Une tribune pour les luttes

Procès truqués, mais il ne s’appelle pas Florence Cassez !

Georges Ibrahim Abdallah, malgré les décisions de justice, est toujours retenu depuis 28 ans au Centre pénitencier de Lannemezan (en France !) ...

Assez de vengeance d’Etats !
Amplifions la mobilisation !
+ Lettre à l’attention de Son Excellence Monsieur François Hollande, Président de la République Française : Liberté pour Georges.. .

Article mis en ligne le lundi 4 février 2013

Courriel : liberte.pour.georges chez gmail.com

A l’attention de Son Excellence
Monsieur François Hollande,
Président de la République Française
55, Faubourg Saint Honoré
75008 Paris

Monsieur Le Président,

Nous souhaitons très respectueusement attirer votre attention sur le cas de M. Georges Ibrahim Abdallah, militant pro palestinien d’origine libanaise, emprisonné en France depuis 28 ans (il entame sa 29 eme année) dont la justice française a ordonné en janvier 2013 la remise en liberté, sous réserve d‘un arrêté d’expulsion.
M. Georges Ibrahim Abdallah est l’objet d’un invraisemblable déni de droit de la part de la France. Libérable depuis 10 ans, il a été maintenu en détention.

La récente décision de la justice française ordonnant sa libération se heurte toutefois à l’obstruction du Ministère habilité à ordonner l’expulsion du territoire.
Aucun argument n’a été avancé justifiant le report de la décision d’expulsion comme prévue dans le jugement de première instance et confirmée en appel.

Nous nous adressons à vous en votre double qualité de chef du pouvoir exécutif et de Président du Conseil Supérieur de la Magistrature pour vous demander de bien vouloir mettre en conformité l’exécutif avec la décision judiciaire. Ce faisant, la séparation des pouvoirs sera ainsi respectée sous votre autorité.

De surcroît, au vu de certaines démarches, les droits de la défense ne paraissent pas garantis. Monsieur Georges Ibrahim Abdallah et son avocat ont, en effet, été avertis qu’un appel avait été fait le 15 janvier 2013 dont ils ne connaissent ni les raisons, ni le contenu.

Incarcéré depuis 1984, Georges Ibrahim Abdallah a battu le record, détenu jusque-là par Nelson Mandela (24 ans), le chef du combat nationaliste sud-africain, et il est désormais le « Doyen des prisonniers politiques dans le Monde ».

Des démarches auraient été entreprises par des pays amis de la France pour interdire sa libération au prétexte qu’un crime de sang de nature « terroriste » est imprescriptible en Israël de même que la peine afférente.
Israël s’est lui-même exonéré des massacres des Palestiniens des camps de Sabra Chatila, en septembre 1982, à Beyrouth, faisant valoir, selon le premier ministre de l’époque, Menahem Begin que « Des goyins ont tué d’autres goyins en quoi Israël est responsable ? »

Sans la moindre faveur à l’égard de Georges Ibrahim Abdallah, il serait judicieux, pour ce qui est de crimes concernant des ressortissants israéliens, d’appliquer la jurisprudence israélienne à son cas, dans une sorte de démonstration par l’absurde :
_ Samir Kintar, le militant libanais pro palestinien, a commis un attentat en Israël même provoquant une dizaine de victimes dont plusieurs morts. Son crime est théoriquement imprescriptible et sa peine aussi.Pourtant Kintar, Doyen des prisonniers politiques arabes en Israël, a été libéré après 24 ans de captivité au terme d’un échange, matérialisé par la restitution de dépouilles de soldats israéliens contre sa libération et celle de plusieurs dizaines de prisonniers libanais, palestiniens et arabes.

Devant une telle inégalité de traitement, la question qui se pose est de savoir « pourquoi ce qui est bon pour Israël n’est pas bon pour la France », un pays pourtant souverain ?

Nous vous saurions gré si vous usiez de votre autorité en vue de mettre un terme à la cacophonie régnant entre deux ministères régaliens (Justice et Intérieur), dont la dissonance porte préjudice au bon renom de votre gouvernement, au-delà à la France, et dont la discordance porte en germe les risques d’une profonde altération de l’image de la France au Liban, un des ultimes points d’ancrage de la France dans le monde arabe.

Une peine a été accomplie dans sa totalité. Elle implique la libération du détenu. Une libération qui n’est pas une faveur, mais une stricte application du principe de la légalité des délits et des peines.

