Une tribune pour les luttes

Collectif des familles victimes de crimes policiers, en lutte contre l’impunité et l’injustice.

Vérité et justice pour les victimes de crimes policiers et leurs familles.

Rendez-vous à venir.

Article mis en ligne le samedi 5 mai 2012


Collectif des familles victimes de crimes policiers, en lutte contre l’impunité et l’injustice.

Vérité et justice pour les victimes de crimes policiers et leurs familles.

COMMUNIQUÉ

Des personnes sont tuées et leurs familles sont humiliées.

Depuis 2 ans, un collectif de familles victimes de crimes policiers commémore chaque année à la même
période (19 mars 2011, 24 Mars 2012) toutes les personnes tuées par la police afin de leur rendre
hommage et de rappeler les circonstances de leurs morts. Nous condamnons l’impunité qui est accordée
aux policiers et aux gendarmes par la justice.

Nous dénonçons le traitement humiliant des victimes et de leurs familles qui sont contraintes de se battre
pour obtenir «  réparation » : Vérité et Justice.

LES AFFAIRES SONT CLASSÉES SANS SUITE, LA MÉMOIRE DES VICTIMES EST SALIE
ET LES FONCTIONNAIRES NE SONT PAS INQUIÉTÉS.

Lorsqu’une personne meurt entre les mains de policiers, la présomption d’innocence leur est
automatiquement accordée et les médias relayent leur version des faits,
version qui s’avère 9 cas sur 10 en contradiction avec les expertises.

Malgré les preuves accablantes et les témoignages contre eux, les syndicats de police exercent
des pressions afin que leur culpabilité ne soit jamais reconnue.

Dans le peu de cas où ils sont jugés ou condamnés, les fonctionnaires protestent et s’insurgent...

Tandis que la justice instruit durant des années, maintenant les familles dans une souffrance continue,
pour aboutir à des chefs d’inculpations mineurs et des sanctions minimes par clémence.

LÀ OÙ NOUS RÉCLAMONS L’ÉGALITÉ ET LE DROIT À LA JUSTICE,
LES POLICIERS RÉCLAMENT ENCORE PLUS D’IMMUNITÉ.

REVENDICATIONS DES FAMILLES DE VIES VOLÉES :
- La reconnaissance publique et juridique des crimes policiers
- La reconnaissance et la mémoire des victimes
- Le jugement impartial des crimes commis par des policiers
- Le retrait des pratiques policières meurtrières
- La pose d’une plaque commémorative pour chaque victime sur le lieu du crime
ou un espace public choisi par les familles.


RENDEZ-VOUS À VENIR :

8 Mai – Quartiers populaires « le 8 mai, c’est notre tour ! » 14H à Barbés

12 Mai – Commémoration de la mort de Hakim Ajimi à Grasse

9 Juin – Commémoration de la mort de Ali Ziri à Argenteuil

16 Juin – Commémoration de la mort de Lamine Dieng, 14H au 58 rue des amandiers Paris 20
Métro lignes 2 et 3 : Père-Lachaise ou Gambetta

Contactez-nous et rejoignez le Collectif des familles :

Mail : viesvolees.france chez gmail.com

http://atouteslesvictimes.samizdat.net


Le Comité "Justice et Vérité pour Wissam (EL YAMNI)

Affiche Forum

cjvpourwissam chez gmail.com
www.cjvpourwissam.over-blog.com

Citoyennes, Citoyens,
Chers amis,

Le vivre ensemble, l’amitié entre les peuples, et la culture de l’autre sont autant d’enjeux permettant à chacun de pouvoir trouver la juste et légitime place qui lui revient de droit au sein de notre société.

Notre sécurité doit être garantie et c’est un droit. _ Cette sécurité doit être le reflet des valeurs de notre république : Liberté Egalité Fraternité.
Aujourd’hui tout cela est bafoué par un état "policier". En effet, on est passé d’une police du quotidien (présence sur le terrain pour mieux apprécier les situations et prévention par la police de proximité) à une police d’ordre public, c’est-à-dire "la cavalerie qui arrive uniquement pour les interventions", comme si l’espace public devenait un espèce de Far-West où "seule la loi du plus fort compterait" et "à qui dégainerait le 1er". Tout cela nuit gravement et dangereusement au "bien vivre ensemble" et à la "paix sociale". Depuis quelques années, toutes les politiques menées sur la question de la sécurité cultivent la haine de l’autre et plus profondément la haine de soi, à commencer par les fonctionnaires de police eux mêmes.

Pourtant à en croire le code de la déontologie de la Police Nationale (Décret n° 86-592 du 18 mars 1986 portant code de déontologie de la police nationale) créé par décret du 18 mars 1986, les choses sont cadrées : le code de déontologie de la police nationale, dont un exemplaire est remis à chaque fonctionnaire, subordonne l’exercice des missions de police au strict respect de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen, de la Constitution, des conventions internationales et des lois. Alors pourquoi a-t-on autant de "violences policières illégitimes" dont les conséquences sont de plus en plus la mort de citoyens ? A quoi sert la CNDS dont la mission incombe maintenant depuis le 1er mai 2011 au nouveau Défenseur des Droits ? (à lire le code de déontologie de la Police que le réseau Police/Justice fondé à Marseille en 1997 (FASTI) a diffusé)

Et quel traitement des victimes "des violences policières illégitimes" ? Ont-ils ce statut de "VICTIME" ? Je vous invite à lire les discours de M. GUEANT du 27 septembre 2011 et d’autres lors de la 9éme rencontre avec les associations des victimes (en pièce jointe) : ça vaut le détour...

Vous devez répondre présent au Forum qu’organise le COMITE JUSTICE ET VERITE POUR WISSAM sur le rapport que le citoyen a eu, a et aura avec les forces de l’ordre.
La question de la sécurité est la question du doit républicain : Personne n’est au-dessus de la loi...

Venez pour en débattre ensemble et qu’ensemble, on puisse interpeller les pouvoirs publics, les politiques et les forces de l’ordre car comme nous, chacun d’entre eux, est avant tout, un citoyen, un homme ou une femme, un être humain (Voir affiche du Forum). Il s’agit de vous, de nous, de nous tous. Il s’agit de vivre ensemble et de veiller à ce que chacun soit considéré dans sa singularité et dans le respect qui lui est du.

MERCI DE VOTRE SOUTIEN, DE VOTRE MOBILISATION, DE VOTRE CITOYENNETE.

MERCI DE DIFFUSER L’INFORMATION AU PLUS GRAND NOMBRE.

ENSEMBLE "ON NE LACHERA PAS"

Pour Info.

Code de déontologie de la Police Nationale :

_code_de_deontologie

Texte proposé par le réseau Police/Justice, fondé à Marseille le 12 décembre 1997 par la Fasti, le réseau No Pasaran et l’Observatoire des libertés Publiques.

info portfolio

Affiche Forum
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