Une tribune pour les luttes

A Marseille devant la préfecture

Des femmes kurdes se rassemblent le mercredi tous les quinze jours de 14 à 15 heures pour demander justice pour les trois militantes kurdes assassinées à Paris il y a un an

Article mis en ligne le mercredi 19 mars 2014

Et ce vendredi 21 mars, les Kurdes appellent leurs ami(e)s à célébrer ensemble le Newroz, jour de l’an selon le calendrier kurde.
Voir http://www.millebabords.org/spip.php?article25719


article mis en ligne le 19 mars

Trois femmes, trois militantes kurdes, ont été assassinées à Paris, au siège du Centre d’Information du Kurdistan (CIK), le mercredi 9 janvier 2013. Elles s’appelaient Leyla Saylemez, 24 ans, membre des jeunesses kurdes, Sakine Cansiz, 55 ans, dite "Sara", cofondatrice du PKK et Fidan Dogan, 30 ans, plus connue sous le nom de Rojbîn, directrice du CIK, membre du Congrès National du Kurdistan en exil (KNK) dont le siège est à Bruxelles.

Un suspect a été rapidement interpellé, déféré devant la justice et mis en détention provisoire. La presse turque et les autorités de ce pays ont tenté avec la mauvaise foi qui les caractérise de faire croire à un règlement de compte interne.

Un an est passé et depuis que la piste du règlement de compte interne a fait long feu, les voix se sont tues. Tout au plus, on entend, côté palais de justice, que "l’enquête suit son cours" et, côté Ministère de la justice, que c’est une affaire "sensible". Le suspect, présumé innocent, à la personnalité trouble et aux activités occultes, est sous les verrous, mais, quelle que soit son implication, les commanditaires de ce crime inacceptable doivent être démasqués.

Au vu des éléments rassemblés, il ne fait plus aucun doute, pour tous les gens sérieux qui travaillent sur le dossier, que ce triple assassinat est un crime politique qui met en cause la TURQUIE, un Etat membre de l’OTAN avec qui la France a signé un accord de coopération dans le domaine de la sécurité intérieure.

C’est la raison pour laquelle nous craignons que l’affaire ne soit étouffée comme d’autres, au nom de la raison d’Etat, comme ce fut le cas pour l’affaire concernant l’opposant marocain Ben Barka , tué à Paris en 1965, l’opposant algérien Mecili, tué à Paris en 1987, la militante antiapartheid sud-africaine Dulcie September, tuée à Paris en 1988, et celle, toujours pendante, qui concerne le juge Borrel qu’on a "suicidé" à Djibouti en 1995.

http://millebabords.org/spip.php?article25149

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