Démantèlement des services publics, accès aux soins, accès au logement, réforme des retraites, fiscalité...
Qu’en est-il des inégalités en matière de droits sociaux en France aujourd’hui ?
La décennie sarkozienne a de ce point de vue été épouvantable.
Relève-t-elle du passé ?
La question est posée alors que le “changement” sur ce terrain devrait être au cœur du contrat social.
Car dans le contexte actuel des politiques d’austérité les signes de désenchantement démocratique et de dérives populistes et xénophobes se multiplient.
“Faire société” requiert un projet, de la volonté, des moyens.
Le social, c’est politique !

de 19 h à 21 h (accueil à partir de 18 h 30).

Le sort réservé aux pauvres, étranger(e)s, précaires, déshérité(e)s, les postures et décisions politiques adoptées à leur égard éclairent à la fois l’état des lieux social et les préférences politiques de ceux qui, aux affaires, en ont la responsabilité. La décennie sarkozienne a de ce point de vue été épouvantable. Relève-t-elle du passé ? La question est posée alors que le « changement » en la matière devrait être au cœur du contrat social.
« Faire (ou refaire) société » requiert un projet, de la volonté, des moyens.
La fragmentation sociale révèle l’absence d’un sort commun. L’avenir serait-il celui d’une société où 10 % des ménages posséderaient 50 % des richesses alors 50 % des ménages ne bénéficieraient que de 10 % des richesses ? Sans oublier l’infime minorité qui concentre et stérilise une telle accumulation de revenus et de patrimoine que le sens commun n’arrive pas à en percevoir l’utilité sociale.
A l’approche de nouvelles échéances électorales, la crise économique et sociale peut alimenter des réactions de rejet, voire xénophobes dans les opinions publiques car les politiques d’austérité et les accords de compétitivité ont en général pour conséquence une destructrice concurrence de tous contre tous. Sous la société des inégaux apparaît le visage grimaçant de la société de classe, de caste et de race. Le social, c’est politique !

Conférence-débat à l’initiative de la section d’Aix-en-Provence de la Ligue des droits de l’Homme, avec le concours de :
Aix-Solidarité,
ATMF (Association des travailleurs maghrébins de France),
ATTAC (Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne),
CADTM (Comité pour l’annulation de la dette du Tiers Monde),
Collectif aixois pour l’égalité,
SAF (Syndicat des avocats de France)