Les relations entre l’État, les collectivités publiques et le secteur privé existent depuis longtemps notamment sous forme de concessions ou délégations de service public.
Mais elles ont pris un nouveau caractère depuis 2004 avec les « Contrats de Partenariat Public-Privé » qui permettent de confier en un seul marché, la conception, la construction, l’entretien, la maintenance et la gestion d’un équipement public, financé par le groupement privé attributaire du contrat, et payé par l’état ou la collectivité sous forme de loyers.

Ils interviennent dans des domaines divers tels que prisons, hôpitaux, universités, stades, vois ferrées, aéroports et routes, pour des projets relevant de l’Etat ou des Collectivités Locales.

Ces contrats de partenariat, dont le montage juridico-financier est protégé par le secret industriel et commercial, posent des problèmes d’opacité de gestion et de risque d’une explosion de la dette publique. Ils sont souvent déséquilibrés pour le plus grand profit de l’opérateur privé.

Le poids de ces PPP s’accentue dans l’économie française mais dans le même temps, les surcoûts et dysfonctionnements qu’ils engendrent sont mis en évidence.

Au cours de la réunion débat, ces différentes questions seront analysées y compris celles concernant plus particulièrement Marseille.