La peine, accomplie de manière exemplaire, c’est-à-dire en conformité avec les règles de bonne conduite, ouvrait droit à une libération anticipée. Cela n’a pas été le cas. Mais cela ne doit pas se transformer pour autant en une détention illégale, à tout le moins arbitraire.

L’application d’un droit ne constitue pas une faveur, mais une obligation morale. Le Droit applicable en France par la France pour l’honneur de la France, un pays qui se revendique comme « la patrie des Droits de l’Homme ».

Avec nos très respectueuses considérations

- Gilbert Hanna, syndicaliste et animateur Radio, France.
-René Naba, écrivain journaliste, France.
-Anis Balafrej, ingénieur Maroc
-Aicha Lemsine, écrivain Algérie
-Nadia Gaiddon, conseiller municipal, Ramatuelle-France
-Samar Saad, membre du Collectif pour la Syrie en vue de la promotion d’un état démocratique
-Samiha Hali, journaliste, Alghérie.
-Abdel Aziz Chaambi, président du collectif contre l’Islamophobie (France)
-Stéphane Lhomme Saint Macaire 33
-Jean Berthet, Ancien résistant, déporté à BUCHENWALD


NOUVEAU REPORT DE LA LIBÉRATION DE GEORGES IBRAHIM ABDALLAH : LA FUITE EN AVANT DE L’ÉTAT FRANÇAIS

Une nouvelle fois, ce 28 janvier, l’exécution de la décision de justice qui permettrait à Georges Ibrahim Abdallah de quitter la prison française pour retourner dans son pays a été différée.

L’État français, au travers de ses magistrats du Parquet, multiplie les procédures dilatoires inédites pour retenir emprisonné Georges Abdallah. Son départ vers le Liban dépend en effet de la signature d’un arrêté par le ministre de l’Intérieur, laquelle signature se fait attendre depuis le 21 novembre !

Ces incessants reports, ces nouveaux "obstacles" ne font que révéler l’entêtement obtus d’un État qui a fabriqué de toutes pièces l’"affaire Abdallah" depuis près de 30 ans.

De Tunis à Beyrouth, en passant par Ramallah, le soutien au militant révolutionnaire, au résistant Georges Abdallah ne cesse de s’étendre. En France, l’indignation s’accroît de jour en jour. Les protestations de toutes sortes* se multiplient, dénonçant la chape de plomb qui pèse sur les mensonges d’État : les gouvernements de droite et de "gauche" valident tour à tour les mensonges des précédents, embrassent la même allégeance aux exigences étasuniennes, agissent en puissance qui se croit encore coloniale vis-à-vis du Liban, qui réclame son ressortissant.

Selon le tribunal d’application des peines, la libération de Georges Abdallah est "subordonnée" à la signature d’un arrêté d’expulsion, mais rien n’indique que toute procédure doive être gelée "en attendant" que le gouvernement français reconnaisse les décisions de ses juges.

Nous n’attendrons pas le 28 février pour obliger le pouvoir politique à céder devant la mobilisation internationale. Aujourd’hui, la seule exigence, qui doit se faire entendre plus fort encore, c’est "Libération immédiate de Georges Abdallah !"

Le Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah (CLGIA)

Paris, le 29 janvier 2013

http://liberonsgeorges.over-blog.com

* Hier soir, par exemple, à Asnières, le discours de Manuel Valls a été interrompu aux cris de "Libérez Georges Abdallah !" lancés par une dizaine de personnes présentes dans la salle… et expulsées aussitôt manu militari.


MARSEILLE, rassemblement-manifestation du samedi 26 janvier

Procès truqués : Florence Cassez est libérée au Mexique, mais en France, Abdallah est en prison depuis 28 ans.
Procès truqués : Florence Cassez est libérée au Mexique, mais en France, Abdallah est en prison depuis 28 ans.


