Une tribune pour les luttes

"Ayraultport" de Notre-Dame-des-Landes

Grand succès de la manifestation de réoccupation du 17 novembre 2012

40.000 participants , de tous âges et de tous horizons, ont affirmé radicalement leur opposition au projet d’aéroport.
"Contre l’aéroport et son monde, seule la lutte décolle".

Article mis en ligne le mercredi 21 novembre 2012


A Marseille

Samedi 17 novembre, jour de la manifestation nationale contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, le comité de soutien marseillais a installé une grande banderole sur le pont du cours Lieutaud, pendant qu’une autre partie du comité de soutien était monté sur place à la Z.A.D. (Zone à Défendre).

Cliquez pour agrandir et mieux lire

Marseille le 17 novembre 2012

Photographié le 21 novembre à Marseille :


Précisions sur la réoccupation de la zad, les nouvelles bâtisses et les menaces de la Préfecture.

lundi 19 novembre 2012

Ce samedi, après 3 semaines d’expulsion, nous étions plus de 30 000 pour réoccuper sur la ZAD. Dès l’arrivée de la manifestation, 5 bâtisses pré-construites ont commencé à s’édifier : un espace de réunion de 80m2, une cantine, 2 dortoirs, un bloc sanitaires et un atelier. Ce lundi encore les travaux continuent. Grâce à une somme d’ingéniosités, de savoir-faires communisés et de chaînes humaines interminables pour amener les tonnes de planches, poutres, tôles, et pailles nécessaires, les constructions ont été véloces. Le résultat coupe le souffle et laisse de grand sourires sur les visages. Pour fêter ça et inaugurer un peu, un apéro est proposé ce lundi à 17h sur place.

Rappelons que ces nouveaux bâtiments collectifs sont appelés à devenir un carrefour pour les opposant.e.s et une antenne pour organiser la résistance aux chantiers de l’aéroport.

La préfecture, qui ne perd pas le nord, a annoncé dès samedi que ces nouvelles cabanes "avait vocation à disparaître". Pourtant, le terrain sur lequel se sont effectuées les principales reconstructions est prêté par un propriétaire, opposé à l’aéroport et en cours d’expropriation. Il ne peut donc juridiquement y avoir d’expulsion de ces cabanes sans une mise en oeuvre par la Préfecture de procédures longues et liées au code de l’urbanisme. Nous tenions à préciser à toutes celles et ceux qui sont venus réoccuper samedi que, même selon leurs lois, ces cabanes ne peuvent subir de destructions à court terme.

En parallèle à ces grandes constructions, de nouvelles cabanes et espaces de vie se reconstituent sur des terrains squattés appartenant à Vinci. Toute la semaine, des maisons dans les arbres vont venir se nicher de nouveau sur les hauteurs de la forêt de Rohanne.

Que ce soit sur des terrains prêtés ou squattés, nous appelons à défendre ensemble chaque cabane avec toute la détermination nécessaire.

Si ils nous expulsent, on résiste, on revient !


Notre-Dame-des-Landes : les vandales, c’est pas nous
http://www.article11.info/?Notre-Da...

avec de nombreuses photos de la reconstruction samedi et dimanche.


Récit de la manif de réoccupation et photos
https://zad.nadir.org/spip.php?article615

Manif de tête
cortège des tracteurs
l’interminable cortège
La reconstruction à la chaine

Communiqué de presse - 17 novembre 2012 - 20h

"Contre l’aéroport et son monde, seule la lutte décolle"

Aujourd’hui, environ 40 000 personnes, de tous âges et de tous horizons,
ont affirmé radicalement leur opposition au projet d’aéroport. La taille
du cortège était telle que lorsque les premiers sont arrivés sur le lieu
de la reconstruction, après 5 km de joyeux défilé, de nombreuses personnes
attendaient encore de pouvoir partir du bourg de Notre-Dame-des-Landes !
Ce sont aussi 400 tracteurs, des batucadas et orchestres, des armées de
clowns, des centaines de drapeaux arborant un avion barré, et 1001 slogans
et pancartes qui ont traversé le bocage.

Tout l’après-midi, toutes et tous se sont activé-e-s autour de la
construction d’une salle collective, d’une cuisine, de blocs sanitaires et
de plusieurs autres installations à l’heure actuelle bien avancées. A
proximité des chantiers, le champ d’accueil est entré en effervescence :
montage des chapiteaux, des cuisines, de mobilier, prises de parole de
luttes d’ici et d’ailleurs, échanges, etc.

