Une tribune pour les luttes

Appel des collectifs d’Habitants des quartiers populaires
+ revue de presse

Quartiers populaires :
nous sommes tous des Marseillais.
Egalité des droits et des traitements pour tous et partout .

Manifestation du samedi 1° Juin à 14H30 aux Escaliers de la Gare St-Charles.
Quelques photos.

Article mis en ligne le mercredi 5 juin 2013

APPEL DU COLLECTIF DU 1ER JUIN

Un bon millier de personnes des quartiers populaires ont marché "Contre toutes les violences » et pour l’égalité de droits et de traitement pour tous et partout » cet après-midi à Marseille des escaliers de la gare Saint-Charles à la préfecture. Le Collectif du 1er juin (créé par les habitants d’une vingtaine de cités), qui organisait cette manifestation, a fait 23 propositions. Voir Mille Bâbords 23568 23 demandes des habitants
Le 15 juin, une assemblée populaire se réunira pour définir la suite à donner au mouvement.
Une pétition en ligne circule également pour dire non à la violence et pour combattre la stigmatisation des habitants des quartiers Nord http://www.petitionduweb.com/Petition_egalite_de_droit_pour_les_quartiers_populaires-1001083.html.

Quelques slogans de la marche :
Nous sommes tous des Marseillais - Egalité-solidarité.
Ni complices-ni coupables- C’est le système qui est responsable.
Magouille- magouille-clientélisme- On n’en veut plus.
Pour nos quartiers on veut des moyens- On n’est pas des moins que rien.
Chômage- Racisme-Violence- Ca suffit !
Assez de bla bla bla- on veut des résultats.
Et la violence, Y’en a marre !- Et l’injustice Y’en a marre !- Et la galère y’en a marre !- le mal logement, Y’en a marre !-Et le chômage, Y’en a marre !

Cliquez pour agrandir les photos.
Diaporama : http://www.millebabords.org/spip.ph...


A Marseille, "un ras-le-bol contre des réponses pas du tout adaptées"

Le Monde.fr | 01.06.2013

http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/06/01/marseille-marche-contre-la-violence_3422384_3224.html

(Marseille, correspondant). Un millier d’habitants des quartiers nord de Marseille ont manifesté, samedi 1er juin, pour dénoncer la violence qui frappe les cités et réclamer un "plan Marshall" pour cette partie pauvre de la ville. Un défilé très bon enfant mais plein de gravité, les parents d’enfants victimes de règlements de comptes ouvrant la marche. En guise de coup d’envoi de la manifestation, les mères de famille de la cité La Savine ont chanté un texte qu’elles avaient composé :
"Ils n’ont jamais eu de travail, ils ne savent même plus sourire. Il n’y a même plus d’espoir dans leurs yeux si grands. Les enfants de nos quartiers embarqués sur un navire qui n’a plus ni voile ni avenir attendent le vent..."

Porte-parole du Collectif du 1er juin, Yamina Benchenni a résumé la philosophie de ce mouvement : "On ne veut plus pleurer, on ne veut pas plier. On veut s’organiser pour que les choses changent véritablement". Les mères de famille et les adolescentes composaient l’essentiel de la marche, les jeunes arborant des banderoles : "Font Vert, stop à la violence" ou énumérant simplement les noms des cités.

"LA MARMITE BOUILLAIT DEPUIS UN MOMENT"

Le Collectif du 1er juin s’est structuré depuis la fusillade de la cité Les Bleuets, un mercredi en milieu de matinée. Le 13 mars, sous les yeux des habitants et des enfants de la tour K, deux jeunes hommes ont été assassinés à la kalachnikov et un troisième blessé. "La marmite bouillait depuis un moment, explique un militant. Les mamans disaient qu’il y en avait assez de pleurer dans les marches blanches et qu’il fallait faire quelque chose".

Les mères de famille du collectif se connaissent pour s’être fréquentées tout au long de la scolarité de leurs enfants. Elles sont rejointes par des militants associatifs, directeurs de centres sociaux, éducatrices dont certaines, telle Yamina Benchenni, avaient pris part à La Marche pour l’Egalité et contre le racisme de 1983. Une plateforme de vingt-trois propositions concrètes se bâtit à partir de multiples rencontres et réunions.

