VENDREDI 21/03 Bistrot de la Maison de la Région, 61 La Canebière, 13001
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« En Colombie, presque tous les gouvernements se sont caractérisés par de graves violations des droits humains. Le système répressif ne se recycle pas : il se modernise et touche chaque jour plus de colombiens. Ils nous ont habitués à cohabiter avec la mort, l’assassinat et la répression. Combien de temps le peuple colombien devra t-il attendre avant de vivre dans une véritable démocratie, sans avoir peur d’être assassiné par balles ou par la faim ? Il est temps que s’achève cette terrible nuit si longue. Toutes les conditions sont réunies. Une partie du peuple colombien possède une capacité de résistance et une combativité incroyables. Je lève mon chapeau devant ceux qui continuent à lutter là-bas. » (extraits d’une interview de Hernando Calvo Ospina.)
Autour de l’autobiographie de Hernando Calvo Ospina :
Tais-toi et Respire (éditions Leprince 2013) Équateur, 1985.
Le président Febres Cordero mène une politique de répression inédite contre tous les opposants. En Colombie, le pays voisin, les mêmes méthodes font régner la terreur depuis des décennies. Quelques Colombiennes et Colombiens se regroupent à Quito pour faire connaître la violence et l’injustice qui saignent leur pays. Parmi eux, Hernando, un jeune étudiant en journalisme qui aime aussi la salsa, le rhum, et rire de tout. Enlevé et torturé par des militaires, il partage le quotidien de toutes sortes de détenus.... Il raconte cet épisode tragique de sa vie avec un humour surprenant et une vitalité inébranlable.
En présence de l’auteur
Installé en France depuis vingt-sept ans comme réfugié politique, le journaliste-écrivain colombien Hernando Calvo Ospina est l’auteur de plusieurs ouvrages sur Cuba et sur la Colombie. Il collabore au Monde Diplomatique. Il a participé à la réalisation de documentaires pour ARTE et la BBC.
En avril 2009, dans un avion d’Air France en partance pour le Mexique, il apprend que les États-Unis le considèrent comme une menace pour leur sécurité intérieure. En septembre 2011, puis en février 2013, le Ministère de l’intérieur lui refuse la nationalité française. Pourtant, il n’a qu’une seule arme : l’écriture !