Les autorités chinoises ont multiplié les initiatives en vue de placer toutes les pratiques religieuses sous le contrôle de l’État, notamment par une persécution sévère des pratiquants de certaines religions, en particulier le Falun Gong.

Le Falun Gong est une discipline ancestrale spirituelle de la tradition
bouddhiste. Il comporte des enseignements moraux, une méditation et
quatre exercices doux qui sont véritablement uniques et constituent un moyen très agréable de s’améliorer sur le plan de la santé et des énergies.

Présentée et enseignée gratuitement en Chine à partir de 1992 par monsieur Li Hongzhi, le Falun Gong a très vite connu un succès national. Cette discipline qui permettait aux Chinois de retrouver leurs racines et un certain équilibre physique et mental, une certaine liberté d’esprit,
a conquis en quelques années seulement 100 millions de Chinois.

Mais le Numéro Un du régime, Jiang Zemin, a vu d’un mauvais oeil la popularité sans précédent d’une méthode bouddhiste (qui faisait ombre à l’idéologie communiste selon lui) et qui plus est était pratiquée à tous les niveaux de la société chinoise, y compris au sein du Politburo.

Le 22 juillet 1999, le Falun Gong était interdit à travers tout le pays, marquant le début officiel
d’une violente campagne (d’éradication du Falun Gong) en Chine qui s’est poursuivie sur plus
d’une décennie et qui a fait que des dizaines de millions de citoyens apolitiques ont été
considérés comme des ennemis d’État.

Jiang a déclaré que « aucun moyen n’est trop excessif » dans la campagne pour « éradiquer le Falun Gong. »
A ce jour, plus de 3.500 décès ont été documentés, la plupart suite aux tortures aux mains de policiers en
détention. Des centaines de milliers d’autres dépérissent dans des prisons chinoises et des camps de travaux
forcés, détenus de manière arbitraire. Les tortures, viols et travaux forcés sont courants. Infiltrée dans toutes
les strates de la société, la persécution est marquée par son ampleur et sa férocité.

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