Dans le sillage de la souffrance née de la mort violente de garçons souvent très jeunes s’exprime "un sentiment de ras-le-bol des réponses pas du tout adaptées" à des questions comme le chômage, le décrochage scolaire, la formation. "Il y a quelque temps, raconte Fatima Mostefaoui, j’apprends qu’il reste huit places en formation Greta au lycée Diderot. J’y emmène deux jeunes intéressés. Mais il faut passer par la mission locale. Les obstacles administratifs ont fait qu’un des jeunes a abandonné le projet, le second est en prison".

"D’UN CÔTÉ ON A LE CLIENTÉLISME, DE L’AUTRE LE FRONT NATIONAL"

Accueillis dans les rangs de la manifestation, les élus ont été invités à ne pas occuper le "carré de tête" réservé aux mères de famille et à ne pas porter d’écharpe tricolore. Le clientélisme est dénoncé par le collectif comme un mal endémique des quartiers nord. "Pour voir leur demande de logement avancer, certaines familles seraient prêtes à aller coller des affiches", raconte Yamina Benchenni, selon laquelle "on est pris en étau. D’un côté on a le clientélisme, et de l’autre le Front national qui a déjà proposé des milices. Si on dénonce l’un, ça fait monter l’autre".

La condamnation récente de Sylvie Andrieux, députée (PS) de ces quartiers, pour avoir détourné des subventions du conseil régional à des fins clientélistes illustre "ce que nous vivons au quotidien". Les jeunes y ajoutent leur écœurement d’avoir vu "se gaver" les policiers de la brigade anticriminalité nord dont une vingtaine sont mis en cause pour corruption, vol et trafic de stupéfiants.

Débutant par "Nous souhaitons", les vingt-trois propositions du collectif ont été remises à l’issue de la manifestation aux préfets à l’égalité des chances, Marie Lajus, et de police, Jean-Paul Bonnetain.
La principale demande vise "la mise en place d’une instance officielle de dialogue et de travail permanent au plus haut niveau". "Ni victimes, ni complices, nous souhaitons être des acteurs de notre avenir" ont expliqué les membres de la délégation.

Certaines demandes sont qualifiées d’urgentes comme l’ouverture cet été des piscines, des gymnases, des terrains de sport, la gratuité des transports pour les jeunes pendant les vacances d’été ou encore l’interdiction de vente d’alcool dans les épiceries de nuit, "véritables sas de contamination pour les jeunes". Des mesures sont sollicitées en matière de soutien scolaire, d’égalité face aux services publics entre quartiers nord, pauvres, et quartiers sud, aisés, de réactivation des Points écoute destinés à la lutte contre les toxicomanies, une meilleure prise en charge de la maladie mentale...

Face au constat que "les ados sont durs" et au nombre important de familles monoparentales, le collectif considère que l’ordonnance de 1945 sur la protection des mineurs doit être largement utilisée pour que "les jeunes qui cèdent à l’attractivité des réseaux et en subissent ensuite l’emprise soient protégés et leurs familles soutenues". La promesse est faite de rester mobilisés après cette marche car "la seule intervention répressive et pénale - actuellement en cours dans les différentes zones de sécurité prioritaires - ne peut répondre à la situation, même si elle démontre une certaine efficacité".

Luc Leroux


Quartiers populaires : nous sommes tous des Marseillais.
Egalité des droits et des traitements pour tous et partout .

« NON A TOUTES LES FORMES DE VIOLENCE :

Nous aussi nous aimons nos enfants, et nous sommes fatigués de les accompagner jusqu’à leurs tombes ! »
Nous ne supportons plus d’être montrés du doigt, d’être assimilés à l’image des violences, des mafias et des assassinats qui endeuillent notre ville et nos vies à jamais. Au-delà de l’émotion et de la douleur, le constat est partagé : la dérive et la banalisation de la violence ne sont que la résultante d’un profond malaise social.


« Egalité des Droits, Egalité de traitement, JUSTICE POUR TOUS et PARTOUT ! »

Nous ne supportons plus les discriminations à notre égard et celui de nos enfants. Nous ne supportons pas les inégalités face à l’école et la formation des jeunes, l’emploi, la maladie et les difficultés de la vie, simplement parce que nous vivons dans des quartiers qui ont été volontairement abandonnés et qui se sont transformés en ghettos, engloutissant notre confiance et nos combats !


