Après être avoir été « élu » en 1999, un simulacre d’élections « libres » en 2004 et le viol de la constitution en 2009, voici l’autre forfaiture que s’apprête à commettre le système qui gouverne en Algérie : imposer au peuple algérien un nouvel affront : la candidature de Abdelaziz Bouteflika aux élections présidentielles du 17 avril 2014. Cette candidature illustre le refus du pouvoir d’organiser des élections libres et crédibles et de permettre le renouveau de démocratie que le pays réclame. De plus, elle fait fi de l’âge avancé du Président sortant, de son état de santé déplorable et du bilan fort contestable des quinze dernières années.
En effet, au lieu de profiter d’une conjoncture exceptionnelle pour sortir l’Algérie de l’état de sous développement dans lequel elle se trouvait en 1999, caractérisée par : une hausse durable des prix des hydrocarbures, une relative paix civile après une décennie faite de larmes, de sang et de misère sociale, le pouvoir algérien sous la houlette de Bouteflika s’est plutôt distingué par :
  Une remise au pas de la société au besoin par la répression sanglante (Kabylie en 2001) et l’emprisonnement de journalistes et militants syndicaux et politiques.
  Le népotisme et le clientéliseme (pas moins de treize ministres sur trente trois nommés au gouvernement sont issus de la même région)
  Une généralisation du phénomène de la corruption des plus hauts sommets de l’Etat ayant contaminé différentes strates des structures publiques, cause ainsi des pertes colossales pour le budget de l’Etat.
La conséquence d’une telle gabegie se traduit par un désespoir de l’écrasante majorité de la population algérienne et notamment sa jeunesse : suicides par immolation et la « harga » de plusieurs milliers d’Algériens qui n’hésitent pas à se jeter à la mer au péril de leur vie pour atteindre un hypothétique Eldorado dont ils sont privés dans leur propre pays.
Devant un bilan aussi catastrophique, loin de chercher une sortie par le haut en introduisant progressivement une transition démocratique, le pouvoir algérien persiste et signe : assurer sa pérennité par le système érigé qui cause la perte de l’Algérie.

Face à une telle irresponsabilité, le devoir de chaque Algérienne, de chaque Algérien est de proclamer haut et fort et dans la rue :
NEεYA , BARAKAT, ÇA SUFFIT.
Pour dire

 NON AU QUATRIEME MANDAT

 VA TE REPOSER MONSIEUR BOUTEFLIKA

 OUI A UNE ALGERIE LIBRE ET DEMOCRATIQUE

Le Collectif pour une Alternative Démocratique et Sociale en Algérie (CADSA- Marseille) appelle à un rassemblement le
SAMEDI 1ER MARS A 15H
AUX MOBILES (Haut de la Canebière)