Une tribune pour les luttes

proposée par la commission Bibliothèque de Mille Bâbords

Rencontre/débat avec Léon de Mattis et Tant qu’il y aura de l’argent
Perspectives de luttes en contexte de crise et d’offensive capitaliste

vendredi 26 avril 2013 à 18 h à Mille Bâbords

Retour sur l’ouvrage de Léon de Mattis Crises et discussion avec le collectif Tant qu’il y aura de l’argent... Suivi d’une discussion autour des perspectives de luttes face à la crise ou plutôt aux offensives capitalistes : grèves d’usine, ANI, autogestion, collectifs de précaires...

Rencontre avec Léon de Mattis

En octobre 2008, le système financier mondial a failli s’écrouler. Depuis, la crise financière s’est muée en une crise de la dette publique qui s’aggrave de semaines en semaines. Le fonctionnement de l’économie, à l’heure actuelle, repose sur la croyance en la capacité des États à maintenir la valeur de la valeur. Que cette croyance s’effondre et le système périt.

Crises saisit l’occasion de la crise pour poser une question que les économistes évitent toujours : pourquoi l’argent vaut-il quelque chose plutôt que rien ? Répondre à cette question c’est s’interroger sur les fondements de la valeur dans le capitalisme. À l’heure où beaucoup s’indignent de la situation actuelle en croyant naïvement que l’on pourrait revenir à l’économie « régulée » des lendemains de la seconde guerre mondiale, il faut rappeler que le rapport social capitaliste ne peut être combattu qu’en s’attaquant à sa racine.

Rencontre avec Tant qu’il y aura de l’argent... il n’y en aura pas pour tout le monde !

Depuis 2008, nous sommes rentrés dans une crise du capitalisme d’une ampleur comparable à la crise de 1929. Si une série de phénomènes déjà bien présents : endettement massif, pauvreté, chômage, etc, s’accélèrent, la perspective de changements importants et rapides de notre mode de vie s’ouvrent dans une mesure qu’il est encore difficile d’estimer. Une chose est sûre : comme le récitaient en cœur les médias britanniques durant les émeutes de l’été 2011, le business doit continuer. Si la crise de 1929 a conduit à la plus grande guerre de l’histoire, une autre guerre est maintenant au programme de la relance : la guerre contre le prolétariat. Définit en fonction de sa place dans le système productif, le prolétariat forme une catégorie sociale contrainte de vendre sa force de travail pour survivre. Seule la révolution peut permettre au prolétariat, atomisé et divisé sous le capitalisme, d’agir en tant que classe. Comme disait Marx, il est révolutionnaire ou il n’est rien. C’est dans une attaque mondiale sans précédent contre les prolos, que le capitalisme peut sortir de la crise. Pour ce faire, il doit réduire drastiquement le coût du travail. C’est ce que nous pouvons déjà voir en Grèce et qui tend à se généraliser à d’autres pays. Le champ des possibles se réduit de plus en plus : c’est le capitalisme ou nous.

Suivi d’un débat : Perspectives de lutte en contexte de crise et d’offensive capitaliste.

Venez nombreux !

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