Une tribune pour les luttes

premier compte rendu du jugement du 16 mai

Fralib, l’usine est reprise il faut maintenant la garder

... Pour la garder on a besoin de vous. Les tours de garde continuent !

Article mis en ligne le samedi 19 mai 2012

Itinéraire : Qu’on vienne d’Aix ou de Marseille, prendre la N8 (4 voies avec nombreux rond-points) qui longe la ZI des Paluds par le sud. Au 3ème rond-point, tourner à 90° à gauche juste avant le Buffalo-Grill pour prendre l’Avenue du Garlaban, puis prendre la deuxième à droite : Avenue du Pic de Bertagne. Fralib se trouve à quelques centaines de mètres sur la gauche.

attention : Compte tenu des risques d’agression par les milices d’unilever, les salariés ne souhaitent pas que des citoyens soient présents.
Renseignez-vous, inscrivez-vous : comitedesurveillancecitoyennefralib...

Compte rendu jugement 16 mai par Joel

Le tribunal a donné son jugement aujourd’hui mercredi 16 mai suite à la demande par la direction de Fralib d’intervention de la police pour vider les travailleurs qui occupent l’usine : ils ne sont pas expulsables avant fin mai et sont censés mettre ce délai à profit pour oeuvrer à une solution négociée. Concrètement ce jugement met un coup d’arrêt à la tentative d’Unilever de reprendre les choses en main et permet la poursuite provisoire de l’occupation ; et la balle est dans le camp du gouvernement, les Fralib ne cessant de demander la tenue d’une table ronde. Telles sont les informations données à la réunion du Comité de Surveillance Citoyenne. Une analyse plus fouillée du jugement sera faite dans les jours qui viennent.

Entre parenthèses, France Info donnait aujourd’hui une vision très faussée de la situation, mettant en évidence le jugement d’expulsion et parlant du délai accordé sans en souligner l’aspect décisif pour la poursuite de la lutte ! A 19h France Info ajoutait que les travailleurs de Fralib demandaient "au moins" des indemnités de licenciement conséquentes ... alors qu’ils ont toujours dit qu’ils ne voulaient pas de cette solution et se battent depuis le début pour une solution de maintien d’une activité industrielle, objectif dont les autres médias ont pourtant parlé.

Autres infos : un tract d’information pour la population sera fait prochainement et on pourra se le procurer. Pour recevoir les infos vous pouvez vous inscrire au Comité de Surveillance Citoyenne sur http://cgt.fralibvivra.over-blog.com. La vigilance reste de mise, notamment pour le cas où la direction enverrait des mercenaires faire de la provocation pour pousser à la faute les travailleurs qui occupent les locaux : les tours de garde sont maintenus et dans l’immédiat les travailleurs n’autorisent pas l’entrée dans l’usine aux simples visiteurs.

Enfin sur le plan judiciaire les travailleurs ont fait appel contre l’acceptation par la justice de la dernière version du "Plan de Sauvegarde de l’Emploi" d’Unilever : rappelons que le gouvernement de droite avait interdit à la DIRECCTE (direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi) de publier ses observations critiques contre ce plan ; si le nouveau gouvernement lève cette interdiction, comme il serait logique, on peut espérer un retoquage du PSE en appel. Mais pour l’instant il n’y a pas de date d’audience.
Voilà. J’espère avoir bien résumé ces infos immédiates, en attendant la suite. Vous pouvez transmettre ces infos aux personnes et réseaux intéressés, en rappelant que les salariés de Fralib se battent pour une solution industrielle permettant le maintien de la production et de la marque Eléphant dans le cadre d’une entreprise dont les salariés possèderaient collectivement tout ou partie du capital avec le soutien des collectivités locales ; c’est l’un des enjeux des prochaines législatives. Les Fralibs se félicitent du soutien que leur apportent de nombreuses équipes syndicales de diverses régions de France. A suivre, hasta la victoria siempre !


jeudi 17 mai

FRALIB LA LUTTE CONTINUE

UNILEVER a été battu, une nouvelle fois, par le jugement rendu mercredi 16 mai.

Le groupe ne vise qu’à dramatiser la situation, à provoquer les salariés et à démanteler le plus vite possible notre usine.

Il a tenté d’entrainer la justice Française dans cette spirale de K.O.

La justice l’a mis en échec.

Le vent est en train de tourner !

Les Fralibs et l’ensemble de leurs soutiens restent entièrement mobilisés.

Ils continueront à protéger leur outil de travail, aucun boulon ne sortira de Gémenos.

Nous voulons que notre usine reste un espace de liberté, de fraternité et de travail.

Dès ce soir nous avons écrit aux 3 Ministres concernés par notre dossier (voir http://cgt.fralibvivra.over-blog.com/ ).

UNILEVER doit maintenant assumer ses responsabilités.

Nous restons déterminés et mobilisés.


Lundi 14 mai
http://cgt.fralibvivra.over-blog.com/

[...] Pour la garder on a besoin de vous

Dès hier matin, à la fin des prises de parole, les premières inscriptions pour les tours de garde de l’usine, se prenaient.
La meilleure défense contre les casseurs c’est notre nombre à tout moment, 24h/24.
Des tours de garde sont organisés toutes les 4h selon le cycle : minuit /4h – 4h/8h – 8h/12h - 12h/16h – 16h/20h – 20h/24h. On peut donc s’inscrire au choix pour 4 ou 8h.

Inscrivez-vous donc le plus vite possible auprès du comité de surveillance :
comitedesurveillancecitoyennefralib...
(et merci de le faire savoir en copie à Rouge Midi : rougemidi chez rougemidi.org )
en donnant les jours et heures précises où vous pouvez vous rendre disponibles et combien vous serez.