Med’in Marseille
A Marseille, « on réclame la libération immédiate du
résistant antisioniste Georges Ibrahim Abdallah »

Publié le 29 janvier 2013
par Henda Bouhalli

http://www.med-in-marseille.info/spip.php?article2059


25 janvier 2013

France : Report de l’audience pour la libération de Georges Abdallah

Le 21 novembre, le tribunal d’application des peines (TAP) de Paris avait émis un avis positif de principe sur sa demande de libération de georges Ibrahim Abdallah avec ajournement de la décision au 14 janvier, en l’attente d’un arrêté d’expulsion. _ Finalement, la décision de libération avait été reportée à ce 28 janvier, du fait que le ministère de l’intérieur n’avait pas signé l’arrêté d’expulsion, préalable nécessaire à la sortie de prison de Georges Ibrahim Abdallah.
Ce vendredi, l’audience de ce lundi 28 a été reportée en raison d’un nouvel appel du parquet. Ce dernier conteste l’ajournement du 14 janvier dernier.
En attendant que cet appel soit examiné dans un délai légal de deux mois, le tribunal d’application des peines ne pourra donc pas trancher lundi comme prévu.

Et donc Georges Ibrahim Abdallah libéré !!!!!!


GEORGES IBRAHIM ABDALLAH , OTAGE DU GOUVERNEMENT Français ALORS QUE LA JUSTICE LE LIBÈRE !

28 ANS çA SUFFIT !

DES RASSEMBLEMENTS PARTOUT DANS LE MONDE ONT LIEU POUR DEMANDER LA LIBÉRATION DU PLUS VIEUX PRISONNIER POLITIQUE PRO PALESTINIEN DÉTENU DANS LES GEÔLES SIONISTES Françaises !

NOUS NE FLÉCHIRONS PAS FACE AU TENTATIVES D’INTIMIDATION DU GOUVERNEMENT QUI ONT VU NOS CAMARADES ARRÊTES PAR LA POLICE A PARIS COMME DE VULGAIRES DÉLINQUANTS :
STOP AUX ATTEINTES A LA LIBERTÉ D’EXPRESSION !

STOP AUX ATTEINTES AUX DROIT DE SE RASSEMBLER !

STOP AUX ATTEINTES AUX DROITS DE MANIFESTER !

TOUS ENSEMBLE
LE SAMEDI 26 JANVIER 2013 A MARSEILLE 15H
CROISEMENT BELSUNCE / CANEBIERE

AU NOM DE LA PALESTINE ,
AU NOM DE LA LIBERTÉ DES PEUPLES,
AU NOM DE NOS VALEURS RÉPUBLICAINES,
SOLIDARITÉ !

C’EST ENSEMBLE ET QU’ENSEMBLE QUE NOUS VAINCRONS !

COMITÉ CITOYENS PACA POUR LA LIBÉRATION DE GEORGES ABDALLAH


Au Liban, le Conseil des ministres délègue MM.Kortbaoui et Mansour, respectivement ministre de la justice et ministre des Affaires étrangères à suivre le dossier Georges Abdallah auprès des Autorités françaises.


Dimanche 20 janvier 2013

Amplifions la mobilisation pour Georges Ibrahim Abdallah !

Rassemblements de cette semaine :

A Rennes, lundi 21 janvier, à 18h30 devant le consulat des États-unis.
A Bruay La Buissière, mercredi 23 janvier, à 10h, devant le commissariat.
A Lyon, vendredi 25 janvier à 18h30, Place du Pont.
A Toulouse, samedi 26 janvier à 14h30, allée Franklin Roosevelt, métro Jean Jaurès.
A Marseille, samedi 26 janvier à 15h, au croisement Belsunce/Canebiere.
A Lille, dimanche 27 janvier à 10h30, rdv au métro Wazemmes.


Pour l’historique, voir les nombreux articles sur le site de Mille Bâbords (moteur de recherche dans la colonne de gauche)
, par exemple 21972

et aussi 20378
Ancien patron de la DST et ancien député UDF, le préfet Yves Bonnet réclame la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Il dénonce une « vengeance d’état ».

"Condamné dans un premier temps à 4 ans de prison pour la détention d’armes et de faux papiers, Georges Ibrahim Abdallah est ensuite condamné à perpétuité. Cela fait 28 ans qu’il est prisonnier et à plusieurs reprises, vous avez réclamé sa libération. Officieusement, d’abord, officiellement désormais. Pourquoi ?

