, le chômage, l’exclusion, au gré des besoins patronaux !

Ensemble, réaffirmons le droit à l’emploi pour tous et toutes. C’est une nécessité économique, sociale, et aussi pour améliorer les conditions de travail, la vie au travail, de chacun-e. Nous refusons le chantage patronal et gouvernemental qui incite à baisser les salaires en échange d’emplois qui seront ensuite supprimés comme de nombreux exemples l’ont déjà montré !

A travers les licenciements, le chômage complet ou partiel, les « plans sociaux », le temps partiel imposé, les patrons imposent une réduction du temps de travail à des millions de salarié-es, mais en leur faisant payer ! La solution est la réduction du temps de travail à 32 heures hebdomadaire, sans perte de salaire. De l’argent, il y en a ! Faisons en sorte qu’il serve à celles et ceux qui produisent, et non aux patrons, banquiers et actionnaires !

Rendez-vous samedi 24 mars à 13H, place de la Bourse à Paris !

Actuchomage sera présent : nous serons repérables à nos parapluies noirs.

AC ! Agir ensemble contre le chômage et le MNCP (Mouvement national des Chômeurs & Précaires) appellent également à manifester.

Les retraités seront également dans la rue : l’Union Nationale Interprofessionnelle des Retraités Solidaires (UNIRS) appelle à participer.

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