Cette Constitution Européenne est compliquée et illisible pour le commun des citoyens (800 pages dont 448 articles et plus de 500 pages d’annexes et explications confuses !).

Elle n’a été rédigée ni pour le peuple ni par des représentants élus, mais par quelques technocrates dirigés par Giscard, qui estime même que les électeurs ne la liront pas !

Mais si le oui l’emporte cette Constitution primera sur la notre, les lois du marché primeront sur celles de la solidarité.

Les élites dominantes, qui y voient des possibilités de s’enrichir un peu plus, font une propagande permanente pour le oui.

Par contre, les simples citoyens, dont cette Constitution ignore les besoins, vont subir une nouvelle dégradation de leur situation :

La concurrence érigée en valeur suprême entraînera une régression sociale sans fin. Chaque pays voudra attirer les investisseurs, en baissant les salaires, les retraites et les acquis sociaux. Le Oui débouchera sur plus de délocalisations, plus de chômage et plus de précarité.
La toute puissance du marché libre rognera les droits collectifs dans les pays où ils existent encore (Les droits au travail, au logement, à un revenu minimum vont reculer, les Services Publics vont être privatisés et leurs prix vont s’envoler.)

Le pouvoir de la Banque Centrale (inscrit dans la constitution) et celui des marchés primeront sur la démocratie : choisir une autre politique économique deviendra impossible.

La défense Européenne sera confiée à l’OTAN (alliance dirigée par les ... américains) ce qui interdira toute idée de défense indépendante !

L’égalité homme / femme est seulement définie comme un objectif et non pas reconnu comme un droit fondamental.

C’est pourquoi, ceux qui veulent une Europe sociale, une Europe démocratique et une Europe de paix doivent se mobiliser pour rejeter cette Constitution.

Habitants du quartier, informez vous (Nous distribuons les articles les plus importants), venez débattre avec nous.
Citoyens si vous êtes convaincus, signez nos pétitions et rejoignez le collectif que nous avons constitué sur le quartier pour faire campagne pour le « NON ».

Face aux moyens énormes des partisans du Oui, nous n’avons que notre engagement personnel, nous avons besoin de vous !

Nous avons besoin d’Europe. Mais, « la constitution européenne » que l’on nous demande d’avaliser est totalement organisée autour d’un principe unique : le marché, la généralisation de la concurrence. Voter « oui » ou s’abstenir serait nous condamner au libéralisme à perpétuité, à un saccage social généralisé !

Ce sont déjà ces politiques qui autorisent et, demain, développeraient :
 l’attaque contre les services publics avec, à terme, leur privatisation partielle ou totale,
 l’allongement de la durée du travail et sa flexibilisation, la baisse du pouvoir d’achat, les délocalisations,
 la régression sociale telle que Chirac-Raffarin la mènent sur les retraites, l’éducation et la sécurité sociale.

En outre, le « traité constitutionnel » adopté par les chefs d’Etat et de gouvernement
 ouvre la voie à une politique militariste subordonnée à l’OTAN,
 refuse l’égalité des droits à ceux qui résident en Europe sans posséder la nationalité d’un Etat membre,
 remet en cause le principe de laïcité,
 écarte sciemment les citoyens de toutes les grandes décisions.

Il est urgent de donner à l’Europe de nouvelles fondations qui
 l’émancipent du capitalisme financier, de la course au profit à tout prix,
 la réconcilient avec le progrès social, un développement soutenable, la coopération solidaire,
 portent la paix sur une planète déchirée par les guerres.

Dans la suite de l’appel Copernic et de l’appel des 200, nous appelons toutes celles et tous ceux qui se reconnaissent dans ces valeurs à nous rejoindre !

• NOM et Prénom
• Qualité (association, syndicat, parti, quartier ou profession...)
• Signature
• Contact (mel de préférence)

Christian Carre (Journaliste à la Marseillaise), Nadjib Touaibia, Mireille Mavrides (PCF), Lucienne Gay (Syndicaliste CGT), Christian Valsant (Syndicaliste CGT intérimaire), Christian Garnier (Syndicaliste Sud à la Poste), Romain Venaruzzo (LCR, intermittant du spectacle), Simone Fasano (responsable de gestion sociale, Jacques Fasano (citoyen), Christiane Jacob (assistante sociale), Béatrice Huret (médecin), Brigitte Grenier (fonctionnaire), Christine Mendelsohn (Bureau exécutif du Parti de la Gauche Européenne), Emmanuel Semanou (Survie), Maurice Vial (Collectivité territoriale), Céline Acker (CADTM), Saïd Ahmed Saïd Mohammed (militant Survie 13, Educateur spécialisé), Jean Nicolas (LCR), Dollinger Sandrine (Professeur des écoles), Poilroux Claire (Infographiste), Weiser François (simple citoyen), Raphael Granvaud (LCR), Christelle Baunez (Chercheuse, ATTAC Marseille), Janine Bouvat (ATTAC Marseille), Denys Piningre (Habitant du centre), Jean-Luc Hebrard (citoyen), Patrick Borg (Informaticien, ATTAC), Olivier Agullo (Enseignant-chercheur à l’université de Provence, Vert), Mireille Ansaldi (Chercheuse CNRS, Castellane), Estelle figlionlos (citoyen), Jean-Marc Segay (Fonctionnaire syndicaliste CGT), Armelle Chevassu (sans profession), Sophie Genet (citoyen), Jacqueline Saussois (citoyen), Arnaud Pilon (citoyen), Madeleine Lemaire (citoyen), Mosconi (citoyen), Valentine Verne (citoyen), Mauricette Cadier (citoyen), Hegoburu Jean-Marie (artiste), Allain Bernard (militant FSU), Noguer Joelle (militante à Survie 13), Pano Angeline (enseignante), Cavallo Marion (militante LCR, Educatrice), Attia Elodie (enseignante), Otéro Maruja (enseignante), Marié Armelle (enseignante), Pierre Gondard (enseignant), Sophie Périllard (architecte), Maurice Lecomte (retraité), Joseph Léonetti (retraité éducation nationale), Aminata Diouf (sans papier), Frank Boirin (PCF), Arafat Balegh (PCF), Jacqueline Degrandmaison (journaliste), Fanny Coche (enseignante), libraire l’odeur du temps...

Le comité centre ville pour le non au projet de constitution européenne

Contact : 06 18 02 18 00
centreville.non chez free.fr