Cette très large mobilisation témoigne une fois encore de l’échec des
tentatives de division et renforce la détermination de toutes et tous à
lutter contre la construction de cet aéroport et contre tous les projets
qui s’inscrivent dans la même logique. La force collective qui se dégage
de ce moment confirme que la lutte ne s’arrêtera pas là. Dès demain et
dans les semaines à venir, les constructions et discussions vont se
poursuivre. Tout sera fait pour entraver l’avancée des travaux.

La réoccupation de la ZAD a commencé !
L’aéroport ne se fera pas !

Contact presse : 06 38 17 36 19
zad.nadir.org


Par mail :

De retour de la manif à 16hs30 et la Préfecture annonce 13000 personnes. soit !

Je mes suis garé à 11hs 2O, près du carrefour des Ardillières, situé proche du lieu de réoccupation ( prises de paroles, installations des habitats et animations..).

A 11hs30, la tête de la manif y arrivait, en rang serré devant et après moult tracteurs chargés de manifestants et de matériels.

Lorsque j’ai quitté la manif à 15hs 40 dépassés, cela continuait à arriver. Au compteur çà fait 4hs, donc 240 minutes !

En comptant 5 personnes à la seconde, cela fait 300 personnes à la minute : 18000 à l’heure.

4 heures= 72000 personnes, sans compter les nombreusEs qui n’ont pas atteint cet endroit pour ne pas rater le car de retour garé à 4 ou 5 kilomètres.

Comme d’habitude, certains médias relaient docilement les chiffres officiels

à 18hs 30 sur france info : 40.000


Pour suivre la manifestation en direct.

http://actualutte.com/livenddl/

A partir du bourg Breton de Notre-Dame des Landes, une marée d’hommes et de tracteurs a déferlé sur le site prévu pour le projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes. Les organisateurs estiment l’affluence à 40.000 manifestants et 500 tracteurs. La préfecture estime l’affluence à 13.500 personnes.

- 12h40 : la tête de manifestation se trouve vers le chemin de suez, les derniers participants sont encore à Notre-Dame-des-Landes où se trouve encore 400 tracteurs.

- 14h00 : La préfecture revoit ses chiffres à la hausse (2000 !) et annonce la présence de 13 500 personnes sur le site. Les organisateurs parlent quant à eux de 30 000 manifestants.

- 14h10 : Les travaux de reconstruction d’abris et de lieux d’occupation viennent de commencer sur place.

- 14h40 : La construction de bâtiments a commencé dans la forêt de Rohanne. Des chaînes humaines de plusieurs centaines de mètres de long acheminent le matériel : c’est un village qui est en train de se construire en plein centre de la forêt !

- 15h15 : Sur place, des opposants se succèdent à la tribune. Des opposants allemands à un projet de tunnel sont venus parler de leur lutte.

- 15h30 : les prises de parole sont retransmises en direct sur Radio Klaxon (107.7 FM)

- 15h45 : les tracteurs viennent d’arriver et commencent à décharger le matériel qu’ils amenaient

- 16h00 : Les manifestants construisent un second village avec des toilettes sèches. Le champs et les chemins sont couverts par des chaines humaines qui amènent du matériel, le tout sous une pluie battante. A la tribune des opposants à un incinérateur de Clermont-Ferrand prennent la parole.

- 18h30 : sur le site de reconstruction, la grande cabane de discussion et la cuisine ont déjà leur charpentes et une bonne partie de leur murs de montés. Le dortoir et les sanitaires avancent aussi, et plusieurs plus petites structures fleurissent. Sur le champ d’arrivée de la manif, chapiteau et marabouts sont montés pour accueillir la bouffe, le bar et la scène ouverte de ce soir.


Point à la mi-journée

https://zad.nadir.org/spip.php?article611

samedi 17 novembre 2012, par zadiste

Les premières arrivées se sont déroulées hier, plus de 600 personnes dans le grand chapiteau pour la réunion d’information, plus de 1000 personnes dans le camping, la fête au Rosier, entouré des tracteurs installés pour la défense de la maison... L’ambiance est surréaliste, des groupes de personnes assises sur les chemins et dans les champs à parler, des voitures et des vélos qui arrivent sans cesse.

