Une tribune pour les luttes

Marche antinucléaire pour la Vie et l’arrêt immédiat du nucléaire - 25 avril au 5 mai 2014

Compte rendu

Article mis en ligne le samedi 3 mai 2014

Jour 1 : Commémoration de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl (26 avril 1986) et rencontres avec les salarié-es du nucléaire à Cadarache

Cette première journée de marche citoyenne contre le nucléaire, à travers la Provence, marque de son empreinte déterminée l’engagement des marcheurs et marcheuses. Jour sombre si il en est puisque dans quelques heures sera commémorée devant le centre nucléaire militaro-civil de Cadarache (Bouches du Rhône) la catastrophe nucléaire de Tchernobyl d’avril 86 et ainsi exprimé le refus que le crime atomiste se poursuive encore dans notre pays.

Le décors : la Provence et la vallée Rhône-Durance sont, avec une quarantaine d’installations nucléaires - toutes implantées sur… des zones sismiques- la région la plus nucléarisée de France et d’Europe*. Il y a une dizaine de jours, la terre a de nouveau tremblé non-loin des sites nucléaires.

Initiée par le CAN84 (Collectif antinucléaire de Vaucluse) la marche va se dérouler du 25 avril au 5 mai 2014 au coeur du « triangle de la mort » des sites nucléaires civils et militaires de Cadarache, de Marcoule, de Cruas et du Tricastin. Les antinucléaires vont relier ces sites mortifères et parcourir les routes des Alpes de Haute-Provence, des Bouches-du-Rhône, du Gard, de l’Ardèche, de la Drôme et du Vaucluse.

Devant la gare de Manosque, ils sont plusieurs poignées pour le départ de la première étape d’une marche de 11 jours qui va les conduire de villages en villes sur près de 300 kilomètres à la rencontre de la population, des salarié-e-s du nucléaire et des élus locaux. Un groupe qui gonflera progressivement au rythme des implications quotidiennes comme cela c’est produit les années passées.

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Jour 2 la Résistance

2eme-jour_Cadarache_Mirabeau_La-Bastidonne_002.JPGEtape plus légère aujourd’hui après celle d’hier, la plus longue de la Marche. Objectif : quitter le département des Bouches-du-Rhône pour entrer en Vaucluse et rallier le petit village de La Bastidonne. Là, en soirée, après la marche, aura lieu le premier ciné-débat autour du film « RAS ».

9h00 – C’est le départ de Saint-Paul les Durance. L’air matinal se réchauffe très vite aux rayons de l’astre. Nous sommes en Provence, région qui devrait et pourrait subvenir, naturellement, à ses besoins électrique et de chaleur, sans la destruction atomique.

Le groupe de marcheurs et marcheuses franchit le canal de la Durance. De nouvelles personnes ont rejoint le groupe. La longue descente vers le Pont Mirabeau, lieu de passage entre Bouches-du-Rhône et Vaucluse, est amorcée. Des automobilistes saluent d’un coup de klaxon les antinucléaires. D’autres manifestent leur soutien par un pouce levé en l’air. Il y a peu de monde sur les routes ce matin.

La suite sur : [>http://coordination-antinucleaire-sudest.net/2012/index.php?post/2014/04/26/Marche-antinucl%C3%A9aire-pour-la-vie-%E2%80%93-Jour-2]

Jour 3 : Au cœur de « Grand Central », l’amour de la vie et la violence du nucléaire.

La-Bastidonne_Pertuis_Villelaure_016.JPGAprès une halte nocturne dans un havre agricole d’amour, de respect et de création avec la nature, les marcheur-ses prennent la direction de la ville de Pertuis puis du village de Villelaure où se déroulera la projection-débat de « Grand Central ». Auparavant : rencontres avec quelques habitants…

9h00- Les marcheur-ses quittent la ferme agrobio qui les a accueillis pour la soirée et la nuit ; Un grand merci à Marc et Shirine pour leur accueil du cœur et matériel. Belle illustration de la mise en pratique d’une pensée respectueuse des êtres et de la planète. Si vous passez par ce petit village de La Bastidonne, faites-le détour par leur ferme, un lieu d’agriculture lové entre valats et monts verdoyants, vous en repartirez ressourcés et galvanisés.

La suite sur : [>http://coordination-antinucleaire-sudest.net/2012/index.php?post/2014/04/27/Marche-antinucl%C3%A9aire-pour-l%E2%80%99arr%C3%AAt-imm%C3%A9diat%2C-Jour-3-%3A-Au-c%C5%93ur-de-%C2%AB-Grand-Central-%C2%BB%2C-l%E2%80%99amour-de-la-vie-et-la-violence-du-nucl%C3%A9aire.]

Jour 4 : Rencontres plurielles, débat de fond. Témoignages en direct de salariés du nucléaire

La marche pour l’arrêt immédiat du nucléaire chemine aujourd’hui de village provençal en village provençal, de marché local en ferme biologique. Beaucoup de rencontres avec les habitant-es. En soirée, nouvelle projection-débat et discussion animée avec la population locale, les agriculteurs de Mérindol (Vaucluse) et les témoignages en direct d’ancien du site nucléaire de Cadarache.

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Jour 5 : rencontre avec un maire, présence d’uniformes avec chiens et accueil de fraternité

Déjà 5 jours de marche et déjà près de 100 kilomètres parcourus, 3000 salariés du nucléaires contactés, des centaines d’habitants rencontrés, 3 soirées-débats, un maire qui accueille les antinucléaires pour la vie...

8h30 - Le ciel est d’un bleu immaculé car Eole fait rage. Ici, en Provence, il se fait appeler Mistral. Encore une énergie naturelle snobée et boudée par les décideurs. Naturel : pas de gros profit à court terme, alors, à dégager. La ferme des Millet à Mérindol s’estompe peu à peu. Le groupe de marcheurs s’est renforcé. Lily et Céline sont venues d’Avignon et se joignent aux combattants de la libération de l’atome de mort. Au petit matin, sous le vent glacial, il en faut du courage pour transformer l’Histoire.

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Jour 6 : concert de sirènes sous les fenêtres du conseil municipal d’Avignon

A mi-parcours, les antinucléaires ne faiblissent pas. Toujours la détermination de se battre sans faillir contre l’ennemi invisible radioactif. Etape à Avignon ou a lieu un concert de sirènes et tambours qui vient troubler le rond-rond du nouveau conseil municipal. Ceux-là, retranché derrière une lourde porte barricadée ne feront pas de mal au lobby nucléaire, élus verts compris.

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Jour 7 : 1er mai de lutte en présence de Touareg et 300 personnes rassemblées lors de la Fête antinucléaire à Avignon

9h00 – Les marcheurs quittent le « Parc des Libertés » de l’île de la Barthelasse pour rallier la ville située à 6 km de là. Aujourd’hui 1er mai, journée internationale de lutte des travailleurs, les antinucléaires marquent un grand coup. Plusieurs Touareg, tout habillés de leurs habits bleus traditionnels d’homme du désert, manifestent contre le néo-colonialisme d’Areva et la contamination radioactive de leur territoire. Du défilé émane des « bravos » et la sono des syndicats appelle à la « solidarité internationaliste, en France et dans le monde ». Le panneau de dénonciation et l’immense banderole de 30 mètres « Arrêt immédiat du nucléaire » sont photographiés à tour de bras.

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