Une tribune pour les luttes

Tchèque en bois : sur la situation en république tchèque…

à lire sur http://www.tantquil.net

Article mis en ligne le dimanche 2 décembre 2012

A l’heure ou la crise touche toute l’Europe, ou la France ratifie le « traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance », en gros la règle d’or, attardons nous sur un pays qui rechigne a le faire et pour une fois ce n’est pas l’Angleterre…

Un petit peu d’histoire…
La République tchèque est un jeune pays issu du bloc soviétique, puis de la partition en 1993 entre la République tchèque et la Slovaquie. Comme tous les pays issus du bloc soviétique la Tchéquie a carburé sec pour rattraper sont retard sur l’économie mondiale, et a libéralisé son économie en moins de 3 ans à coups de privatisations semi-mafieuses.

En 1989 au moment de la « révolution de velours », 97% des entreprises de la Tchéquo-slovaquie sont publiques. Le gouvernement dont Vaclav Klaus est alors le ministre des finances (1989-1993) entreprend de privatiser cet ensemble tambour battant en créant un système de capitalisation par coupons. N’importe quel citoyen tchécoslovaque pour à peu près le tiers du salaire mensuel (1035 couronnes tchèques) peut acheter un carnet de coupon qui lui permet ensuite d’acheter des actions de n’importe quelle entreprise privatisée. Le bug c’est que sur la première vague de privatisations 5 banquEs ou fonds d’investissements avaient déjà racheté 40% des entreprises.

Tant qu’il y aura des coupons...

On voit par exemple apparaitre le magique Harvardský investiční fond (Fonds d’investissement Harvard), nom donné par Viktor Kožený a son fonds qui promet monts et merveilles aux prolos tchèques s’ils consentent à lui vendre leurs coupons… Pour la blague, un extrait de message publicitaire du fonds :

« Venez déposer vos 1 000 points et retirez, dès à présent, 3 000 couronnes en espèce. Cette offre est valable jusqu’à révocation. Prenez votre décision maintenant ! Les réformes économiques, ça fonctionne ! Le fond d’investissement Harvard : l’assurance de faire de bons investissements. »

Lire la suite de l’article ici

Retour en haut de la page

Soutenir Mille Bâbords

Pour garder son indépendance, Mille Bâbords ne demande pas de subventions. Pour équilibrer le budget, la solution pérenne serait d’augmenter le nombre d’adhésions ou de dons réguliers.
Contactez-nous !

Thèmes liés à l'article

Analyse/réflexions c'est aussi ...

0 | 5 | 10 | 15 | 20 | 25 | 30 | 35 | 40 | ... | 2110