Dans la nuit de vendredi à la ZAD, il y a plein de lucioles dans la nuit, mais ce sont pas des flics ! Ce matin à 8h50, un cortège de 1500 personnes part du campement au Rosier pour rejoindre NDDL, arrivée à 10h30 face à la Maison des Association, où est prévu le rassemblement.

Sur la façade de la mairie, une banderole : Veni, Vidi et pas Vinci. Sur la route des Ardillères, « Récupérateurs et récupératrices de toutes les couleurs, allez voir ailleurs », des pancartes et des bonhommes réalisés par les gaminEs du coin sont fixées partout sur les bords des routes de la ZAD, et dans le bourg, les 150 vélos de la vélorution, des cars et des voitures de partout, plus de 400 tracteurs dont certains chargés des matériaux destinés à la construction, un afflux ininterrompu de gentes qui provoque des embouteillages dans toute la zone et sur les voies express qui passent à proximité.

Après une première prise de parole des occupant.e.s à l’origine de l’appel à la réoccupation, le cortège part à 11h, direction le lieu de la reconstruction, situé au milieu de la ZAD. Des clowns, des enfants, des vieux, de la musique et plein de chouettes slogans et pancartes faites maison, avec en tête la banderole : « Contre l’aéroport et son monde, seule la lutte décolle ! ». Surtout, beaucoup de drapeaux de la lutte, et très peu de drapeaux d’organisation, comme demandé par l’AG. Merci de nous avoir entendus, c’est tellement plus beau !

L’humeur est bonne, les gens discutent et chantent, boivent des coups sur le chemin, pas un flic à l’horizon. La manifestation arrive sur le site à 13h. A l’heure où nous écrivons (15H), des personnes continuent d’arriver à Notre-Dame des Landes, et on commence à parler de 40 000 manifestants !


Ecoutez radio klaxon, sur 107.7 OU sur l’Internet streaming : Http ://radioklaxon.radio12345.com
il y a temps en temps de soucis avec le stream, mais ca revient

- si vous êtes bloqués sur la route autour de NDDL ( barrage policier) : prévenez le 06 31 80 49 54
- si vous êtes témoin ou victime d’interpellation : contactez la legal team : 06-75-30-95-45 ( à prévenir aussi quand on sort d’interpellation...)
- en cas de besoin, équipe médic : 06 43 28 15 97


Marseille : prochaine réunion 15 novembre 20 h à l’Équitable Café, 54 cours Julien, 13006 pour préparer la journée de soutien du 17 novembre

mercredi 14 novembre 2012

L’ACIPA appelle à la manifestation de réoccupation du 17 novembre 2012

L’ ACIPA constate que, en Loire-Atlantique et partout en France, les comités de soutien se sont multipliés dès le début des grandes manœuvres d’expulsion conduites sur le site du projet d’aéroport. L’Etat et AGO/Vinci voulaient vider la zone mais n’ont fait que multiplier le nombre de ses occupants et renforcer la solidarité entre les opposant-e-s.

L’ACIPA appelle à venir massivement ce samedi rejoindre le cortège qui partira du bourg de Notre Dame des Landes à 11h en direction des Ardillières (autre point de rendez-vous possible).

Concernant l’agression du vigile, l’ACIPA, n’ayant pas de nouvelles précises et constatant des contradictions dans les informations données par le Préfet, ne peut que condamner toute violence sur des personnes. Ce qui a motivé un tel acte n’est, peut être, qu’une nouvelle tentative de division des opposants à un moment où la lutte se renforce et dérange au plus haut niveau.

Au vu du nombre important de manifestants attendus sur le site ce samedi, l’ACIPA conseille vivement l’organisation de co-voiturage.

http://acipa.free.fr/
http://zad.nadir.org/


14 novembre 2012

— Sur la manifestation de réoccupation du 17 novembre –

Communiqué de l’assemblée d’organisation de la manifestation du 17 novembre

- Objectifs de la manifestation

Malgré la destruction des maisons et cabanes, les attaques policières, ont
été loin d’affaiblir le mouvement. Depuis quelques semaines la Préfecture
et certains dirigeants politiques multiplient les tentatives de division
et de stigmatisation. Néanmoins la résistance sur le terrain a permis de
rallier largement autour d’une opposition radicale au projet d’aéroport.
Au-delà de la ZAD, la lutte prend une ampleur nationale et atteint un
tournant avec, en quelques semaines, la constitution d’une trentaine de
nouveaux comités locaux contre l’aéroport. Des actions et manifestations
de soutien ont été organisées de manière quotidienne un peu partout en
France.