« Un Avenir pour nos Enfants, MAINTENANT ! »

Nous ne sommes pas responsables du chômage, de la pauvreté, de l’échec scolaire, des logements délabrés, des quartiers délaissés, des services publics dépassés, de l’absence de jardins d’enfants, d’équipements sportifs et culturels pour les adolescents, de l’absence de traitement adapté pour lutter contre le chômage et pour la formation des jeunes de nos quartiers ; autant de violences quotidiennes.


« Nous voulons l’Etat de Droit même dans nos quartiers populaires ! »

Nous refusons toutes les violences qui endeuillent nos quartiers. La République de l’égalité, de la fraternité, de la vraie liberté de vivre en sécurité, a abandonné nos quartiers ; nous demandons un vrai plan d’urgence pour ramener tous les services publics, en concertation avec les habitants, et dès maintenant !

« La Police OUI, pour nous Protéger, pas pour nous Enfermer ! »

Nous ne supportons plus les trafics de drogue sans aucun moyen de prévenir, de résister et de soigner. Nous ne supportons plus que la seule réponse soit le déploiement de forces de police agressives qui déplacent le problème sans jamais le résoudre. Nous voulons une police exemplaire et de proximité.


« Nous sommes des citoyens pas des victimes ni des complices ! »

NOUS LES FAMILLES, nous voulons parler, nous voulons comprendre, nous voulons des réponses, nous voulons être entendues, nous voulons agir. Nous avons des demandes précises, élaborées en commun avec les acteurs de terrain, et nous voulons les faire entendre pour qu’elles soient mises en œuvre.

Nous sommes des citoyens responsables et nous disons ensemble, «  ce n’est plus possible  » !

C’est pourquoi nous marcherons le 1° Juin de la gare St Charles à la préfecture. Et nous appelons tous, les marseillaises et les marseillais qui veulent vivre ensemble dans la paix et la diversité, à nous rejoindre.

RENDEZ-VOUS SAMEDI 1° JUIN à 14H30 AUX ESCALIERS DE LA GARE St CHARLES

Pour nous rejoindre, participer, soutenir : collectif1erjuin chez gmail.com

http://www.petitionduweb.com/Petition_egalite_de_droit_pour_les_quartiers_populaires-1001083.html

Voir aussi Mille Bâbords 23568
23 demandes des habitants


Revue de presse :

Des habitants des quartiers populaires lancent une marche contre les violences

Par Benoît Gilles, le 21 mai 2013

http://www.marsactu.fr/societe/des-habitants-des-quartiers-populaires-lancent-une-marche-contre-les-violences-31227.html

Pour la première fois, un collectif d’habitants des quartiers populaires appelle à une marche contre les violences le 1er juin prochain. Ils entendent protester à la fois contre les règlements de compte et les trafics qui endeuillent leur quotidien, mais aussi contre toutes les violences sociales, économiques, médiatiques qui, selon eux, sont à l’origine de cette dérive des quartiers.

C’est le paradoxe des quartiers nord : ce mardi, le collectif du 1er juin a donné rendez-vous pour sa conférence de presse dans le parc Font Obscure, à deux pas du centre urbain du Merlan. Depuis le gazon, la vue sur la rade y est splendide. Comme souvent depuis les tours des quartiers nord. Mais ce n’est pas la vue qui amène une grande partie des représentants locaux de la presse à s’asseoir dans l’herbe, mais plutôt ce qui se passe en bas des tours.

Depuis plusieurs mois, les armes lourdes règlent les comptes entre trafiquants et les victimes ont souvent plus de balles dans le corps que d’années passées sur Terre. Face à cette situation qui "fait de Marseille une référence internationale en la matière", des habitants et travailleurs sociaux de ces quartiers ont décidé de se constituer en collectif pour appeler à une marche symbolique, le 1er juin, "contre toutes les formes de violence. A commencer par la première celle de la pauvreté et du chômage", formule Yamina Benchenni, habitante de la Simiane. Autour d’elles, beaucoup de femmes et quelques hommes. Certaines ont perdu un proche, un fils, un frère dans l’un de ces faits divers qui font la une des journaux.

