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Petit journal antinucléaire sur l’actualité de Fukushima et d’ailleurs

Article mis en ligne le samedi 17 mai 2014

Une interview du maire de Futaba au moment de la catastrophe de Fukushima
Publié le 1 mai 2014

Sophie Shevardnadze interviewe l’ex maire de Futaba depuis Moscou :

Futaba est la commune sur laquelle est bâtie la centrale atomique Dai Ichi, ruinée le 11 Mars 2011
Le maire, Mr Katsuka Idogawa avait pris l’initiative de faire évacuer rapidement ses administrés, sans attendre l’autorisation du gouvernement. Par la suite il n’a pas accepté un retour précoce dans la ville ; son mandat de maire n’a pas été renouvelé.

Interview du Maire de FUTABA, 21 avril 2014
http://rt.com/shows/sophieco/fukush...
Traduction de l’anglais par Pectine, avec l’aide d’Odile Girard.

La tragédie de la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima a eu lieu il y a près de trois ans. Depuis lors, la radioactivité a contraint des milliers d’habitants à quitter leur maison, et a entraîné de nombreux décès. Il a fallu beaucoup d’efforts pour empêcher la fusion complète de la centrale. Mais est-ce que les effets secondaires ont complètement disparu ? Tokyo dit que oui, et affirme également que le gouvernement fait tout ce qu’il peut pour ceux qui ont souffert de la catastrophe.
Cependant, des faits troublants émergent parfois. Pour faire un peu de lumière sur le mystère des suites de Fukushima, Sophie Chevardnadzé s’entretient avec l’ancien maire de l’une des villes sinistrées. Katsutaka Idogawa est sur ​​SophieCo aujourd’hui.

Sophie Chevardnadze : M. Idogawa, bienvenue dans notre émission. Votre ville de Futaba était fortement dépendante des subventions provenant des réacteurs nucléaires, et vous-même avez approuvé la construction de réacteurs supplémentaires. Avez-vous envisagé, à l’époque, que quelque chose pourrait mal tourner ?
Katsutaka Idogawa : Oui, je me doutais que c’était possible. Mais je ne m’attendais pas à un accident d’une telle ampleur.

SC :Vous l’avez dit précédemment, vous avez tout de suite su que le gouvernement, que TEPCO (l’exploitant de la centrale), allaient mentir sur les conséquences de l’accident de Fukushima. Quand avez-vous perdu confiance dans les autorités ?
KI : C’était avant même l’accident, quand j’ai commencé à voir les directeurs de la centrale. Je leur ai posé des questions sur les accidents potentiels dans une centrale nucléaire, en prétendant que je ne savais rien sur ce sujet ; et il s’est avéré qu’ils étaient incapables de répondre à beaucoup de mes questions. Franchement, c’est à ce moment-là que m’est venue à l’esprit l’idée que leur gestion ne prévoyait aucun plan d’urgence. C’est alors que j’ai réalisé que la centrale pourrait être dangereuse.

SC : Le 11 Mars 2011, le jour où le tremblement de terre et le raz-de-marée dévastateurs ont frappé le Japon … où étiez -vous ce jour-là ?
KI : Je n’étais pas à Futaba ce jour-là, j’étais dans les environs. J’étais allé dans une ville voisine pour affaires. C’est là que j’étais quand le séisme a frappé .

SC : Qu’est-ce que vous avez vu autour de vous ?
KI : Après le tremblement de terre, il n’y avait ni bâtiments détruits, ni tuyaux d’eau arrachés dans la ville où je me trouvais. Mais j’en ai vus sur mon chemin de retour à Futaba. Dès que le séisme est arrivé, j’ai sauté dans ma voiture et suis retourné à Futaba. J’ai réussi à y arriver avant le grand raz-de-marée. C’est seulement plus tard que j’ai réalisé que j’avais échappé à l’eau …

SC : Quand une catastrophe de cette ampleur se produit, il paraît qu’il est très difficile de contrôler ses émotions, qu’il est difficile se maîtriser, d’entreprendre quelque chose. Quelles ont été vos premières actions ?
KI : Le tremblement de terre a été très fort. Je n’arrêtais pas de penser : « Si c’est tellement fort, que va-t-il arriver à la centrale ? Que faire si le réacteur est endommagé ? Que faire si l’eau fuit ? Qu’est-ce que la municipalité va faire ? Que dois-je faire en tant que maire ? »