J’ai un problème de conscience avec cette affaire. La France a trahi la parole donnée et on a voulu faire croire qu’à l’époque, Bonnet avait négocié tout seul. Je trouve cela ignoble car cela revenait à me mettre directement dans le collimateur des FARL. Aujourd’hui, presque 30 ans après les faits, je trouve anormal et scandaleux de maintenir encore Georges Ibrahim Abdallah en prison. Je considère qu’il avait le droit de revendiquer les actes commis par les FARL comme des actes de résistance. Après on peut ne pas être d’accord, c’est un autre débat. Mais il faut se souvenir du contexte, aussi, des massacres de Sabra et Chatilah dont les coupables n’ont jamais été punis. Et aujourd’hui, la France garde cet homme derrière les barreaux alors qu’elle a libéré Maurice Papon ? J’aimerais rappeler aussi qu’on a remis en liberté l’assassin de Chapour Baktiar, qui lui, sur ordre de l’Iran, avait décapité l’ancien Premier ministre au couteau et lui avait coupé les mains. Ce type-là, qui a commis un crime atroce, a été libéré moins de 20 après les faits. Georges Ibrahim Abdallah, lui, est plus mal traité qu’un serial killer alors qu’il a commis des actes politiques.

S’agit-il alors d’une vengeance d’état, contre Georges Ibrahim Abdallah ?

Je pense que oui et c’est absolument lamentable, d’autant plus qu’il a déjà eu un avis favorable de libération localement. C’est Paris qui refuse par rapport à ses alliés. Je demande à ce que la justice m’entende dans ce dossier.

En 2004, la Cour d’appel de Pau avait accepté la demande de libération conditionnelle de ce « prisonnier modèle »."



La justice française a repoussé au 28 janvier toute décision sur la libération conditionnelle de l’activiste libanais Georges Ibrahim Abdallah dans l’attente d’un hypothétique arrêté d’expulsion, signé par le ministère de l’Intérieur.

Le sort du militant libanais Georges Ibrahim Abdallah, aujourd’hui âgé de 61 ans, incarcéré en France depuis 28 ans pour complicité éventuelle dans l’assassinat de deux diplomates, reste incertain. La justice française a, en effet, repoussé toute décision sur sa libération conditionnelle dans l’attente d’un hypothétique arrêté d’expulsion signé par le ministère de l’Intérieur, préalable indispensable à une sortie de prison. La cour d’appel de Paris avait accepté, jeudi, la libération conditionnelle de l’activiste, condamné à perpétuité en 1987 et théoriquement libérable depuis 1999, tout en conditionnant sa décision à une expulsion vers le Liban.

"Farce judiciaire"

Cet ajournement traduit, aux yeux des défenseurs du ressortissant libanais, un désaccord profond entre la justice et le gouvernement français."Est-ce que le gouvernement est contre les juges et contre la liberté, pour les États-Unis et pour Israël ?", a lancé son avocat Jacques Vergès, joint par l’AFP, en faisant allusion aux pays d’origine des deux diplomates assassinés à Paris en 1982, l’Américain Charles Robert Ray et l’Israélien Yacov Barsimantov. "Cette comédie dure depuis deux mois et le problème est de savoir si on a un gouvernement ou si c’est le bordel et qu’on se comporte comme un roquet des Américains", s’est indigné Me Vergès.

De son côté, le Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah (CLGIA) dénonce une "farce judiciaire" et une "vengeance politique".

"L’État français, par l’intermédiaire de son ministre de l’Intérieur, refuse d’accepter, après plus de 28 ans de prison, qu’il n’a pas réussi à faire plier Georges Ibrahim Abdallah", écrit le collectif dans un communiqué transmis aux médias.

Washington et le parquet inflexibles

Washington a répété, vendredi dernier, son opposition à sa sortie de prison. "Nous avons des inquiétudes légitimes quant au danger qu’un M. Abdallah libre représenterait pour la communauté internationale", a estimé la porte-parole du département d’État, Victoria Nuland.

Georges Ibrahim Abdallah a déjà demandé sept fois sa libération. Il avait obtenu une décision de libération conditionnelle en 2003 en première instance, mais elle avait été annulée en appel un an plus tard.

source AFP


A PARIS, SUCCES DU RASSEMBLEMENT POUR EXIGER LA LIBÉRATION IMMÉDIATE DE GEORGES
IBRAHIM ABDALLAH

NOUS NE NOUS LAISSERONS PAS INTIMIDER PAR LA RÉPRESSION !

Hier, 19 janvier, 150 personnes se sont rassemblées à Paris pour protester contre les entraves mises par les autorités françaises à la libération de Georges Ibrahim Abdallah, décidée par la justice le 21 novembre 2012.

