PRES DE 5000 PALESTINIENS DETENUS ILLEGALEMENT DONT
2000 SONT EN GREVE DE LA FAIM DEPUIS LE 17 AVRIL 2012

Israël n’est pas pas une « démocratie comme les autres ». Son gouvernement est constitué pour une part de militaires, criminels de guerre et pour une autre part d’intégristes religieux, issus de sectes messianiques, qui prônent le nettoyage ethnique et la judaïsation de la Palestine au nom de Dieu.
Certaines autorités prennent leurs distances face au fondamentalisme des dirigeants sionistes :
Ainsi, Yuval Diskin, ancien directeur du contre-espionnage (« Shin Bet »), affirme :
« durant ces 15 dernières années, Israël est devenu de plus en plus raciste. Toutes les études le montrent. Il y a du racisme contre les arabes et contre les étrangers, et nous sommes devenus aussi une société plus belliqueuse. Je n’ai pas confiance dans les dirigeants actuels, je ne pense pas qu’ils soient à un niveau suffisant pour gérer un événement de l’ampleur d’une guerre régionale ou contre l’Iran (...) Je ne crois ni au Premier ministre, ni au ministre de la Défense. Je n’ai pas confiance dans une direction qui prend des décisions basées sur des sentiments messianiques ».Ces déclarations de Yuval Diskin ont été appuyées par Meir Dagan, l’ancien directeur du Mossad, et elles font suite aux propos du chef d’état-major, le général Benny Gantz, qui a admis que l’Iran ne cherchait pas à fabriquer de bombe atomique.
Concernant cette pseudo « seule démocratie du proche orient » exemplaire, le rapporteur spécial de l’ONU pour les droits de l’homme dans les Territoires palestiniens occupés, l’américain Richard Falk, a déclaré au journal Haaretz du 29/04/12 :
« Je suis écœuré par les violations continues des droits de l’homme dans les prisons israéliennes et j’appelle le gouvernement d’Israël à respecter les obligations internationales en matière de droits de l’homme à l’égard des détenus palestiniens. Israël doit traiter ces grévistes de la faim selon les standards internationaux, y compris en autorisant les visites des familles », ajoute-t-il.

Les prisonniers réclament l’abolition de l’isolement carcéral et de la détention administrative, une disposition héritée du mandat britannique sur la Palestine qui permet l’incarcération sans inculpation ni jugement de suspects pour des périodes de six mois renouvelables indéfiniment.

Richard Falk appelle la communauté internationale à veiller à ce qu’Israël respecte les lois et normes internationales en matière de droits de l’homme dans sa façon de traiter les prisonniers palestiniens. Il rappelle dans son communiqué que depuis 1967 « quelques 750 000 Palestiniens, dont 23 000 femmes et 25 000 enfants ont été en détention dans les prisons israéliennes, soit approximativement 20% du total de la population palestinienne des territoires occupés » ( rapporté à la France cela donnerait environ 13 millions de personnes ! ).

 4 700 prisonniers politiques palestiniens dont des parlementaires, des femmes et des enfants croupissent actuellement en prison illégalement.
 2000 d’entre eux ont entamé une grève de la faim, pour certains depuis le 28 février, pour le respect de leur dignité. Ceci dans l’indifférence générale de l’Europe et le silence complice des médias.

STOP A L’IMPUNITE D’ISRAËL ! JUSTICE POUR LA PALESTINE !