Malgré la mobilisation de centaines de policiers pendant 3 semaines, ils
n’ont pas réussi à vider la zone menacée. Le 17, nous voulons marquer plus
fortement encore qu’on ne leur laissera pas le terrain. Le 17 nous nous
retrouverons pour construire ensemble et rapidement, un espace
d’organisation et de lutte. Nous voulons faire de ces nouvelles bâtisses
collectives un carrefour pour les opposant.e.s, un point de départ pour de
nouvelles occupations, une antenne pour organiser la résistance aux
travaux à venir.

Le 17 novembre, il ne s’agira pas d’une simple manifestation mais d’une
action collective qui s’inscrit dans une temporalité plus longue. Nous
invitons tous les participants qui le peuvent à rester pour le week-end et
même au-delà, ainsi qu’à revenir régulièrement dans les semaines à venir.

- Précisions sur le déroulement et l’état d’esprit de la manifestation

L’objectif premier de la journée du 17 novembre est bel et bien d’aller
reconstruire, et non pas de s’affronter avec la police. A ce titre, tout
un chacun, quel que soit son âge et sa mobilité est invité à venir
participer à cette grande manifestation populaire. Nous sommes confiant
quant au fait d’arriver à notre objectif. Au vu de la mobilisation massive
autour de cette manifestation et de notre détermination, nous estimons
qu’il commettraient une erreur regrettable en essayant de nous en
empêcher. Le Préfet lui-même a récemment indiqué que les forces de l’ordre
ne pouvaient contrôler réellement ces 2000 hectares de bocage !

- Qui organise cette manifestation ?

L’appel à réoccuper en cas d’expulsion avait été lancé il y a plus d’un an
par des occupant-e-s- et collectifs solidaires au niveau national. La
manifestation du 17 novembre est organisée par une assemblée générale qui
s’est constituée il y a 3 semaines dans la foulée de la 1ière vaque
d’expulsion. L’assemblée d’organisation réunit à Nantes plus de 200
personnes toutes les semaines. Elle fédère, sur une base d’organisation
horizontale, des habitant-e-s et paysans et des personnes de divers
horizons, affilié ou non à des collectifs, associations, comité locaux,
syndicats... Contrairement à ce qui est dit dans un certain nombre de
grands médias, il ne s’agit donc pas d’une manifestation organisée par
EE-LV...

L’aéroport ne se fera pas.

Ils veulent vider la ZAD, on reste...


Accueil

Un camp d’accueil sera ouvert dès jeudi soir près des Rosiers (commune de Vigneux-de-Bretagne, voir http://zad.nadir.org/spip.php?article553). Il y aura des cantines collectives pour manger, des chapiteaux chauffées et de la place pour poser sa tente.

Vendredi 16 à 19h, un point info sur tout ce qu’il faut savoir sur la manif aura lieu sur le camp.

A partir de samedi, un autre camp se mettra en place à proximité du terrain réoccupé.

A prévoir avant la manif

Durant la manifestation, radio klaxon émettera en live, donnera toutes les informations utiles et relaira les prises de paroles sur 107.7 FM. Prenez votre radio portative !

On vous invite à prendre des outils pour participer au défrichage (gants, faucilles, etc.) et à la construction (marteaux, scies, visseuse, vis ou clous).

Déroulement de la manifestation

L’objectif premier de la journée du 17 novembre est bel et bien d’aller reconstruire un lieu de lutte et d’organisation sur la ZAD, et non pas de s’affronter avec la police. A ce titre, tout un chacun, quel que soit son âge et sa mobilité est invité à venir participer à cette manifestation populaire. Nous sommes confiant quant au fait d’arriver à notre objectif. Au vu de la mobilisation massive autour de cette manifestation et de notre détermination, nous estimons qu’ils commettraient une erreur regrettable en essayant de nous en empêcher. Le préfet lui-même a récemment indiqué que les forces de l’ordre ne pouvaient contrôler entièrement la zone !

