16h à la salle SEITA (FRICHE BELLE DE MAI) 41 Rue Jobin 13003 Marseille
16h à la salle SEITA (FRICHE BELLE DE MAI) 41 Rue Jobin 13003 Marseille
Mohamed BENCHICOU est condamné à deux ans de prison et incarcéré depuis le 14 juin 2004. Malgré son état de santé qui se dégrade de jour en jour, la demande de sa mise en liberté introduite par sa défense a été rejetée. Le quotidien « Le Matin » est interdit de parution depuis juillet 2004. Récemment cinq journalistes ont été condamnés à de la prison ferme par le tribunal d’Alger. La machine judiciaire actionnée par le pouvoir politique i condamne aussi des syndicalistes représentatifs et des militants pour les droits démocratiques. Les organisations féminines sont brocardées et les amendements alibis du code de la famille présentés par le gouvernement n’ont pas fait avancer la principale revendication pour l’abrogation de ce code qui maintient plus de la moitié de la population algérienne dans un statut de mineure à vie. Le règlement de la crise en Kabylie née de la répression meurtrière (126 morts par balles et des milliers de handicapés à vie) d’avril 2001, n’est pas pour demain. Le dialogue engagé avec des représentants du Mouvement Citoyen ressemble à une manœuvre dilatoire pour gagner du temps et tabler ainsi sur la lassitude de la population de Kabylie.
Cette situation montre que le pouvoir algérien est déterminé à mettre un terme aux velléités de résistance de la société algérienne, pour pouvoir engager plus de réformes économiques dictées par les institutions financières internationales (FMI, Banque Mondiale, OMC, etc...). Ces réformes, déjà mises en œuvres par les gouvernements précédents, entrent maintenant dans une phase qui pourrait remettre en cause la souveraineté même de l’Algérie en tant que nation. La loi de dénationalisation des hydrocarbures récemment adoptée en catimini par le « Parlement » algérien, est l’exemple qui illustre parfaitement la nature anti sociales de ces réformes que le pouvoir à l’intention de mettre en œuvre.
La résistance de la société algérienne ne pourra pas aboutir sans une solidarité active de l’opinion publique internationale. C’est dans le cadre de la construction de cette solidarité que le Rassemblement pour une Algérie progressiste (RAP - Marseille) et Radio GALERE vous convient à cette journée d’information sur les problèmes de la presse en Algérie.
16h : Projection d’un documentaire sur le travail d’une journaliste en Algérie.
17h : Débat sur la situation de la presse en Algérie, animé par Arezki METREF (Journaliste Algérien, membre du collectif pour la liberté de la presse)
19h : Repas convivial.
21h : Soirée musicale les Groupes de chants berbère de :
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P.A.F : 10 €
Au regard de la situation financière très critique que traverse radio GALERE, les bénéfices générés par cette soirée lui seront, tout naturellement, versés.
Vous voulez vous informer sur la situation algérienne ?
Ecoutez l’émission du RAP - Marseille ‘Algérie : lutter pour espérer’ Tous les vendredi de 19 h à 20h sur Radio GALERE 88.4Mhz
Contact et réservation : 04 91 08 28 15 - 06 67 27 58 24 - 06 70 91 46 88