Une tribune pour les luttes

Lettre d’info du dimanche soir 1er avril du RESF 13

+ Resf 30 info

Article mis en ligne le dimanche 1er avril 2012

 

Réseau Education Sans Frontières 13
resf13 chez no-log.org  06 31 32 48 65
61 rue Consolat 13001 Marseille

Dimanche
1er avril 2012

 

AGENDA

 

1/
Mercredi
4 avril de 15h à 17h :

Permanence Jeunes Majeurs du RESF à Marseille (à la MMDH,
34 cours Julien 13006).

 

2/
Samedi 7 avril, de 10h à 12h30 : prochaine réunion RESF à Marseille, à
la fac St Charles, salle CH57

 

 

INFOS

1/
Bilan des actions du 31 mars

2/
Deux nouvelles pétitions de soutien à des familles
marseillaises

3/
Le RESF s’adresse aux candidats des prochaines élections et aux
citoyens

4/
Chaque semaine, le RESF dans CHARLIE HEBDO, POLITIS,
MEDIAPART

5/
DERNIERE MINUTE : Guéant démissionne !

 

 

1/
RESF
en campagne : la loi doit changer !
Bilan
des actions du 31 mars

Au
cœur de la campagne pour l’élection présidentielle, à travers une centaine
d’initiatives un peu partout en France
samedi 31 mars, le RESF a rappelé
son exigence d’une autre politique d’immigration.

Régularisation
des jeunes majeurs scolarisés, et des parents d’enfants scolarisés,
interdiction de l’enfermement des enfants dans les centres de rétention,
interdiction du démembrement des familles, respect du droit d’asile. Il faut
des mesures d’urgence, il faut que la loi change.

 

Bilan
des actions locales

 

MARSEILLE

Une
dizaine de tables d’écoliers, des chaises vides avec les noms d’enfants
expulsés ou menacés d’expulsion… telle était, devant la bibliothèque de
l’Alcazar, l’initiative du RESF sur Marseille à l’occasion de ce 31 mars,
journée nationale d’action.

Beaucoup
de passants, interpellés, sont venus discuter avec les militants du RESF et
signer les pétitions demandant la fin de l’enfermement des enfants ou la
régularisation des familles Sans-Papiers.

Article
de La Marseillaise ici http://www.educationsansfrontieres.org/article42243.html

 

ARLES

Le réseau
ESF local a tenu un stand sur le marché samedi 31 mars au matin en exposant
les nouvelles affiches de campagne et en faisant signer la pétition "non à
l’enfermement des enfants étrangers". Bon accueil des passants et 180
signatures récoltées.

Un
journaliste de La Marseillaise est passé, il a fait des interviews et pris des
photos, pour un article à paraître lundi.

 

MARTIGUES

(Projection
le 30 mars en avant première du film « Vol Spécial »

au cinéma Le Renoir ; un
partenariat entre le RESF, la MJC de Martigues et la LDH Martigues, soutenu
par la municipalité).

Une
cinquantaine de personnes sont venues voir la projection devant une exposition
de photos sur les droits de l’enfant.

Hajni
Kiss-Agostini, directrice des Francas des Bouches du Rhône, est revenue sur
l’historique de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant en
rappelant les engagements pris par la France. Frédéric Grimaud, pour le RESF
Ouest Etang de Berre, a présenté la campagne contre l’enfermement menée par le
RESF ainsi que les actions locales. Le débat qui a suivi fut riche et s’est
fini autour d’un pot.

Cette
initiative a permis, à quelques semaines de l’élection présidentielle, de
rappeler que la loi doit changer. Le RESF Ouest Etang de Berre sera aussi
présent le 11 mai, au lendemain des élections, à l’Usine à Istres, pour le
concert de Macadam Bazar et ZEP...en espérant que la loi aura changé !

 

 

2/
Deux nouvelles pétitions de soutien à des familles
marseillaises

 

- Mme 
TONOYAN et ses deux enfants
sont
arrivés en France en 2010. Ils ont dû fuir la Russie. Vazgen et Asmik sont aujourd’hui
scolarisé en 3ème et en 4ème au collège Longchamp (Marseille
13001).

M. 
Tonoyan, le père des enfants, a disparu en Russie à la suite d’une affaire de
racket dont il était victime…

Malgré
cela, le statut de réfugié leur a été récemment refusé en
France.

Mme 
Tonoyan et ses enfants vont devoir quitter le logement mis à disposition
durant l’étude de leur demande d’asile. Sans autorisation de travailler, c’est la
rue qui s’offre à eux !

Pétition en PJ et
en ligne ici www.educationsansfrontieres.org/p2219

 

- Famille
HAMANE :
3 enfants dont 2
scolarisés
dans
les écoles maternelle Copello et
élémentaire Franklin Roosevelt
(Marseille 13005).