Néanmoins, en cas de barrages filtrant, contrôles, blocages de véhicules, bus ou personnes en amont, nous invitons les personnes concernées à ne pas se laisser décourager inutilement. Il est possible dans ce cas de se regrouper pour passer ensemble. Il est possible aussi de prévenir la communication externe de la manif (06 31 80 49 54), qui relaiera l’information pour que du soutien soit apporté. Si des personnes pour une raison ou pour une autre n’arrivaient pas à rejoindre la manifestation, un rv alternatif est donné à par‪tir de 14h devant la Préfecture de Nantes...

Par ailleurs, l’assemblée générale d’organisation souhaite une manifestation populaire. Il s’agit de privilégier pancartes et slogans en lien avec la lutte et de limiter les drapeaux d’organisation, auxquelles on demande de ne pas faire de bloc. Un drapeau commun représentant la lutte anti-aéroport sera disponible.

Un point presse aura lieu samedi 17 à 10h à Notre-Dame-des-Landes. Un autre point presse sera mis en place près du lieu de réoccupation.

Programme du week-end Vous êtes tou-te-s invitées à rester le week-end et plus si possible.

Samedi soir il y aura une scène ouverte sur le lieu d’arrivée de la manif. Dans le week-end, il y aura des discussions, des débats et des ateliers, avec notamment des actions de plantation d’arbres dimanche. Le programme est en cours de préparation et sera précisé sur place. Les constructions se poursuivront aussi.

Une assemblée aura lieu dimanche à 10h30 sur le lieu de la réoccupation pour parler des perspectives de ce lieu et des suites du mouvement.

Pour participer à la préparation Pour participer au montage de ce camp d’accueil, rendez-vous jeudi à 10h.

C’est toujours bienvenu de venir participer aux tractages mercredi et vendredi à 11h30 (rendez-vous à B17, 17 rue Paul Bellamy à Nantes) et aux collages mercredi et jeudi à 20 à (même lieu).

Pour en savoir plus... Toutes les infomations sont en ligne sur le site web http://zad.nadir.org/, rubrique "Manifestation de réoccupation du 17 novembre". D’éventuelles nouvelles infos seront publiées sur ce site web
http://zad.nadir.org/spip.php?article601


A PARIS

Cars unitaires pour Notre-Dame des landes

Ces cars unitaires sont organisés dans le cadre du collectif local IDF. Pour permettre à un maximum de monde de se rendre sur place, ces cars sont à prix libre sachant que le tarif normal serait d’environ 50€ (pour les samedi) à 70€ (pour le vendredi). Plusieurs organisations membres du collectif participent au financement des cars.

Départ samedi matin retour samedi soir

Aller : rendez-vous 6h Place d’Italie – arrivée vers 11h30 sur place.
Retour : rendez-vous à 18h pour un retour vers minuit à Paris.
Il est impératif d’être là à 6h si nous voulons arriver à l’heure à la manifestation dont le rendez-vous est à 11 heures.

Départ vendredi retour dimanche

Aller : rendez-vous vendredi soir à 18h Place d’Italie – arrivée vers minuit sur place.
Retour : rendez-vous dimanche à 13h pour un retour en début de soirée à Paris.

Inscription
L’inscription est obligatoire pour nous permettre de gérer au mieux les cars. Pour vous inscrire, envoyez un mail à cette adresse : solidaires-paris chez wanadoo.fr en précisant : noms, appartenances si vous en avez, trajet choisi.
Des tickets seront remis à chaque inscrit au moment du départ. Nous ferons en sorte de faire monter un maximum de monde dans chaque car, en tenant compte de l’ordre d’inscription alors inscrivez-vous vite !

Informations pratiques
NDDL, c’est la campagne humide ! prenez vos bottes imperméables et parapluies !
Prévoyez d’être autonomes : apportez votre nourriture et, pour ceux qui vont dormir sur place, vos couchages et tentes. Des salles sont prévus pour l’hébergement à Notre-Dame des Landes et au Vigneux, mais nous ne pouvons garantir qu’il y en aura pour tout le monde.
Les matériels seront acheminés par d’autres moyens, évitez d’en apporter dans les cars.
Évitez, surtout, d’apporter des matériels pouvant être considérés comme des armes par destination, histoire qu’on ne fasse pas bloquer bêtement par un contrôle.
Une fiche « pratique » sera remise à chaque personnes avec les diverses infos et un plan.
Il y aura des responsables dans chaque cars, qui pourront communiquer entre eux pour gérer au mieux le trajet, notamment d’éventuels, mais peu probables, blocages.

