La Rétive, 42 rue du Faubourg d’Auvergne, 30100
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Espagne, années 60 : les derniers réseaux de partisans anti-franquistes issus de la révolution de 36 sont tombés. Les luttes ouvrières et sociales se développent et se durcissent, en Espagne comme dans d’autres pays européens. De nouveaux courants de pensées émergent : situationnisme, ultra-gauche, autonomie... Les PCs, le stalinisme, les différents dirigismes léninistes mais aussi les bureaucraties libertaires sont critiqués.
Le MIL (Mouvement Ibérique de Libération) est un groupe qui se constitue dans cette période de remise en question et de dépassement des vieux schémas révolutionnaires. Héritier de la révolution espagnole, il en fait la critique et s’inspire de ces nouvelles théories qui circulent de l’autre côté des Pyrénées. De 1971 à 1973, il s’organise clandestinement pour appuyer les luttes ouvrières et diffuser des écrits théoriques.
Refusant de devenir une organisation séparée de la classe ouvrière, ce vers quoi tend toute organisation permanente, a fortiori clandestine, le MIL s’auto-dissout en août 1973. Dès la fin de cette même année, une vague de répression s’abat sur le groupe et deux d’entre eux y perdent la vie.
C’est de cette expérience révolutionnaire traversée de contradictions et toujours en questionnement que Mari Otxandi* et Jann-Marc Rouillan** viendront nous parler.
*Traductrice de Le MIL : Une histoire politique, Acratie, 2007.
** Ex-membre du MIL sur lequel il témoigne dans De Mémoire (tome 2),
Agone, 2009.
Flyer :
https://lists.riseup.net/www/d_read/laretive-infos/MIL%20Fly.pdf
Affiche :
https://lists.riseup.net/www/d_read/laretive-infos/MIL%20Aff.pdf
laretive-at-riseup.net