L’ HIVER DERNIER, LA MAISON D’ÉDITION ASSOCIATIVE AGONE connaissait de rudes soubresauts, avec le départ de cinq salariés sur six entre septembre 2012 et janvier 2013, sous la forme d’une démission et de quatre ruptures de contrat négociées avec indemnité. Tout récemment, à l’occasion d’une conférence de presse à Marseille le 19 septembre 2013, une série de communiqués ont été répandus dans des milieux plus larges, faisant éclater au grand jour et exacerbant à l’extrême un conflit aux racines déjà anciennes et complexes. Quelle que soit la première version des faits que l’on entende, on en tire d’abord l’impression que l’affaire est claire, les responsabilités bien établies. Mais lorsqu’on recueille des témoignages plus complets de part et d’autre, on se rend compte de la complexité de l’écheveau à démêler pour comprendre l’ensemble des facteurs qui sont intervenus, dont l’importance est ressentie de manière très diverse selon les personnes. Sans qu’il soit nécessaire de soupçonner des mensonges, il y a, à des degrés divers, une mémoire sélective, une réticence à reconnaître sa propre part de responsabilité, une sensibilité plus ou moins grande à certains éléments. […]
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