La compagnie a choisi ces textes du poète palestinien Mahmoud Darwich non pas pour prendre une position politique sur un conflit qui hante les jours et les nuits de la planète, mais parce que la maladie de la Palestine est le symbole d’un mal universel. L’œuvre de Mahmoud Darwich, essentiellement poétique, est une véritable défense et illustration d’une terre, d’un peuple, d’une culture. Elle est hantée d’un bout à l’autre par une seule idée, une seule référence, un seul corps : la Palestine. La solitude et le désarroi de l’exil qu’il exprime côtoient l’acceptation noble et courageuse où le désespoir profond devient générateur de création, porteur d’une charge poétique intense.

Né en 1941 en Galilée (Palestine) et mort le 9 août 2008 à Houston (USA), Mahmoud Darwuich est une figure de proue de la poésie Palestinienne et mondiale. Ses lectures publiques réunissaient des milliers d’auditeurs partout dans le monde. Sa poésie allie métriques traditionnelles et formes libres contemporaines et mêle un arabe classique à l’arabe courant. Ses œuvres lui valent de multiples récompenses et il est publié dans vingt deux langues. Connu pour son engagement au sein de l’organisation de Libération de la Palestine, il la quitte en 1993 pour protester contre les accords d’Oslo. Il n’a jamais cessé d’espérer la paix.

Pendant ce cycle, l’association Les Femmes en Noir proposera des images
prises à Yanoun, petit village palestinien et à Gaza durant l’été 2012 ainsi
que, sous réserve, un débat sur le thème "Retour à la Jérusalem d’antan...
un rêve d’âge d’or ?" le samedi 30 mars dans l’après-midi.