Les manifestants, que les contrôles de police dans le métro n’avaient pas dissuadé d’arriver sur les lieux, ont été immédiatement bloqués et encerclés par les forces de l’ordre dès qu’ils ont commencé à marcher vers le ministère de l’intérieur. M. Valls, en effet, refuse de signer le document permettant le retour de Georges Abdallah dans son pays, le Liban.

La police a procédé à 46 interpellations et a arrêté un de nos camarades, placé en garde à vue.

Une partie des interpellés ont été l’objet d’un chantage à délation, dans le but de charger le camarade en garde à vue, en pure perte bien sûr !

Celui-ci a été libéré après 18 heures de cellule, avec une convocation au tribunal pour le 5 avril.

Aucune intimidation ne parviendra à freiner la mobilisation croissante qui exige la libération immédiate, après 29 ans de prison, du militant communiste libanais Georges Abdallah.

A Beyrouth, aujourd’hui, des centaines de manifestants protestent devant l’ambassade française. Ailleurs, dans plusieurs villes de France, en Palestine, au Maghreb et jusqu’au Brésil, des manifestations ont eu lieu et vont se développer dans les jours qui viennent.

Tous ensemble, nous libèrerons Georges Ibrahim Abdallah !

Le Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah (CLGIA)

Paris, le 20 janvier 2013


Communiqué suite à la manifestation du 19 Janvier à Paris pour la libération de Georges Abdallah.

Ce Samedi 19 Janvier 2013, à l’Appel du Secours Rouge Arabe, du Collectif Georges Ibrahim Abdallah, du Comité Anti-impérialiste et de l’AGEN un rassemblement de soutien à Georges Abdallah était organisé à Paris. Plus de 130 manifestants ont répondu à l’appel. Dès notre arrivée un important effectif de policiers et de gendarmes était présent.
Devant l’impossibilité de se rassembler devant le siège du ministère de l’intérieur, nous avons investit la place saint-augustin. Au cri de Georges Abdallah liberté ! Le rassemblement a duré plus de deux heures.
Après de nombreuses provocations de la police, 46 manifestants ont fini par être embarqués vers les commissariats du 16ème et du 17ème arrondissement de Paris. Un manifestant considéré par les flics comme l’organisateur a été embarqué individuellement. Après une nuit de garde à vue il est convoqué ultérieurement pour « appel à un rassemblement non autorisé ». _ L’objectif du gouvernement socialiste est claire : il croit, par la répression, pouvoir briser la mobilisation pour Georges Abdallah. Encore une fois la social démocratie montre son visage hideux et n’a rien à envier aux méthodes de Sarkozy. Mais nul doute que la mobilisation populaire va aller en croissant, ici comme au Liban.

Amplifions le mouvement de soutien à la libération de Georges Abdallah Liberté pour Abdallah !

Secours Rouge Arabe Comité Anti-impérialiste AGEN


Georges Abdallah : c’est reparti pour un tour : on demande des signatures pour une pétition adressée cette fois au ministère de l Intérieur et à la Présidence...ça vaut ce que ça vaut mais montrons au moins qu’on a pas peur de leur dire 2 mots quand ils font la hagra aux vrais militants du monde arabe !!!

Libération pour Georges Ibrahim Abdallah

La France retient en otage le plus ancien prisonnier politique pro-palestinien Georges Ibrahim Abdallah au centre pénitencier de Lannemezan.( Hautes Pyrénées)

Alors que la justice française accepte enfin de le libérer par une décision du 14 janvier 2013, le gouvernement par le biais du Parquet et du Ministère de l’Intérieur, fait obstacle à sa libération sous pression des Etats-Unis et d’Israël.

Nous dénonçons les atteintes à l’indépendance de la justice française, l’éclaboussure abjecte du politique sur le juridique et le harcèlement judiciaire dont est victime un résistant libanais rentré en lutte contre le sionisme suite aux massacres de Sabra et Chatila.

Nous exigeons Justice !
Stop aux atteintes à la souveraineté française par Israël et les États-Unis !
Libération immédiate de Georges Ibrahim Abdallah !

Georges Ibrahim Abdallah :
Maintenant le temps de la colère, de la résistance, de la solidarité visible !

GEORGES VAINCRA ! PALESTINE VIVRA !

http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2013N34769


Liban
L’Orient Le Jour

http://www.lorientlejour.com/catego...