Originaire d’un
petit village des Aurès, la famille HAMANE a été poussée à fuir l’Algérie en
2010 à cause de la violence terroriste qu’il subisse depuis 2005. En France
leur demande d’asile vient d’être rejetée…

Pétition
de soutien en PJ et en ligne ici www.educationsansfrontieres.org/p2225

 

 

3/
Le RESF s’adresse aux candidats des prochaines élections et aux
citoyens

Lors
de sa dernière réunion nationale (janvier 2012), le RESF a adopté une adresse
aux candidats et aux citoyens que vous trouverez en PJ et ici
http://www.educationsansfrontieres.org/article40743.html.
A transmettre, à imprimer, à afficher…

C’est
notamment avec cet outil que le RESF fera en sorte dans les prochaines
semaines que la question des migrants, tout particulièrement les jeunes et
leurs familles, ne soit pas oubliée.

Jean
Luc Mélenchon, Eva Joly, Philippe Poutou et François Hollande ont pour
l’instant répondu à cette adresse

(suivre le lien ci-dessus pour lire leurs réponses).

 

 

4/
Chaque semaine, le RESF dans

CHARLIE HEBDO, POLITIS, MEDIAPART

Retrouvez
ces chroniques sur le site du RESF.

Cette
semaine :

 

-
dans
Charlie-Hebdo,
rubrique « L’expulsé de la semaine » et sur notre site Resf :

« 
Chasse à l’enfant interdite, les préfets braconnent »

http://resf.info/rubrique461.html

 

-
sur
le
blog
Resf

de
Politis
,
1e texte de la nouvelle forme de publication
 :

«  Encore 4 enfants condamnés à l’expulsion et à l’errance, malgré la condamnation de la France par la cour européenne »

http://resf.info/rubrique613.html

 

-
sur
(le
blog de RESF)

sur
Médiapart,

« 
Un Falcon pour Brendon »

par
Resf 51 et les membres de l’association « Ensemble pour Blendi et Blendon
 »

 

 

5/
DERNIERE MINUTE : Guéant démissionne !

Gueant demissionne

Bonjour,

Samedi 31/03/2012 pour journée nationale d’action
RESF 30 a organisé une « chaine
humaine »
 et 
a rebaptisé 17 rues de Nîmes du
prénom d’enfant ayant fait un séjour au centre de rétention.

Sur le Blog RESF :

Les
articles de presses :

Vidéo
de cette chaine humaine :

http://www.dailymotion.com/video/xpu4ms_31-mars-2012-chaine-humaine-resf-nimes-journee-nationale-d-action_news

Reportage
FR3 Languedoc Roussillon :

http://www.dailymotion.com/video/xptk8y_fr3-languedoc-roussillon-du-31-03-2012-resf-30-nimes-chaine-humaine-en-finir-avec-l-enfermement-des_news

 

Le
RESF s’adresse aux candidats des prochaines élections et aux citoyens

Lors de sa dernière réunion nationale (janvier 2012), le RESF a adopté une
adresse aux candidats et aux citoyens que vous trouverez en PJ et ici
http://www.educationsansfrontieres.org/article40743.html. A transmettre, à
imprimer, à afficher…

C’est notamment avec cet outil que le RESF fera en sorte dans les
prochaines semaines que la question des migrants, tout particulièrement les
jeunes et leurs familles, ne soit pas oubliée.

Jean Luc Mélenchon, Eva Joly, Philippe Poutou et François Hollande ont pour
l’instant répondu à cette adresse

(suivre le lien ci-dessus pour lire leurs
réponses).

 

 

Les affiches Nationales :

Les affiches

Affiche RESF 30 :
Derrière les murs, des hommes, des femmes, des enfants.
Fermeture de TOUS les Centres de Rétention

Affiche-RESF-30-Derrière-les-murs-des-hommes-des-femmes-des-enfants.-Fermeture-de-TOUS-les-Centre-de-Retention

Blog RESF30 : http://lewebpedagogique.com/resf30/
Pour s’inscrire à la liste de diffusion RESF30 Info : http://listes.rezo.net/mailman/listinfo/resf30-info
Twitter RESF30 : https://twitter.com/# !/RESF30

info portfolio

Affiche-RESF-30-Derrière-les-murs-des-hommes-des-femmes-des-enfants.-Fermetur (...)
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Vos commentaires

  • Le 3 avril 2012 à 11:33, par Christiane En réponse à : Un vent de censure souffle sur le printemps breton

    Créé un 1961, le concours national de la Résistance et de la Déportation est organisé chaque année dans les établissements scolaires afin de « perpétuer chez les jeunes Français la mémoire de la Résistance et de la déportation afin de leur permettre de s’en inspirer et d’en tirer des leçons civiques dans leur vie d’aujourd’hui. » (cf. site éducation nationale).

    A Rennes, comme partout en France, les lycéens bretons participent à ce concours avec le soutien d’associations issues de la Résistance et de la Déportation qui aident les élèves dans leurs recherches et participent à la remise des prix.