"Nos quartiers ont connu près de 26 morts en 18 mois. A chaque mort, on demande, quel quartier, quel nom, quel famille et on y va. Cela fait partie de la tradition de la solidarité dans nos quartiers. On se cotise pour aider la famille à rapatrier le corps ou à l’enterrer ici. C’est le premier lien qui nous unit", se désole Yamina Benchenni. Le plus terrible aussi. Ce ressort solidaire a surgi à nouveau au détour du mois de mars. "Le déclencheur a été la fusillade de la cité des Bleuets, confie une jeune femme. Les jeunes se sont faits tirer dessus en pleine cité, à la sortie de l’école, devant les enfants. Et il n’y a pas eu de cellule psychologique mise en place comme à Paris quand ce monsieur s’est suicidé dans la cour d’une école". Il a fallu vivre avec ces images de corps couchés, expliquer aux enfants et canaliser la révolte. Ensemble, ils se sont retrouvés au centre social pour parler et imaginer une forme concrète d’action. Après la tentative un peu solitaire d’Eugène Caselli de lancer une marche blanche contre la violence, l’initiative prend un tour très concret.


Plus de vingt quartiers unis

"Depuis, près de 20 quartiers nous ont rejoints", commente Patrick Cassina, le directeur du centre social. Des commissions thématiques ont été mises en place et une lettre ouverte recensant 23 points prioritaires a été rédigée. "Emploi, formation, culture, loisirs... tous les sujets sont importants. Avec la mère de Yacine Haibeche [décédé après une rixe avec un policier, ndlr], nous avons regardé les offres de séjour de vacances pour son fils de 14 ans, reprend la travailleuse sociale. Il n’y avait rien à Félix Pyat. Les centres sociaux s’occupent des enfants jusqu’à 11, 12 ans et après, c’est à la charge des parents et ça les culpabilise beaucoup. Or l’engrenage de la délinquance commence avec l’oisiveté des ados".

Face à cela, le collectif dénonce la politique du coup par coup dans laquelle l’Etat lance des dispositifs sociaux puis les abandonne au bon vouloir des collectivités locales qui, à leur tour, sont prises dans la logique de réduction des dépenses. "La réponse sécuritaire est aussi dans cette logique de l’état d’urgence. Or, c’est une police de proximité qu’on appelle de nos voeux". D’ailleurs, face aux récents déploiements policiers, les habitants présents brocardent les policiers "parisiens" venus en renfort dans le cadre des Zones de sécurité prioritaire (ZSP) pour "passer des vacances à Marseille" : "Franchement, ils m’ont contrôlé alors que je sortais de chez moi. A quoi ça sert de mettre des PVs pour défaut d’assurance ou plaque non conforme ? C’est ça le problème de sécurité de nos quartiers ?", interroge une habitante de Malpassé.

Et puis le ras-le-bol est revenu, en masse, pour déboucher sur ce projet de marche qui tente d’embrasser l’étendue des problèmes vécus. "Nous demandons à être concertés, à participer aux politiques publiques, reprend Yamina Benchenni. On ne peut réussir une politique éducative sans les parents. Pour la sécurité, ce doit être la même chose avec les habitants". Une autre dame, Fatma Aksil, prend la parole à son tour. Elle n’a pas l’habitude de l’exercice et se lance avec nervosité.

Nous demandons un égalité des droits, la justice partout. Nous ne supportons plus les discriminations dans la vie quotidienne et les inégalités face à l’école, la formation, l’emploi, la maladie. Nos quartiers sont transformés en ghettos, en prison ouverte. Nous avons perdu la confiance dans l’avenir de nos enfants.

— -

Blog Libération :
http://marseille.blogs.liberation.f...

11.05.2013


Marche et "collectif du 1er juin" contre les violences

Souvent, les marches contre les violences sont construites sur l"émotion, ce qui attire les discours simplistes, radicaux, réactifs. A Marseille, alors qu’un nouveau règlement de compte a tué un garçon de 17 ans jeudi (tentative ce matin dans Libé d’explication du rajeunissement des acteurs du trafics), une marche partira le 1er juin de la gare Saint-Charles. Contre "toutes les formes de violence". En amont, un "collectif du 1er Juin contre les violences" a réuni des habitants, des travailleurs sociaux, des militants associatifs, notamment autour du centre social Malpassé et du collectif "Quartiers Nord, quartiers forts". Il ont écrit un texte fort traçant le cadre de cette mobilisation.

