pendant toute la journée à Mille Bâbords - 61, rue Consolat 13001 (métro Réformés)
pendant toute la journée à Mille Bâbords - 61, rue Consolat 13001 (métro Réformés)
Sous-payés, sans aucune sécurité de l’emploi, ayant les plus mauvaises conditions de travail.
C’est l’angoisse à chaque rentrée ou à chaque fin de contrat : excepté pour les MA (corps en voie d’extinction), toutes les autres catégories de précaires n’ont aucune assurance de réemploi, même avec une ancienneté de 3, 4, 5 ans, voire plus.
Le personnel enseignant précaire est passé du statut de MA à celui de contractuels et vacataires sans amélioration aucune : une rémunération toujours inférieure à celle des titulaires, sans accès à certaines primes pour le même travail. L’administration souhaite à court terme employer uniquement des vacataires qui ont le statut le plus défavorable, puisque ne leur ouvrant pas le droit au chômage et que seules les heures effectuées sont rémunérées : attention, il ne faut pas tomber malade ou que son bahut soit fermé pour cause d’intempéries !
La précarisation ne touche pas que le personnel enseignant, elle a même commencé par les catégories les plus fragiles que sont les ATOSS et les personnels vie scolaire : succession de contrats de surveillant à AE, d’AE à Assistant d’éducation) ouvrant à des conditions toujours plus dégradées, de salaire comme de travail. Le recours à des CES ou CEC pour assurer les tâches d’entretien des locaux se systématise dans nombre d’établissements.
Dénoncer la précarité, c’est dénoncer une attaque contre le service public d’éducation qui a besoin d’équipes stables, mais c’est aussi se dresser contre les conditions de vie qu’entraînent ces emplois précaires : peur du lendemain, risque de soumission à l’autorité. Peur qui contraint à subir sans broncher les conditions inacceptables qui sont faites aux travailleurs précaires.
Il faut sortir du leurre des solutions individuelles, type concours internes ou autres " 3ème voie " qui sont des solutions néfastes, comme on a pu le vérifier avec les emplois-jeunes. Si une minorité a pu sortir de la précarité par le haut, par le biais des concours, pour la majorité, c’est le chômage sans aucune formation après 5 ans de service.
Pour cela, il faut, remettre en avant la revendication collective de titularisation sans condition de concours ni de nationalité et se donner les moyens de la gagner.
Pour sortir du face à face éprouvant avec la précarité, retrouver le chemin du combat collectif,
la CNT Education et Sud Education proposent un stage syndical d’une journée pour se retrouver autour de cette question.
Venez discuter, échanger, mieux connaître vos droits et construire les luttes à venir : Le mercredi 9 mars à Mille Bâbords (61, rue Consolat, métro Réformés) pendant toute la journée.