Depuis 2008, nous sommes dans une situation de crise économique. Les médias et les économistes, qui ne l’avaient d’ailleurs pas vue venir, nous en rebattent les oreilles. Leur analyse se résume à parler de crise des sub-primes, de crise de la dette, de crise financière. Ils refusent en effet de parler de crise du capitalisme. C’est pourtant bien ce que nous vivons  ! Quand les États réforment les retraites, la sécu, mettent en place ce qu’ils nomment austérité, rigueur... ce sont en fait des mesures
pour s’attaquer aux travailleurs et essayer de sauver les profits des capitalistes. Cette crise semble aussi profonde que celle de 1929 et prolonge celle de 1974, on peut parler de crise de surproduction.

Tout le monde se rend compte que le chômage augmente, que les prix s’envolent, qu’il est de plus en plus difficile de survivre dans ce système. Pour comprendre ces phénomènes et avoir des armes pour les combattre, il est nécessaire d’avoir des outils d’analyse. Ce ne sont pas les économistes libéraux, sociaux-démocrates ou même «  atterrés  » qui servent le capital ou veulent l’aménager qui nous permettront de saisir cette crise.

Les notions de profit, de salaire, de capital, de plus-value, de concurrence entre capitalistes... permettent de comprendre le fonctionnement de l’exploitation que nous subissons tous les jours mais aussi la crise actuelle et les conséquences dans nos vies quotidiennes.
Enfin et surtout cela donne des armes pour détruire ce système de domination et d’exploitation. Car si le capital est en crise et cherche à se restructurer, pour nous, les exploités, il n’y a que sa disparition qui peut nous sortir de la crise. La crise de 29 a vu la montée des fascismes, la répression massive du prolétariat et finalement n’a pris fin que par la 2ème guerre mondiale. La crise actuelle pousse aux mêmes tensions  :
renfermement national, montée des populismes, guerre contre les pauvres...

«  C’est dans une attaque mondiale sans précédent contre les prolos, que le capitalisme peut sortir de la crise. Pour ce faire, il doit réduire drastiquement le coût du travail. C’est ce que nous pouvons déjà voir en Grèce et qui tend à se généraliser à d’autres pays. Le champ des possibles se réduit de plus en plus c’est le capitalisme ou nous.  »

Affiche en pdf :
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Flyer en pdf :
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