Georges Ibrahim Abdallah : un nouveau report risque d’envenimer la contestation

18/01/2013

La décision sur la libération conditionnelle de l’ancien activiste libanais Georges Ibrahim Abdallah, ajournée au 28 janvier, pourrait être de nouveau reportée en raison d’un appel du parquet, a rapporté hier une source judiciaire à Paris.

Lundi, le tribunal d’application des peines (TAP) de Paris, compétent en matière de terrorisme, avait décidé de reporter sa décision finale sur la demande de libération de cet ancien chef des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), incarcéré depuis 28 ans en France pour complicité d’assassinat de deux diplomates, en 1982. Il avait ajourné son jugement au lundi 28 janvier dans l’attente de la signature hypothétique d’un arrêté d’expulsion du territoire français du détenu. C’est cet ajournement que conteste le parquet. Son appel étant suspensif, s’il n’est pas examiné avant le 28 janvier, le TAP ne pourra, une fois de plus, trancher à cette date.

La décision du parquet risque de renforcer les critiques des défenseurs du Libanais qui dénoncent l’obstruction de l’exécutif français à la remise en liberté de l’ancien activiste. Le Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah a appelé à une manifestation samedi à proximité du ministère de l’Intérieur pour protester contre une « farce judiciaire ». Il dénonce, dans un communiqué, une « vengeance politique » de l’État français contre le militant propalestinien.

À Beyrouth, la campagne internationale pour la libération de Georges Abdallah a organisé hier une manifestation devant l’Institut français de Saïda. Celle-ci a dégénéré en échauffourées entre les FSI et certains protestataires qui ont tenté d’écrire des slogans sur le mur de l’Institut.

Les organisateurs ont publié par la suite un communiqué commentant les accusations selon lequelles les partisans du détenu libanais ont menacé de fermer les institutions françaises à Beyrouth. «  Le travail normal des institutions françaises au Liban ne sera désormais plus possible, tant que Georges Ibrahim Abdallah est en détention », a fait savoir le communiqué. «  Le cas de Georges Abdallah constitue une affaire nationale par excellence, et une cause de résistance contre le projet américain. Nous fermerons les portes de l’Institut aujourd’hui, et nous ferons de même encore longtemps si la France ne coopère pas. Nous ne vous permettrons pas de répandre votre culture tant que Georges Abdallah n’est pas libéré », a conclu le communiqué, qui a rappelé que la culture française appelait autrefois à la liberté et à l’égalité.


Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah (CLGIA)

LE MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR BLOQUE
LA LIBÉRATION
DE GEORGES IBRAHIM ABDALLAH.

Le 21 novembre 2012, un avis favorable à la libération de Georges Ibrahim Abdallah a été donné par le tribunal d’application des peines, conditionné par un arrêté d’expulsion signé par le ministre de l’intérieur.

Aujourd’hui, 14 janvier 2013, M. Valls n’a toujours pas signé cet arrêté, retardant ainsi la libération de notre camarade.

Le prochain acte de cette farce judiciaire aura lieu le 28 janvier.

La vengeance politique se poursuit : l’État français, par l’intermédiaire de son ministre de l’intérieur, refuse d’accepter - après plus de 28 ans de prison - qu’il n’a pas réussi à faire plier Georges Ibrahim Abdallah, combattant de la résistance libanaise et palestinienne, adversaire résolu et inflexible des entreprises impérialistes et sionistes au Moyen-Orient.

Le Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah appelle à la mobilisation la plus large pour exiger l’application du droit au retour sans délai de notre camarade Georges Ibrahim Abdallah.

RASSEMBLEMENT

samedi 19 janvier 2013, à 15 heures
Place des Saussaies,

Paris 8e (non loin du ministère de l’intérieur)

Rendez-vous métro Saint-Augustin

Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah (CLGIA)

Paris, le 14 janvier 2013


Retour en haut de la page

Soutenir Mille Bâbords

Pour garder son indépendance, Mille Bâbords ne demande pas de subventions. Pour équilibrer le budget, la solution pérenne serait d’augmenter le nombre d’adhésions ou de dons réguliers.
Contactez-nous !

Thèmes liés à l'article

Luttes c'est aussi ...

0 | 5 | 10 | 15 | 20 | 25 | 30 | 35 | 40 | ... | 1120