Il appelle à un "travail de fond sur la perception de la violence et la façon dont les habitants l’analysent et l’intègrent à leur quotidien". Dénonce les discours culpabilisant, amalgamant les habitants à la violence qu’ils subissent. Comme si, dans des territoires insulaires, ghettoisés, l’habitant était plus qu’ailleurs comptable de ce qui lui pourrit la vie. "Nous aussi, dit le texte, nous aimons nos enfants, et nous sommes fatigués de les accompagner jusqu’à leurs tombes ! Nous ne supportons plus d’être montrés du doigt, d’être assimilés à l’image des violences, des mafias et des assassinats qui endeuillent notre ville et nos vies à jamais."

Causes structurelles de ces violences ? "Les inégalités face à l’école et la formation des jeunes, l’emploi, la maladie et les difficultés de la vie". Plus le chômage, la pauvreté, l’échec scolaire, les logements délabrés, les quartiers délaissés, les services publics dépassés... Ces quartiers qui servent de théâtre aux violences "ont été volontairement abandonnés" et "se sont transformés en ghettos, engloutissant notre confiance et nos combats !"

Dans d’autres villes, les violences urbaines, depuis les années 80 et surtout 90, ont servi d’avertisseur. Ont obligé la collectivité à travailler en profondeur à l’ouverture de ces quartiers, la lutte contre les inégalités, le retour de services publics. A Marseille, peut-être considérera-t-on dans vingt ans que les règlements de compte des années 2010 ont joué ce rôle.

Le collectif rappelle que les habitants ne supportent plus les trafics de drogue "sans aucun moyen de prévenir, de résister et de soigner". Qu’ils veulent une police exemplaire, et aussi parler, comprendre, être entendus, agir. Bref ne plus être considérés comme "des victimes ni des complices. "Nous sommes, résume le collectif du 1er juin, des citoyens responsables et nous disons ensemble, ce n’est plus possible !

La marche, le 1er Juin, partira à 14h30 de la gare St Charles pour rejoindre la préfecture. "Nous appelons tous les marseillaises et les marseillais qui veulent vivre ensemble dans la paix et la diversité, à nous rejoindre", conclut le collectif.

Ol.B.

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Vos commentaires

  • Le 27 juillet 2013 à 07:43, par benchenni yamina En réponse à : Quartiers populaires :
    nous sommes tous des Marseillais.
    Egalité des droits et des traitements pour tous et partout .

    Bonjour,
    Votre revue de presse est bien faite. Nous avons des textes à vous faire parvenir pour le suivi du mouvement ( lettres aux ministres) et autres articles sur le collectif.
    Veuillez me contacter au 06/42/47/66/16.
    Pour le collectif
    Yamina Benchenni

  • Le 21 août 2013 à 11:39, par therese En réponse à : Quartiers populaires :
    nous sommes tous des Marseillais.
    Egalité des droits et des traitements pour tous et partout .

    Bonjour
    Pour lutter contre la délinquance il faut revoir beaucoup de choses dans l’organisation de la police, dans ses rapports avec les citoyens (voir l’article LA DERIVE DE L ADMINISTRATION POLICE A MARSEILLE)
    et il faudrait que les immigrants de MARSEILLE acceptés sur le territoire français soient pris en charge pour avoir des cours de français et une formation de base sur les lois en France....
    En effet une fois que des étrangers sont en France, il faudrait que les parents puissent parler au minimum la langue française afin d’aider leurs enfants....
    Comment sinon une intégration serait elle possible avec la barrière de la langue en plus de la différence de culture ?
    Ensuite il faudrait que tout le monde soit traité sur un même pied d’égalité et qu’il n’y ait pas de zone de non droit comme c’est le cas aujourd’hui dans les cités de MARSEILLE.....
    Mais il est vrai que les politiciens ne s’intéressent pas tellement aux personnes défavorisées et ne sont donc pas en mesure de proposer des solutions, comme par exemple des cours de langue de français pour les parents et des
    cours de soutien scolaire pour aider les enfants de famille immigrées à s’intégrer dans la société française....
    Au lieu de cela, ces jeunes des cités se replient sur eux-mêmes et ils basculent facilement dans le trafic de drogue qui leur permet de gagner de l’argent facilement, et aussi dans la violence car ils souffrent du rejet dont ils se sentent l’objet ; seuls une petite partie d’enfants d’immigrés arrivent à s’intégrer de façon satisfaisante mais c’est au prix d’efforts énormes de travail et d’entêteement.

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