20 h Centre Culturel de la JAF, 47 Avenue de Toulon, 13006
20 h Centre Culturel de la JAF, 47 Avenue de Toulon, 13006
Dans le cadre des commémorations du groupe Manouchian, la Jeunesse Arménienne de France vous invite le vendredi 22 février à 20 heures à une exposition sur les résistants de la photographe Sand Arty et la diffusion d’un film sur le groupe Manouchian de Michel Ionascu au Centre Culturel de la JAF au 47 Avenue de Toulon.
Présentation
Sand Arty, photographe à la Tuilerie Bossy à Gardanne, nous propose une exposition de 16 portraits de résistants. Grâce à l’aide de l’ONAC (Office National des Anciens Combattants de Marseille) et de l’AFMD (Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation), l’artiste a pu retrouver quelques résistants qui ont contribué à libérer notre pays de l’occupation allemande dans les années 1940-1945. Ces premiers témoignages, photos et vidéos, ont été recueillis à Marseille et ses environs.
Ce travail a pour objectif d’immortaliser les visages des derniers témoins d’une histoire qui n’est pas toujours si éloignée que ça. Il reflète le courage, la ténacité, le patriotisme et l’humanisme des résistants. Rares sont les témoignages les représentant dans leur cadre de vie actuel et révélant des regards encore empreints d’une grande intensité. Tel un message d’espoir, les mettre en lumière c’est éclairer les générations d’aujourd’hui et celles à venir, sur la capacité de chacun à changer le monde. Et rendre un dernier hommage à ces héros pendant qu’il est encore temps…
Elle-même petite-fille de déportés, Sand Arty dédie cette série photographique à sa grand-mère juive disparue le 25 avril 2010, ainsi qu’à l’ensemble des résistants, et en particulier Marie-Louise Jacob, Georgette Martin et Raymond Tonneau, 3 résistants photographiés, qui depuis la première exposition, sont décédés.
Projection : Missak Manouchian, une esquisse de portrait
Michel Ionascu - 2012 - Long métrage documentaire
Michel Ionascu a réalisé de nombreux reportages au Nicaragua (Nicaragua Sandinista, 1981), au Pérou (Acomayo, 1983), au Chili (Un pays pour rêver ?, 1985). Puis il s’oriente vers un langage plus personnel : un polar (Un jour Etrange, 1985), un documentaire (Le témoin, 1988), un portrait de Missak Manouchian, (Le Sang du Poète, 1989). Après avoir travaillé pour le cinéma, il réalise, en 2010, O. D. A. R., poème cinématographique inspiré de l’œuvre de Sergueï Paradjanov.
Titulaire d’un doctorat en cinéma obtenu à Paris III Sorbonne, Michel Ionascu publie Cheminots et cinéma en 2002 chez L’Harmattan. Il écrit des articles sur le cinéma (CinémAction, Les Cahiers de la Cinémathèque de Perpignan, la Revue de l’AHICF, les Cahiers de l’ANATEC, Infos-Ciné …) et collabore à La Vie du Rail.
Michel Ionascu va retracer l’histoire de ces héros d’origine étrangère qui donnèrent leur vie pour une France libre et fraternelle. En partenariat avec Didier Daeninckx, et accompagné de deux compagnons de route et de combat, Arsène Tchakarian et Henri Karayan, il va rendre un brillant hommage à des hommes qui croyaient en une France humaniste, et pour qui les mots Liberté, Egalité, Fraternité avaient encore un sens.