Le thème choisi par l’actualité est "la journée mondiale du migrant et du réfugié", lancée par le pape voilà 100 ans, lorsque les nuages sombres de la xénophobie s’amoncelaient à l’approche de la guerre. L’ONU a également décrété une journée du migrant le 18 décembre, suite à l’adoption de sa convention sur les droits des travailleurs migrants. Le défi n’est pas de réunir les dates, mais de rassembler nos forces, au-delà de notre diversité qui est une richesse.

D’autant que la xénophobie et la violence demeurent d’actualité comme le démontre le refus du territoire, au mépris du Droit, opposé par la Police de l’Air et des Frontière, aux deux jeunes Guinéens dont l’un d’eux est mort noyé, après un périple qui tient du scandale.

C’est pourquoi ce cercle se tiendra aussi en hommage à ce jeune Guinéen décédé vendredi, tué par la xénophobie, le mépris de l’autre, le déni de droit, l’obéissance aveugle à des ordres indignes, assassiné de fait par une politique qui brandit la protection du territoire au moment où elle voudrait imposer au reste du monde l’ouverture des frontières, une idéologie qui sacralise l’intégrité nationale aux dépens de l’intégrité de la personne humaine.

De quoi hurler de colère et de douleur... nous le ferons en silence, en pensant que ces migrants, victimes fragiles de la "migrance", migration/errance, sont également les représentants d’une humanité qui résiste comme elle le peut, avec courage, et garde obstinément l’espoir qu’une autre réalité est possible... Certains la nomment espérance, d’autres utopie ; qu’importe le terme, le défi est d’en faire une réalité présente, grâce nous...

de 17h30 à 18h30