Négociations à l’UNEDIC : arrêtons le massacre ! Pour des droits sociaux pleins ! Maintenant !

La manif du 27 février a fait (un peu) reculer le MEDEF, mais la lutte est loin d’être terminée et la mobilisation est plus que jamais nécessaire pour maintenir le rapport de force.

Nous vous proposons de nous réunir pour préparer les mobilisations
du 12, 13 et 18 mars
Lundi 10 mars 2014 à 19 heures
Autour d’une projection des films « Ripostes »
réalisés par le CIP-IDF (Collectif intermittents précaires Ile-de-France)
Au local de SOLIDAIRES, 29, Bd Longchamp Marseille 13001

La lutte nous appartient !
N’attendons pas la fin des négociations pour nous faire entendre !

CNT 13, SUD Culture Solidaires 13, Collectif de travailleur-euses précaires du spectacle en lutte.

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Rappel

Depuis le 17 janvier, date du début de la renégociation de la convention Unedic qui doit se terminer fin mars, les « partenaires sociaux » (le MEDEF, d’autres syndicats de patrons et des syndicats de salariés) dessinent leurs pistes pour une refonte de l’assurance chômage et menacent les droits des précaires indemnisé-es : CDD, intérims, intermittents du spectacle, contractuels, saisonniers, temps partiel... En un mot ils prétendent rétablir l’équité entre les chômeurs en proposant une « simplification » qui mènerait à la même réglementation pour tous, avec des droits au rabais.
Lors de la dernière journée de négociation le MEDEF a été encore plus loin en proposant de supprimer purement et simplement le régime spécifique de l’intermittence du spectacle (annexes 8 et 10) ainsi que celui des intérimaires (annexe 4) !
Son arme est bien connue : diviser pour mieux régner, nous opposer les uns aux autres et nous faire passer aux yeux de tous pour des privilégié-es !

Face aux provocations du Medef une seule solution : l’action !

À chaque (re)négociation le MEDEF et ses sbires révisent à la baisse les droits des salarié-es précaires, ceux- celles à emploi discontinu mais aussi des travailleur-ses privé-es d’emploi.
La réduction des droits au chômage, c’est la mise en concurrence accrue des travailleur-ses, qui permet aux employeurs de nous imposer une dégradation croissante des emplois (salaires, conditions de travail) : la lutte pour les droits des chômeur-ses est une lutte pour les droits de toutes les salarié-es !
Le chômage et la précarité concernent en effet aujourd’hui en France plus de 9,5 millions de travailleur-ses. 80% des emplois créés sont des CDD et 40% seulement des chômeurs officiels perçoivent des allocations chômage !

Tout ce qu’on a obtenu et obtiendra c’est par la lutte !

Il n’y a pas que le MEDEF ! Rappelons-nous les vœux 2014 du chef de l’état qui a appelé à lutter contre les « abus » des usagers et ayant droit des institutions sociales ! Paroxysme de la propagande de culpabilisation et de stigmatisation des chômeur-ses et précaires !
Pour contrer la propagande, il ne faudra compter que sur nous-mêmes. Il faut une lutte des intermittent-es, intérimaires, autres travailleur-ses à emploi discontinu et plus généralement de tous les travailleur-ses menacé-es par la précarité.

Pour nous l’équité devrait prendre d’autres formes !

Pour tou-tes les travailleur-ses, qu’ils/elles soient à emploi stable ou discontinus, flexibles et/ou précaires, quelque soit leur secteur d’industrie, il faut un système juste et équilibré d’indemnisation chômage, un système mutualiste qui garantisse des revenus suffisant à chacun au lieu du système actuel qui privilégie les plus riches et exclue les plus précaires.

La lutte nous appartient ! N’attendons pas la fin des négociations pour nous faire entendre !

Signataires : CNT 13, SUD Culture Solidaires, Collectif de travailleur-euses précaires du spectacle en lutte.