18 h 30 au Local des Winners - 100 rue Loubon - Belle de Mai 13003 Marseille
(Bus : 31, 32, 33, 34, 42, 49, Métro Désirée Clary)
18 h 30 au Local des Winners - 100 rue Loubon - Belle de Mai 13003 Marseille
(Bus : 31, 32, 33, 34, 42, 49, Métro Désirée Clary)
Avec la participation de :
un représentant de B-VICE, association musicale dont était membre Ibrahim Ali,
un représentant des SOUTH WINNERS, supporters antiracistes de l’OM,
Christian Bruschi, avocat de la partie civile lors du procès des assassins d’Ibrahim Ali,
des militant-e-s de la LCR, des acteurs et actrices du mouvement antiraciste.
La réunion se terminera de manière conviviale autour d’un apéro.
Il y a 10 ans, le 21 février 1995, des colleurs d’affiches du Front National abattaient Ibrahim Ali d’une balle dans le dos dans les Quartiers Nord de Marseille. Ce jeune de 17 ans, d’origine comorienne, avait eu le malheur de passer sur le chemin des militants fascistes.
Il y a 40 ans, le 21 février 1965, un commando inspiré par le FBI assassinait Malcolm X, un leader noir américain qui appelait les jeunes des ghettos à lutter aux côtés des peuples du monde entier contre le racisme, la guerre et l’exploitation.
Aujourd’hui, le racisme est toujours là, que ce soit dans les discriminations quotidiennes, à l’embauche, au logement, à l’école, et parfois par des actes plus violents. Des cimetières juifs et musulmans ont été profanés. la police continue les controles au faciès et les tabassages dans les commissariats. Le Front National aussi est toujours là, profitant de la crise et des promesses jamais tenues des gouvernements successifs.
Depuis le 11 septembre et la guerre sans limites de l’administration Bush, les médias essaient de nous faire croire à un « choc des civilisations », entre l’Occident et le monde arabo-musulman. L’Etat français, en tant qu’ancienne puissance coloniale, continue de considérer les enfants d’immigrés comme des « non-civilisés », incapables de « s’intégrer à la République ».
Le mouvement antiraciste est trop faible en ce moment, et a du mal à s’adresser aux premier-e-s concerné-e-s : les jeunes « issus de l’immigration ». Nous vous invitons à débattre de ces questions, et à voir ensemble comment organiser la riposte.