Une tribune pour les luttes

Rassemblement de soutien aux militants de Greenpeace place de la République à Paris

Défendre le climat n’est pas un crime, c’est une nécessité ! Nous demandons la libération immédiate de nos activistes et membres d’équipage, et un arrêt des forages en Arctique.

Article mis en ligne le samedi 5 octobre 2013

Ce samedi 5 octobre, tous les citoyens indignés par la détention des 30 militants de Greenpeace en Russie et par l’absurdité de leur inculpation pour piraterie sont invités à se rassembler à 14h sur la place de la République à Paris afin de demander leur libération.

Sur place, ils participeront à une mise en scène collective et visuelle et pourront témoigner de leur solidarité en envoyant des messages à ces militants engagés pour défendre le climat en leur nom. Tous seront aussi invités à signer la pétition (déjà 800 000 signatures) demandant la libération des « Arctic30 ».

Des prises de parole de Greenpeace, de proches de Francesco et de différents soutiens de Greenpeace viendront ponctuer cette manifestation pacifique. Ce rassemblement est soutenu par WWF, Fondation Nicolas Hulot, CCFD-Terre Solidaire, Reporters sans Frontières, Emmaüs international, Russie Libertés et France Libertés, Collectif Roosevelt 2012 et Amnesty International.

Par ailleurs, d’autres rassemblements seront organisés le même jour dans de nombreuses villes de France mais également dans près de 30 pays dans le monde.

RAPPEL DES FAITS

Quinze des militants de Greenpeace ont été inculpés hier pour piraterie par le tribunal de Mourmansk, délit passible de 15 ans de prison en Russie. Les 15 autres personnes présentes à bord du bateau de Greenpeace repassent devant le tribunal aujourd’hui et devraient probablement être inculpées pour piraterie également. Cette procédure a été entamée par la justice russe après que des militants de Greenpeace aient manifesté de manière non-violente en mer contre les forages pétroliers en Arctique. Outre des militants de Greenpeace, des membres d’équipage ainsi qu’un cameraman et un photographe indépendants risquent la même inculpation.

Pour Greenpeace, il s’agit de la plus grave menace contre ses actions pacifiques de défense de l’environnement depuis 1985, lorsque les services secrets français avaient coulé le Rainbow Warrior et tué un photographe présent à bord suite à la campagne de Greenpeace contre les essais nucléaires dans le Pacifique.

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