18 h au local de Rouges Vifs 13 - 9 rue St André 13014 Marseille
18 h au local de Rouges Vifs 13 - 9 rue St André 13014 Marseille
Le rejet du projet de constitution Européenne gagne en profondeur malgré un matraquage médiatique sans précédent depuis Maastricht.
Au-delà des sondages, c’est bien la rue, les quartiers, les entreprises qui expriment haut et fort ce refus d’une constitution de classe, supranationale qui consacrerait pour des décennies la domination économique mais aussi politique du capital interdisant de fait tout choix politique alternatif.
Le débat met aussi en lumière le rejet d’une classe politique acquise au libéralisme (droite, PS) et coupée du peuple et de ses aspirations. La perspective de construction d’une alternative anticapitaliste s’en trouve renforcée. La victoire du NON constituerait une étape décisive en ce sens en même temps qu’une formidable lueur d’espoir pour le « peuple de gauche. Notre dernier tract s’intitule : « Le NON va gagner ? »
Il nous reste encore un mois pour lever le point d’interrogation.
Et comme l’actualité politique s’emballe, çà bouge aussi à Marseille contre le remodelage en profondeur de la ville entrepris par GAUDIN qui conjugue d’un même élan :
Racket de la population (horodateurs, impôts locaux)
Expulsions massives (Le Rouet, rue de la République)
Travaux coûteux et pharaoniques
Démantèlement du service public de transports en commun.
L’objectif évident est d’en finir, en jouant la carte de la sélection par le fric, avec le Marseille ouvrier et populaire pour livrer le centre-ville aux milieux d’affaires et aux promoteurs/spéculateurs immobiliers (américains pour l’essentiel).
La bataille engagée par Rouges Vifs a déjà permis de transformer la colère en action.
C’est bien sur le cas dans le 7ème arrondissement où les habitants manifestent quotidiennement contre les horodateurs. Et l’action s’étend à d’autres quartiers avec rendez-vous donné à tous les marseillais chaque lundi à 18h sur le Vieux Port pour déboucher sur une grande manifestation le 9 mai jour du Conseil Municipal.
La période nous impose donc d’être toutes et tous mobilisés.