Tout le monde pourra s’y retrouver : ceux qui veulent apporter leur soutien en manifestant et ceux qui veulent contribuer aux constructions sur place.

Venez nombreux !

— 
Toutes les informations sur notre groupe à la MJC :
https://sites.google.com/site/amaph...

notre groupe de discussion :
http://groups.google.fr/group/amap-des-hauts-de-belleville/


Communiqué de presse

13 novembre 2012

Nous apprenons aujourd’hui par la presse qu’un vigile aurait été agressé
dans la nuit du 12 au 13 novembre par un groupe d’une vingtaine de
personnes, devant le lieu-dit la Pointe. Parce que ce lieu était récemment
encore occupé et qu’il a été muré depuis le début de la vague d’expulsions
le mardi 16 octobre, la Préfecture s’est empressée de dénoncer une action
des opposants. Elle en a profité pour ressortir son sempiternel discours
de dissociation entre opposants historiques et nouveaux venus présumés
violents.

Nous voulons rappeler que sur le terrain cette dissociation n’existe pas
et que c’est toutes et tous ensemble que nous luttons contre ce projet
d’aéroport. Nous voulons également rappeler que jusqu’ici toutes les
actions de solidarité effectuées en lien avec la lutte de la ZAD ont été
revendiquées. Ca n’a pas été le cas pour l’action de cette nuit. Pour nous
il est donc impossible de nous prononcer dessus en l’état.

L’hypothèse d’une manipulation est pour nous envisageable, cette action
tombant parfaitement pour détourner l’attention de ce qui reste
l’essentiel : la préparation de la manifestation de ré-occupation du 17
novembre, et d’une manière générale l’amplification de la lutte contre le
projet d’aéroport.


Par mail

Bonjour à vous, Parisiennes, Parisiens, et gens de partout,

Voilà un petit mot en direct de Loire-Atlantique, vous savez, ce département d’irréductibles Bretons (si si !) où quelques fous, bientôt rejoints par de plus en plus de camarades, se sont mis en tête de ne pas laisser bétonner 2000 ha de terre agricole. Une surface censée se transformer en un immense aéroport… sachant qu’à quelques dizaines de km de là, existe déjà une telle structure.

Bref, ces quelques lignes pour vous livrer mon témoignage, celui d’une fille "normale", qui a suivi cette histoire depuis quelques mois, et qui au fil du temps, a commencé à aller à des réunions, à lire des articles, à discuter avec les gens. Et à se dire qu’il y avait beaucoup de choses qui clochaient là-dedans, dans ce qu’on voulait bien nous dire officiellement, et dans ce qu’on apprenait quand on se penchait sur les études faites par une société indépendante, quand on écoutait les témoignages des pilotes de ligne (qui affirment que l’aéroport actuel est moins dangereux que celui de Nice, notamment…). Cela, c’est sans parler de l’aspect environnemental… A l’heure où la population augmente sur Terre, où il va bien falloir la nourrir, de préférence avec des fruits et des légumes (notamment), on se permet de récupérer sans se poser de questions 2000 ha d’une terre qui sert actuellement, entre autres, à alimenter les marchés alentours… Avec quoi va-t-on nourrir les habitants de la planète terre, pour finir, avec des pilules ?

Mais finalement, c’est peut-être lorsque j’ai mis les pieds à Notre-Dame-des-Landes que je me suis vraiment rendue compte de ce qui se passait, à 50 km à peine de chez moi. Une paisible commune de campagne transformée en zone de guérilla. Route barrée, interdiction pour les journalistes de filmer, militants (enfin, personnes en train de discuter devant l’église, dans un premier temps) filmés et photographiés par les CRS, personnes bousculées et envoyées par terre (une trentaine de militants présents ce jour-là contre des cars et des cars de CRS), interdiction d’apporter vivres et médicaments aux gens installées au coeur de la ZAD, ce qui nous a obligés, jeunes et vieux, à parcourir champs de maïs, forêts, prés clôturés pendant deux heures, souvent coursés par les CRS. Le tout avec un hélicoptère pas très loin et sur fond de barricades qui brûlaient. Quelques jours avant, les force de l’ordre avaient envoyé des lacrymos sur un potager, rendant complètement impossible à manger tous les légumes cultivés… Une violence indescriptible et inimaginable.

