Institut d’Études Politiques, 25 rue Gaston de Saporta, 13100
Institut d’Études Politiques, 25 rue Gaston de Saporta, 13100
Les émissions de téléréalité mais aussi les réseaux sociaux et toutes applications des technologies de l’information et de la communication qui ne cessent de « fleurir » (selfies, posts sur instagram, objets connectés, etc.) ont-elles donné une nouvelle acception à la notion de vie privée ? Donnent-elles raison à Andy Warhol avec sa célèbre prophétie : « Dans le futur, chacun aura droit à 15 minutes de célébrité mondiale » ?
La vidéosurveillance serait-elle le prolongement naturel ou logique de la téléréalité ?
Quel que soit le sens donné à la notion de vie privée, pour la Ligue des droits de l’Homme, elle reste essentielle à la vie démocratique en ce qu’elle permet à tout être humain d’exercer sa liberté : liberté de conscience, liberté d’agir, liberté d’aller et venir sans être surveillé sans avoir à se conformer à un modèle qui serait imposé. Elle reste donc attachée à ce que les textes protecteurs qu’il s’agisse du code civil (article 9), la loi Informatique et libertés ou les textes européens visant la protection des données personnelles soient renforcés et non pas abaissés dans leur standard pour servir des intérêts marchands.
(quatrième et dernière rencontre du cycle Ce que la technique fait de nous)