Une tribune pour les luttes

Le courage et la solidarité ont payé...

M. Ribeiro est sorti libre du JLD de Meaux.
Le petit Elio a retrouvé son papa

Il doit maintenant être régularisé !
+ Récit-témoigange RESF de la mobilisation pour M. Ribeiro : de son enfermement au CRA à sa libération 4 mois plus tard !

Article mis en ligne le vendredi 18 janvier 2013


25 janvier 2013

Témoignage Frédéric Grimaud
RESF Ouest Etang de Berre.

Père sans papiers d’enfant français : 4 mois de calvaire

Récit de la mobilisation pour M. Ribeiro : de son enfermement au CRA à sa libération 4 mois plus tard

http://blogs.mediapart.fr/blog/resf...


Mardi 22 janvier 2013
4 mois et 10 jours de rétention, un tabassage, 3 tentatives d’expulsion… Félicitations, Valls !

http://www.educationsansfrontieres....

M. Ribeiro est sorti libre du JLD de Meaux.

Il le doit d’abord à son courage personnel et à son obstination, après plus de 4 mois d’enfermement pour défauts de papiers et trois refus d’embarquement, dont le dernier hier à Roissy lui a valu un passage à tabac par les policiers de la PAF, de multiples contusions et traumatismes et une nuit d’hôpital. Un comportement scandaleux des forces de l’ordre qui a fait ou fera l’objet d’un signalement au Procureur de la République et à la Commission de déontologie des forces de sécurité.

Mais c’est aussi une revanche pour ce jeune homme qui, pour avoir purgé une peine pour un délit mineur, se trouvait doublement sanctionné, victime d’une décision d’éloignement forcé injuste et nié dans son statut de père de famille et de parent d’enfant français.

C’est également une victoire de la solidarité, puisque de Marseille, à Roissy, en passant par Meaux, les militants de la LDH et de RESF, les intervenants de la Cimade, ont fait ce qu’il fallait pour que cet homme puisse faire valoir ses droits et ait enfin la joie d’embrasser son fils et tous les siens. Et n’oublions pas le rôle efficace de son avocate Catherine Herrero, du barreau de Seine-Saint-Denis qui n’a pas peu contribué au dénouement.

C’est enfin un revers pour la politique de M. Valls et de ses préfets : dans sa décision, le juge s’appuie sur le fait que M. Ribeiro n’a pas eu le droit de se servir de son téléphone pendant son transfert de Marseille à Paris. Cet aspect de la négation des droits élémentaires des retenus pourrait paraître formel. Mais c’est en réalité un désaveu cinglant pour un préfet et un ministère de l’Intérieur qui avait fait le choix, une fois de plus, de soustraire, quasi clandestinement, un étranger menacé d’éloignement forcé de son environnement familial et social, avec surtout la volonté d’échapper au fort mouvement de soutien qui s’était organisé autour de lui à Marseille. Et un succès qui en appelle d’autre vis à vis d’une politique qui s’affirme, en ce qui concerne les mesures d’éloignement et l’indifférence aux situations humaines, dans la continuité des gouvernements précédents.

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