Une tribune pour les luttes

Attac Gardanne - 11 mai 2012

Les Fralib ont un urgent besoin de soutien physique sur place à Gémenos !

Article mis en ligne le dimanche 13 mai 2012

Pour participer à la défense de Fralib vous pouvez envoyer un mail à comitedesurveillancecitoyennefralib... avec votre nom et un numéro de téléphone, ou passer à l’usine (voir itinéraire plus bas).
Pour en savoir plus, lire les derniers articles sur http://cgt.fralibvivra.over-blog.com/ :
- lettre ouverte de la CGT 13 au préfet de région, contre les menaces de déménagement des machines par Unilever
- déclaration des représentants des salariés après la reprise de l’occupation de l’usiine
- vidéo de France2
- lettre d’Eugène Caselli, Président de la communauté urbaine de Marseille, au préfet de région, s’engageant à faire jouer si nécessaire le droit de préemption par la communauté urbaine

Depuis quelques temps, les délégués syndicaux n’avaient même plus accès à l’usine, pas même au local syndical !La direction a bouclé l’usine "défendue" par une milice patronale, et a même fait venir ostensiblement une Société de déménagement industriel pour préparer le démantèlement de l’outil de travail et son exportation...

Mais ce matin, à 5 heures, les Fralib aidés de nombreux militants syndicaux du département, ont repris possession de LEUR usine, de façon tout à fait pacifique et sans aucune violence.
A 8 heures a commencé un afflux de militants syndicaux venus de toute la France, de militants et de citoyens de toute la région. Les Gendarmes présents ne faisaient qu’observer, puisqu’ils ne peuvent intervenir sans décision de justice.
Vers 9h30, des délégués syndicaux de Fralib, de l’UD CGT et de la Fédération Nationale de l’Agro-alimentaire (FNAF) ont pris la parole pour expliquer le sens de cette action, exprimer leur détermination ("pas un boulon ne sortira de cette usine") à maintenir cette présence sur le site jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée pour maintenir l’emploi et l’activité de production sur le site.

Mais la situation est précaire, et il n’est pas exclu que la direction de Fralib tente une reprise de possession de l’usine au moindre fléchissement de la mobilisation.
Il faut pour commencer tenir au moins une petite semaine, le temps que l’arrivée du nouveau gouvernement change -éventuellement- la donne, selon les promesses de F. Hollande réitérées encore récemment à Toulouse.

La seule façon de tenir, c’est que nous soyons nombreux à soutenir sur place, par notre présence jour et nuit à leurs côtés, les militants qui après presque 600 jours de lutte craignent, s’ils sont trop peu nombreux, de se voir à nouveau vidés de leur entreprise.

Allez à Gémenos, inscrivez-vous sur place pour des tours de garde
(prévus par tranches de 4 heures jour et nuit), à partir d’aujourd’hui
et pour les jours qui viennent, particulièrement pour ce week-end où
les forces syndicales n’ont pas encore eu le temps de se déployer
complètement avec les renforts qui vont venir de partout en France.
Gagner ce combat est un enjeu crucial.

Le combat continue !
Didier Bonnel, Attac Gardanne

Pour vous rendre à l’usine Fralib :
Qu’on vienne d’Aix ou de Marseille, prendre la N8 (4 voies avec nombreux rond-points)
qui longe la ZI des Paluds par le sud. Au 3ème rond-point, tourner à 90° à gauche juste
avant le Buffalo-Grill pour prendre l’Avenue du Garlaban, puis prendre la deuxième à droite :
Avenue du Pic de Bertagne. Fralib se trouve à quelques centaines de mètres sur la gauche.

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