19 h, Cité du Livre, Salle Bouvaist, 13100
19 h, Cité du Livre, Salle Bouvaist, 13100
Après 1936, 1945 et 1968, 1982 est considérée comme l’une des années les plus riches en réformes (au vrai sens du terme, c’est à dire positives pour les salariés concernés) du droit du travail.
Le 4 août, le 28 octobre, le 13 novembre et le 23 décembre sont promulguées les 4 Lois Auroux ( « les nouveaux droits des travailleurs »), du nom du Ministre du travail de F. Mitterrand qui vise 3 objectifs :
rééquilibrer le capital et le travail en donnant au salarié une dimension plus grande et plus responsable (« la citoyenneté dans l’entreprise ») ;
donner sa place et reconnaître ses missions à chaque acteur de la vie sociale (employeurs, travailleurs, organisations syndicales, institutions représentatives du personnel) ;
confier à la négociation l’organisation des relations du travail.
30 ans après, que reste-t-il de ces textes ? De la lettre, plus qu’on ne le croit généralement. Quant à l’esprit, il ne sera pas inutile de le reconvoquer en ces temps difficiles où l’homme au travail semble avoir disparu de l’horizon politique.