SC : Je ne peux qu’imaginer combien vous avez été inquiet à ce moment-là. Vous rappelez-vous ce que vous avez fait tout de suite après la catastrophe ?
KI : Il m’a fallu 20 à 30 minutes pour revenir à mon bureau à Futaba. Il y avait un embouteillage ; j’ai donc choisi un autre itinéraire, le long de la côte . A ce moment-là, je ne pensais qu’à une chose, revenir le plus tôt possible. J’ai entendu une alerte au tsunami sur mon autoradio. Les vagues des raz-de-marée n’avaient jamais dépassé 60 cm auparavant. J’ai pensé que, même si la vague était haute, elle mesurerait au maximum 6 mètres. Je n’ai absolument pas pensé que la route sur laquelle je me trouvais pourrait être détruite par le raz-de-marée.
J’ai eu de la chance. Le raz-de-marée est arrivé après, quand j’avais quitté cette route et atteint les montagnes. Je suis arrivé à mon bureau à Futaba, et j’ai commencé à inspecter les dommages. Je me suis rendu à tous les étages ; et au 4ème étage, j’ai regardé par la fenêtre. Habituellement, de là, on ne voit pas la mer ; mais cette fois-là, je pouvais la voir à seulement 300 ou 500 mètres. C’était un spectacle vraiment terrifiant.
Toutes ces pensées tourbillonnaient dans ma tête : « Que devrais-je faire ? Comment évacuer les gens ? Où aller ? Comment pouvons-nous nous sauver ? » J’ai compris aussi que la centrale serait endommagée ; et je ne savais pas quoi faire. Avec le recul, je pense que je n’ai pas assez bien géré la crise. Je pense que je ne me suis pas posé assez de questions.

SC : Si je comprends bien , vous avez tout de suite donné des ordres pour évacuer votre ville ?
KI : Oui. Je n’ai pas dormi du tout cette nuit-là. Je regardais la télévision, car c’était la seule source d’information. Je n’arrêtais pas de penser à ce qu’il faut faire en cas de radioactivité, à la manière d’informer et d’évacuer les gens. Les téléphones portables ne fonctionnaient pas, il n’y avait pas de tonalité ; la radio était donc le seul moyen de communication.
Dans la matinée du 12 mars, j’ai annoncé une évacuation d’urgence. Je supposais que la radioactivité n’atteindrait pas les montagnes, et que nous serions en sécurité si nous quittions la ville. J’ai dit aux habitants d’aller à Kawamata, une ville à 50 km de là. Il n’y a qu’une route qui y mène, et elle était embouteillée.
Plus tard, j’ai appris que tous les résidents de Futaba n’avaient pas entendu mon annonce. Je me sens coupable à ce sujet. À l’époque, je croyais qu’il serait sans danger d’aller à Kawamata : cette ville était plus loin de la centrale que ce que le gouvernement recommandait, 10 à 20 km. Plus tard, j’ai découvert que la préfecture de Fukushima ne m’avait pas donné toutes les informations en temps utile. Et maintenant, le gouvernement ne prend aucune mesure pour assurer la sécurité des personnes contre la radioactivité ; et il ne surveille pas la mise en œuvre des procédures d’évacuation.

SC :Vous avez décidé d’évacuer les habitants de Futaba aussi loin que possible, sans consulter personne. Vous avez donc pris seul les décisions ?
KI : Notre ville a toujours eu un plan d’urgence en cas d’incendie ou d’accident à la centrale. Chaque année , nous avons fait des exercices spéciaux au cas où il y aurait un incendie à la centrale. Je pense que c’est le gouvernement central et les autorités de la Préfecture de Fukushima qui portent la plus grande responsabilité de ce qui s’est passé. En tant que maire, il est de ma responsabilité de prendre soin des habitants de Futaba. A ce moment-là, je n’avais pas le temps de demander conseil. J’ai essayé de joindre les autorités de la Préfecture, mais c’était le chaos absolu.
Il était impossible d’obtenir des conseils ou de tenir une réunion. J’ai donc choisi d’agir de mon propre chef, et j’ai décidé de commencer à évacuer les gens aussi loin que possible de la radioactivité.

SC : Votre ville est en train de déménager vers la ville voisine d’Iwaki. Est-elle en sécurité là-bas ? Voyez-vous ce déménagement comme un nouveau départ pour les habitants ?
KI : Je voudrais vous montrer un tableau des niveaux de radioactivité autour de Tchernobyl. Les niveaux de radioactivité autour de Fukushima sont quatre fois plus élevés qu’à Tchernobyl. Je pense donc qu’il est trop tôt pour que les gens reviennent à la préfecture de Fukushima. Vous pouvez voir ici les niveaux de radioactivité dans notre région, le Tohoku. C’est l’épicentre, et le rayon de la radioactivité est de 50 à 100 km ; de 200 km même, en fait. La préfecture de Fukushima est exactement au centre. La ville d’Iwaki, où les citoyens de Futaba se sont installés, est également dans la préfecture de Fukushima. Elle n’est en aucun cas sans danger, quoi qu’en dise le gouvernement. Exposer les gens aux niveaux actuels de radioactivité à Fukushima est une violation des droits de l’homme. C’est terrible .