Dites, par votre présence, à la bande des 40 univoleurs que nous sommes tous des fralibiens.

Pas un boulon ne sortira d’ici !


Dimanche 13 mai

Les salariés de Fralib craignent une attaque d’Unilever : ils ont besoin de présence sur place cette nuit et demain

LES FRALIB ONT UN URGENT BESOIN DE SOUTIEN PHYSIQUE SUR PLACE À GÉMENOS !
DEPUIS VENDREDI 11 MAI ILS OCCUPENT À NOUVEAU L’USINE ET APPELLENT TOUS LEURS SOUTIENS À PARTICIPER AUX TOURS DE GARDE POUR EMPÊCHER LE DÉMÉNAGEMENT DES MACHINES ANNONCÉ PAR LA MULTINATIONALE UNILEVER.


Samedi 12 mai 2012

Depuis plusieurs jours, la direction de Fralib a multiplié les provocations, installant une milice privée, de véritables mercenaires entraînés au combat pour exaspérer les salariés, les intimider : contrôle d’identité à l’entrée de l’usine, tentative d’interdire l’entrée des délégués dans l’usine, pressions à l’encontre des travailleurs, coupures d’électricité dans le local syndical ….

La visite, la semaine dernière, d’une société de déménagement industriel, a été confirmée par un courrier envoyé hier par la direction de Fralib aux représentants du personnel annonçant la mise en œuvre du démontage de l’outil de production. De plus, elle annonce dans ce courrier la mise en place d’un « barrage physique » entre l’usine et le local syndical interdisant toute possibilité aux salariés de venir consulter leurs représentants. Un nouveau mur de la honte en quelque sorte...

+ d’infos : http://cgt.fralibvivra.over-blog.com/

Déclaration des Syndicats CGT ET CFE/CGC FRALIB

Bulletin info FNAF CGT.

Dans l’attente, les salariés de Fralib en lutte, réunis aujourd’hui en Assemblée Générale, ont pris la décision de renforcer la surveillance de l’usine à partir de mercredi matin, à l’intérieur comme à l’extérieur ; vous pourrez donc venir les rencontrer devant l’usine.

Et nous appelons à un large rassemblement devant l’usine VENDREDI 11 MAI 2012 A PARTIR DE 8 h

Encore et toujours :

continuons le Boycott de LIPTON

NOUS NE LAISSERONS PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE

Le thé de l’Eléphant est né il y a 120 ans à MARSEILLE,

L’Eléphant est Français en Provence il doit rester.

http://cgt.fralibvivra.over-blog.com/


Déclaration de l’Union Départementale CGT 13

Patrons voyous : Halte aux coups tordus et aux tentatives de démantèlement du site FRALIB

Le conflit de FRALIB arrive à son 584me jour, le Tribunal a validé le PSE, grâce à l’appui du gouvernement (qui a empêché que toutes les pièces venant de la DIRECCTE soient versées au dossier pour le Tribunal).

Le P.V. de carence, qui lui aussi a été bloqué, aurait pu permettre une remise à plat complète de la procédure, et y inclure notre solution alternative. A plusieurs reprises, la CGT a condamné cette attitude déloyale, qui sert la multinationale et non l’intérêt général.

Lors de notre dernière rencontre en Préfecture de Région, le 30 avril 2012, nous avons dénoncé et condamné toutes ces interactions qui vont à contre sens de l’emploi dans notre département. Nous avons demandé au représentant du Préfet réparation, en préemptant les machines durant toute la procédure juridique, incluant l’appel qui va avoir lieu prochainement, et le projet de revitalisation, dans lequel notre projet industriel doit être négocié avec Unilever.

Ce projet alternatif à la fermeture, soutenu par l’ensemble des collectivités territoriales, doit aller au bout. C’est pour ces raisons, qu’il est indispensable que l’outil de production reste sur place, à l’intérieur même du site, à Gémenos.

Les connivences, entre la multinationale, l’Etat, les ministères, la Préfecture, n’ont que trop durées. Chacun doit prendre ses pleines et entières responsabilités, et anticiper les conséquences directes en cas de tentatives de coup de force de la Direction, de vouloir démanteler l’outil.

La CGT des Bouches du Rhône ne cesse de mettre en garde les services de renseignements généraux de la Préfecture, sur des craintes réelles de démantèlement durant cette période (élections, ponts, jours fériés…).

Des « mercenaires » payés par Unilever, gardent l’usine, et provoquent les salariés à l’entrée. Des déménageurs industriels se sont même rendus sur place pour repérer les lieux.

Pour toutes ces raisons, la CGT des Bouches du Rhône a largement alerté toutes ses organisations afin de renforcer la surveillance du site, et à être présentes massivement en cas de tentatives de toutes parts.

Depuis le début nous le disons, et nous le réaffirmons encore aujourd’hui : « pas un boulon ne sortira de l’usine ».

Usine que nous mettons sous haute protection de l’ensemble des organisations de la CGT.

Nous exigeons que l’Etat joue enfin son rôle, et interdise tout coup tordu d’Unilever.

En aucun cas la CGT ne sera tenue pour responsable d’une situation qu’elle n’aura pas créée, car elle n’a pas cessé de prévenir les pouvoirs publics de la situation délicate et tendue autour de ce dossier.

Nous prendrons nos responsabilités, nous invitons chacun et chacune à prendre les siennes.

Marseille, le 4 mai 2012

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Vos commentaires

  • Le 17 mai 2012 à 10:31 En réponse à : Fralib, l’usine est reprise il faut maintenant la garder

    j’ai appris ce matin aux infos sur france inter que l’In-Justice a décidé du recours aux forces du DÉS-ordre d’intervenir pour expulser les salariés de l’usine. la date n’a pas été précisée.
    info de 8h00 jeudi 17 mai

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