Certaines personnes disent que les Zadistes (les personnes qui occupent maisons et cabanes sur la Zad, la Zone d’aménagement différé, devenue Zone à défendre) sont des anarchistes, des squatteurs… Quand bien même : si ces jeunes n’avaient pas été là depuis le début au côté des agriculteurs, à vivre dans le froid et dans la boue (en ce moment en tous cas) et à reconstruire jour après jour les habitations détruites par les forces de l’ordre, sans doute que la résistance n’en serait pas là aujourd’hui.

Bref, ici, en Loire-Atlantique, nous avons besoin de vous tous, de toute la France, pour nous aider à continuer le combat.
En vous déplaçant à NDDL si possible, avec la grosse journée du 17 novembre en particulier, mais également avec toutes les bonnes idées que vous aurez : lettres de soutien, aide par des dons ou du matériel, mobilisation de vos proches.

En vous remerciant,
Charlotte

Pour toute information, deux sites :
zad.nadir.org OU
http://acipa.free.fr/

Et aussi nombreux articles sur le site de Mille Bâbords (voir moteur de recherche), notamment les derniers 21971 et 21699



info portfolio

Marseille le 17 novembre 2012
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Vos commentaires

  • Le 15 novembre 2012 à 13:54, par Christiane En réponse à : Lettre ouverte au préfet concernant un vigile

    Monsieur de Préfet de Loire Atlantique,

    Je m’adresse à vous afin de vous faire parvenir mes doutes concernant la
    véracité de l’agression survenue cette nuit sur un vigile AGO/Vinci.

    Tout d’abord, je tient à souligner que la presse nationale ne relate pas
    les mêmes faits les uns et les autres. En effet entre le parisien et le
    figaro, il y a pas moins de 45 minutes entre les faits. Les propos étant
    relayé au média par les forces de l’ordre, on peut en conclure que soit
    leurs violons n’étaient pas bien accordés, soit qu’il s’agit d’une
    invention. Je me permet d’évoquer l’hypothèse de l’invention car selon moi
    un vigile qui a les avant bras brûlés et qui a - supposons - subis cette
    épreuve ne bénéficie que de 5 jours d’ITT (interruption du temps de
    travail). Alors que souvenons nous le 26 juillet 2012 un policier s’est
    fait cassé le doigt par un enfant de 8 ans et a bénéficié de 10 jours
    d’ITT. Cela implique donc que soit les forces de l’ordres ont un traitement
    de faveur, ou que l’état est vraiment en faillite et ne peux pas payer 5
    jours d’ITT supplémentaire pour une blessure plus grave.

    Dans un second temps, je vous rappelle que une semaine avant la
    manifestation du 24 mars 2012 contre le projet d’aéroport de Notre Dame des
    Landes, un paysan de la zone avait été violenté par un groupe cagoulé. On
    dirait que le scénario se répète. Je rejoint la mairesse de Fay de Bretagne
    qui évoque elle aussi la thèse du complot. En effet qu’elle est la meilleur
    façon de discréditer un mouvement qui est et qui se prône pacifique que de
    perpétrer des actes violent en son nom. _ Je trouve ça très habile car le
    citoyen lambda qui va regarder TF1 (ou en l’occurrence FR3 régionale afin
    de boire vos propos), verra en cette lutte un groupement terroristes
    anticapitalistes ultra-gauche anarchistes décroissants et j’en passe et des
    meilleur.

    Ce message est destiné à circulé librement sur tout les réseaux sociaux et
    vous parvenir.

    J’aimerais en retour une réponse sur votre avis éclairé sur les faits (mais
    je sais très bien que vous êtes surchargé de travail avec les préparatifs
    de la manifestation de réoccupation de la Zone d’Autonomie Définitive du 17
    novembre 2012. Car attention elle réunira beaucoup de terroristes
    anticapitalistes ultra-gauche anarchistes décroissants).

    Cordialement Armel PIQUET. (je me permet de signer car l’anonymat est un
    luxe que nous n’avons plus).

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