Pas de justice, pas de paix !
Les événements qui agitent les banlieues françaises depuis près de deux semaines sont bien l’expression d’une révolte dont on ne peut nierl’aspect politique. On ne peut nier l’existence d’une situation émeutière contre des représentants ou des symboles d’un ordre social inégalitaire, raciste et oppressant qui considèrent la jeunesse des quartiers populaires comme une « (...)
Le mercredi 9 novembre 2005
Face à la révolte des jeunes issus des classes populaires, le gouvernement poursuit dans la surenchère sécuritaire et policière.
Nous savons tous que cette révolte est le fruit d’une importante dégradation sociale orchestrée par les gouvernements successifs, et concentrée dans les banlieues, depuis de nombreuses années : chômage massif, accroissement inexorable de la précarité, appauvrissement d’une (...)
Le mercredi 9 novembre 2005
"Après les provocations du pyromane Sarkozy, le gouvernement utilise le gros baton face à la violence des jeunes et nous propose maintenant une minuscule carotte : Les mesures d’exception de la période coloniale remises au gout du jour par le Gouvernement sont un terrible aveu, elles ouvrent la voie à des dérives graves et sont totalement inacceptables. Quant aux mesures sociales (...)
Le mercredi 9 novembre 2005
Le gouvernement a choisi de déclarer l’état d’urgence.
A une situation d’urgence sociale, il apporte une réponse guerrière.Il privilégie une logique d’affrontement au détriment de signes de dialogue et de médiation. Le recours à l’état d’exception signe l’impasse de la politique sécuritaire revendiquée par l’actuelle majorité.
Le danger pour les libertés publiques et la démocratie est grand.
Le décret (...)
Le mercredi 9 novembre 2005
Confronté à une révolte née de l’accumulation des inégalités et des discriminations dans les banlieues et les quartiers pauvres, le gouvernement vient de franchir une nouvelle étape, d’une extrême gravité, dans l’escalade sécuritaire. Même en mai 1968, alors que la situation était bien plus dramatique, aucune loi d’exception n’avait été utilisée par les pouvoirs publics. La proclamation de l’état d’urgence (...)
Le mercredi 9 novembre 2005
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