Une tribune pour les luttes

Soutien aux familles Rroms chassées du terrain des Créneaux (Voir plus bas l’historique et les témoignages).

Énième expulsion : la circulaire interministérielle du 26 août toujours pas appliquée !

Aucune pitié, aucune humanité, aucune solution pérenne de la part de notre gouvernement et de nos diverses "autorités" marseillaises.
Un nouvel encouragement à la "chasse" généralisée aux Rroms.
Dans quels temps vivons-nous ou voyons nous revenir...

Article mis en ligne le dimanche 7 octobre 2012

ALERTE mardi 2 octobre 10h.40
Expulsion en cours bd Vintimille/Roger Salengro (au niveau du 228) métro Bougainville
11. 30 les familles sont toujours là ... sur le trottoir !

Expulsion ce matin mardi : les familles se retrouvent sur le trottoir, sans savoir où elles vont se retrouver ce soir, comme d’autres qui campent - avec ou sans tentes - avec leurs enfants sur les trottoirs de Marseille, ville d’accueil.


Lundi 1er 17 h : Les familles sont toujours sur le parking. Préfecture, journalistes, police aussi. Ceux qui peuvent y passer pour relayer les soutiens !!

http://videos.tf1.fr/infos/2012/une...


Le point mobilisation lundi 1er à 18h :


Med’in Marseille

Vidéos

Acte I. Explusions de Rroms aux Créneaux : La version des habitants...

Publié le 2 octobre 2012

par Ahmed Nadjar

http://www.med-in-marseille.info/sp...

Acte II. Sur la route les Rroms expulsés font un petit "créneau" dans une voie de garage !?

Publié le 2 octobre 2012

par Ahmed Nadjar

http://www.med-in-marseille.info/sp...

Acte III : Le Rrom fini-parti organisé par l’Etat et la Mairie

Publié le 3 octobre 2012

par Ahmed Nadjar, Henda Bouhalli

http://www.med-in-marseille.info/sp...


La Marseillaise

http://www.lamarseillaise.fr/societe-quartiers/attiser-ou-calmer-28096-2.html

02-10-2012

Autour des familles roms, la patate était chaude, elle brûle aujourd’hui. Tison en main, la Ville de Marseille le tend à la préfecture pour l’évacuation du dernier refuge.

«  Des horreurs comme ça, ils en vivent tous les jours. » Cet associatif n’a pas tort mais si l’incendie des Créneaux a fait couler de l’encre, c’est qu’on en est arrivé à un point limite des consciences, qui s’emballent là où le débat institutionnel n’a jamais vraiment eu lieu.
« On va encore partir aujourd’hui ? », s’inquiète Sonia, 7 ans, au milieu du petit parking du boulevard Vintimille. Larissa, 10 ans, déscolarisée de l’école de Bougainville depuis l’été dernier, faute d’adresse fixe, la rassure : «  Non, le monsieur de l’association a dit qu’ici, les gens ne viendront pas avec le benzine et les pistolets. » Mais Sonia reste boudeuse : «  Ils ont brûlé tout le manger. » Plateau de l’Arbois, rue Zoccola, bd de Plombières... ces familles n’en sont pas à leur première expulsion. D’ordinaire, ce sont les forces de l’ordre qui « évacuent ». Mais depuis dimanche, les forces de l’ordre font le relais pour protéger le squat d’une éventuelle nouvelle agression de voisinage.
Jeudi dernier, ils ont fui leur campement aux Créneaux sous les menaces d’habitants très hostiles. Après des heures d’errance, c’est dans le local commercial désaffecté d’un concessionnaire auto que cette quarantaine d’hommes, femmes et enfants ont trouvé refuge. «  Trois adultes vont déposer plainte pour ces faits », indique un membre de Rencontres tsiganes, relevant : «  Les réprimandes des autorités sont bien légères. » Le parquet se contentant de noter « aucun élément ne prouve pour l’heure que des faits de violence physique ont eu lieu ».

(...)

