8 h 30 au TGI de MARSEILLE
8 h 30 au TGI de MARSEILLE
A l’appel du groupement de défense de Nestlé St Menet
LA LUTTE CONTINUE !
Nestle, 1ère entreprise mondiale de l’agroalimentaire (250 000 salariés) poursuit avec obstination son objectif de fermer l’usine de St Menet avec pour seul souci l’accroissement de ses profits. Bien que l’usine réalise un profit de 9 %, Nestlé n’a que faire de l’emploi industriel à Marseille, des 427 salariés et autant d’ emplois sous traitants. Elle va même jusqu’à refuser la proposition de reprise de l’industriel Legal sous prétexte de concurrence.
Nestlé a organisé la chute d’activité à St Menet en délocalisant des productions afin de justifier la fermeture de l’usine. Les salariés et leurs syndicats ne l’entendent pas ainsi puisqu’ils citent en justice l’entreprise pour dissimulation d’informations au Comité d’Entreprise.
Nous vous donnons rendez-vous pour les accompagner au tribunal d’instance de Marseille Vendredi 11 Mars à 8 h 30.
Elles, Ils ont besoin de notre appui. Nous avons besoin de leur victoire.
Cette fermeture ajouterait à la désertification industrielle de la Vallée de l’Huveaune avec ses emplois qualifiés et durables et son remplacement par l’extension de la zone commerciale avec ses emplois précaires, partiels et peu qualifiés, peu payés. On ne peut que s’étonner, si ce n’est être scandalisé du peu d’intérêt que le Maire de Marseille porte aux fermetures d’entreprises comme Nestlé et aux conséquences sur l’emploi industriel dans la ville.
Cela nous faisait écrire, il y a quelque temps : “ Monsieur Gaudin des ACTES ! ” En effet, le Maire de la 2ème ville de France, Président de la communauté urbaine, Vice Président de l’UMP au pouvoir, Vice Président du Sénat doit peser de tout son poids pour préserver l’emploi chez Nestlé et assurer l’avenir économique de Marseille et sa région.
Les Marseillaises et les Marseillais pourraient s’étonner et se souvenir que tant de titres et de responsabilités ne servent ni à Marseille, ni à ses habitants. Malgré l’entrevue du 22 décembre, les salariés sont toujours en attente d’initiatives de la part du Maire, ne serait-ce qu’un rendez-vous avec le Ministre comme promis.
Frémissement du mouvement social :
Nous nous réjouissons de la montée de la mobilisation. Les salariés du public et du privé ont compris qu’ils ne peuvent compter que sur leur mobilisation pour arrêter le gigantesque recul social. (...)