    En avril 2011, François Lepage, photographe professionnel rennais, a été sollicité par l’ANACR 35 (Association Nationale des Anciens Combattants et Ami(e)s de La Résistance d’Ille et Vilaine) pour offrir une photographie. Elle devait s’ajouter aux différentes œuvres artistiques attribuées chaque année par tirage au sort aux 15 établissements scolaires primés du département.
    François Lepage a choisi d’offrir une œuvre réalisée en 2008, extraite d’une exposition intitulée EXILS. Elle représente une mère de famille guinéenne portant dans ses bras son enfant, derrière les grilles du centre de rétention administrative de Rennes Saint Jacques, où elle était enfermée en attendant son expulsion.

    Sur le plan départemental, la remise des prix est placée sous la présidence du préfet. Elle s’est déroulée le 8 juin 2011, au centre culturel de Liffré. L’événement est ainsi relaté sur le site de la préfecture : «  Cette année le Concours National de la Résistance et de la Déportation fête son cinquantième anniversaire avec le thème "la répression de la Résistance par les autorités d’occupation et le régime de Vichy" qui évoque une période très sombre dans l’histoire de notre Nation..../... Quinze artistes, peintres, sculpteur, dessinateurs, et photographe ont offert chacun une œuvre de grande qualité, inspirée par cette époque, destinée aux établissements scolaires lauréats du concours ».

    En juillet 2011, François Lepage est informé par les responsables de l’ANACR 35 que son œuvre attribuée au lycée Victor Hélène Bash n’a laissé personne indifférent lors de la remise des prix. _ Le commandant de gendarmerie s’est par ailleurs indigné du parallèle établi entre les événements de la seconde guerre mondiale et la politique répressive envers les sans-papiers . « Les gendarmes se sentaient blessés car ils pensaient que nous les comparions à des SS dans un camp de déportation. »

    En janvier 2012, François Lepage est à nouveau contacté par l’association qui souhaite rencontrer le photographe pour discuter de leur « démêlé avec la gendarmerie et avec le préfet » suscité par son œuvre...

    Le 28 février 2012, les responsables de l’ANACR 35 sont reçus à la préfecture en présence du préfet, de l’inspecteur d’Académie, du colonel de gendarmerie, du directeur de la Police aux frontières et du directeur de l’Office National des Anciens Combattants, afin que la photo dérangeante soit retirée du concours, en proposant de l’échanger avec une autre photo qui ne soit pas prise au centre de rétention... Très choqués de subir de telles pressions, les responsables de l’association demandent à consulter le photographe avant de prendre leur décision.

    Avec indignation, François Lepage a pris acte de cette situation, mais a refusé d’offrir une autre photo en se gardant le droit de dénoncer la censure de son œuvre.

    L’ANACR35 a alors réuni le comité d’organisation du concours composé de 9 associations qui se sont prononcées majoritairement pour le retrait, afin de pouvoir «  continuer d’apporter aux élèves et aux professeurs des témoignages, des conférences, des expositions pour que le sacrifice de ceux qui ont donné leur vie pour que nous vivions libres ne soit pas oublié ». Lors de la prochaine remise des prix 2012 apparaîtra un rectangle vide sous-titré : «  Photo de François Lepage retirée ».

    “Amalgame”, le mot est lâché ! Qu’est-ce qui dérange les autorités administratives, le sujet photographique (une femme et son bébé derrière des barreaux) ou son interprétation potentielle ?
    « Les gendarmes se sentaient blessés car ils pensaient que nous les comparions à des SS dans un camp de déportation. »

    C’est sous-estimer l’intelligence des élèves, de leur capacité à interroger et à s’interroger, autant que mésestimer le corps enseignant qui les accompagne dans leur démarche de réflexion.

    Alors, que veulent-ils vraiment nous cacher ?
    Que la France enferme des hommes, des femmes et des enfants au mépris des textes internationaux dans le seul but de satisfaire des objectifs chiffrés de reconduite à la frontière ?
    Que des enfants et leur famille sont arrachés de leur foyer au petit matin pour être conduits dans des centres de rétention où règnent violence et désespoir ?
    Que des enfants sont privés de liberté pour être expulsés vers un pays où certains n’ont jamais vécu et dont, parfois, ils ne parlent même pas la langue ?

    Depuis quelques années, la banalisation de l’enfermement des enfants, à laquelle nous assistons, est juridiquement contestable mais surtout humainement inacceptable. La France vient d’être condamnée en janvier 2012 par la Cour Européenne de Droits de l’Homme pour « traitement inhumain et dégradant », mais continue à enfermer les mineurs dans ces lieux que l’on nomme pudiquement « Centre de Rétention Administrative », pour ne pas dire prison pour étrangers.

    En censurant cette photo, les autorités administratives nous offrent l’occasion de dénoncer haut et fort ce qui se passe chez nous, en 2012. L’œuvre artistique de François Lepage prend ici tout son sens, tant il est vrai pour les sujets photographiés que « l’image figée les fait surgir de l’oubli pour questionner nos consciences et nos actes » et révèlent une réalité qui dérange.

  • Le 3 avril 2012 à 16:36, par Christiane En réponse à : À Nice, des empêcheurs d’expulser en rond

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