Myriam Guillaume


Seule réaction des autorités pour trouver une solution pour ces familles :

"La Provence" lundi 01 octobre 2012 à 12H22

Caroline Pozmentier, adjointe au maire de Marseille déléguée à la sécurité, demande l’évacuation des Roms installés sur le parking d’un établissement public. "Ce dimanche 30 septembre, la municipalité a constaté qu’une quarantaine de Roms s’est installée sur le parking de l’Etablissement Public Foncier (EPF) Paca, situé au 3 Boulevard Vintimille dans le 15e arrondissement et géré par la Ville de Marseille dans le cadre d’une convention multi-sites, déclare-t-elle. La Ville de Marseille a donc immédiatement porté plainte, agissant ainsi dans le délai de flagrance des 48 heures permettant l’évacuation du camp par les forces de l’ordre, comme le prévoit la loi. Je demande au préfet des Bouches-du-Rhône d’évacuer sans attendre cette installation illicite, dans le délai de flagrance."


21 h Les familles ont l’autorisation par la police, qui a parlementé avec le propriétaire du lieu, de rester jusqu’à demain matin. Ils devront repartir car ni le propriétaire ni les voisins ne comptent qu’ils restent un moment de plus... Les lieux quand ils les auront quittés seront plus propres qu’avant leur venue, ils ont balayé, nettoyé, jeté tout ce qui trainait dans la cour. Pour une nuit sur un sol dur.


15h.30 La police est là et "attend les ordres". Il est donc important d’être nombreux.

13h.30 Les familles Rroms chassées par des habitants de la cité des Créneaux qui ont incendié leur campement jeudi dernier, en errance depuis, sont en train d’investir des locaux vides pour se poser et s’abriter (une quinzaine d’enfants dont un bébé de 2 mois), à l’angle du bd Salengro et du bd Vintimille, face à La Provence. Métro Bougainville.

Quelques personnes les accompagnent.
Il faut qu’un maximum de citoyens-nnes viennent sur place les soutenir.


Roms : de refuge en refuge

En deux ans, les Roms qui ont été expulsés jeudi par des habitants de la cité des Créneaux à Marseille ont subi 17 expulsions.

http://fr.news.yahoo.com/marseille-...

Les hommes fument sous la pluie, les femmes et les enfants s’abritent tant bien que mal dans un hangar désaffecté : les Roms qui ont dû quitter jeudi soir un terrain du nord de Marseille sous la pression d’habitants hostiles ont trouvé dimanche un énième point de chute précaire.

Le groupe d’environ 40 adultes et 15 enfants s’est installé dimanche à la mi-journée dans les locaux à l’abandon d’un concessionnaire automobile, à la lisière des 3e et 15e arrondissements dans la ville. Depuis leur départ précipité jeudi soir de la cité des Créneaux (15e arrondissement), ces familles roumaines erraient dans la ville, à la recherche d’un abri ou d’un terrain.

Il faut soulever un pan de tôle pour pénétrer dans le hangar, dont le sol est jonché de cartons et de vieux papiers. Ni sanitaire ni même point d’eau à disposition dans ce bâtiment nu, mais pas de riverains à proximité non plus pour se plaindre de la présence des Roms. [1]

"On n’a pas de couvertures et d’habits de bébé, ils sont restés aux Créneaux, et on n’a pas de nourriture non plus", déplore Ristas Daciana, jeune femme de 16 ans, jupe longue et foulard noué sur la tête, son bébé de trois mois sur la hanche.

(...)

"On est des ferrailleurs, pas des voleurs. On n’avait pas de problèmes avec le propriétaire (du terrain, NDLR) ou avec la police. On avait donné notre parole qu’on ne volerait pas, qu’on ne causerait pas de problème", insiste Roska Dinesko.

"Les habitants étaient physiquement menaçants, des gens ont vu des bidons d’essence", raconte-t-il.

"Qu’ils aient appelé eux-mêmes le 17, ce n’est pas anodin", souligne Caroline Godard, de l’association Rencontres tsiganes. "Il faut faire le clair sur cette affaire", estime-t-elle.

(...)

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Notes

[1Les riverains, sans doute après le départ du journaliste, ont manifesté de l’hostilité. note de mille babords

[2Les riverains, sans doute après le départ du journaliste, ont manifesté de l’hostilité. note de mille babords

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