SC : L’ordre d’évacuation a été levé pour certaines villes de la région de Fukushima ; mais vous êtes en train de nous dire que le gouvernement l’autorise, malgré les risques de la radioactivité ?
KI : la Préfecture de Fukushima a lancé une campagne de retour. Dans de nombreux cas, les personnes évacuées sont obligées de revenir. Voici une carte de la préfecture de Fukushima : les zones touchées par la radioactivité sont surlignées en jaune . Et vous pouvez voir que cette couleur couvre presque toute la carte. La contamination de l’air a un peu diminué, mais la contamination des sols reste la même.
Et il y a encore environ deux millions de personnes vivant dans la préfecture, qui ont toutes sortes de problèmes médicaux. Les autorités affirment que cela n’a rien à voir avec les retombées. J’ai demandé que les autorités justifient par écrit leurs affirmations, mais elles ont ignoré ma demande.

Des choses terribles sont en train de se passer à Fukushima. Je me souviens d’avoir été si profondément touché par les victimes de la tragédie de Tchernobyl, que je pouvais à peine retenir mes larmes à chaque fois que j’entendais des informations à leur sujet. Et maintenant qu’une tragédie semblable s’est produite à Fukushima, le plus gros problème est qu’il n’y a personne pour nous aider.
Ils disent que c’est sans danger de revenir. Mais nous ne devons pas oublier les leçons de Tchernobyl. Nous devons protéger nos enfants. J’ai parlé aux autorités locales, à différents endroits de Fukushima, mais personne n’a voulu m’écouter. Ils croient ce que dit le gouvernement, alors qu’en réalité la radioactivité est toujours là. Elle est en train de tuer les enfants. Ils meurent de maladies cardiaques, d’asthme, de leucémie, de thyroïdite … Beaucoup d’enfants sont complètement épuisés après l’école ; d’autres sont tout simplement incapables de suivre des cours d’éducation physique. Mais les autorités cachent encore la vérité, et je ne sais pas pourquoi . N’ont-ils pas eux-mêmes d’enfants ? Cela fait très mal, de savoir qu’ils ne peuvent pas protéger nos enfants .

SC : J’ai appris que beaucoup d’enfants qui ont été évacués vivent maintenant de nouveau dans la zone de Fukushima ; de nouvelles écoles ont ouvert pour ces enfants , et vous dites qu’ils y subissent la radioactivité… Est-ce qu’on fait quelque chose pour aider les enfants touchés par les retombées nucléaires ?
KI : Officiellement, le gouvernement central et les autorités préfectorales disent qu’il n’y a pas de radioactivité. Ils ne font rien, et ils ne vont rien faire. Ils disent que la préfecture de Fukushima est sans danger. C’est pourquoi personne ne s’occupe d’évacuer les enfants, de les déplacer ailleurs. Nous ne sommes même pas autorisés à en discuter.

SC : Après la tragédie , le gouvernement voulait construire des centres de stockage de déchets nucléaires sur le territoire de Futaba. Vous y étiez opposé ; mais maintenant, à ce que je comprends, ces centres vont tout de même être construits. Craignez-vous que cela empêche les habitants de jamais revenir dans leur ville ?
KI : Les médias en parlent comme si la décision finale avait été prise. Mais ce n’est pas vrai. Le problème, c’est le processus de prise de décision. C’est pourquoi je continue à dire non.
Le gouvernement central prend toutes les décisions seul, de la façon qui lui convient. Il ignore les victimes. En fait, nous avons une règle dans notre pays qui dit que les décisions ne peuvent pas être prises sans consulter le peuple. Mais le gouvernement ignore cette règle et fait simplement tout à sa façon. Après tout, cette question dépend de l’avis des propriétaires fonciers. Tant qu’ils ne sont pas d’accord, rien ne peut arriver. Voilà comment les choses fonctionnent au Japon. Et même s’il y a eu beaucoup de spéculation, personne n’a encore consulté les propriétaires fonciers.
Les informations dans les médias suggérant que la décision finale a été prise sont donc prématurées. En réalité, rien n’a encore été décidé. A ce stade, ce qui va arriver n’est pas clair. Tout ce que nous savons actuellement, c’est qu’on va construire des entrepôts, et que les terrains seront nationalisés. La radioactivité est un gros problème aujourd’hui, mais même ce problème n’a pas encore été résolu.
Sans nous consulter, nous, le peuple, la Préfecture de Fukushima a annoncé que les gens allaient être relogés pour 30 ans hors de la préfecture. Mais ils n’ont pas réussi non plus à tenir cette promesse. C’est très déraisonnable. Toutes les décisions impopulaires ont été prises sans nous. C’est pourquoi je dis non depuis le début.

SC : Au début de l’émission, vous avez fait allusion à l’incapacité de TEPCO à gérer la situation à la centrale nucléaire. Ils luttent depuis plus de trois ans maintenant, pour contenir la situation. Pourquoi sont-ils en train d’échouer ?
KI : C’est dû à la façon dont fonctionne TEPCO . Le problème, c’est sa structure. Les personnes qui travaillent au siège bénéficient de conditions privilégiées. Mais ceux qui travaillent sur le terrain ont des conditions très difficiles. C’était comme ça même avant l’accident. C’est la façon de fonctionner de cette entreprise.
Lorsque l’accident s’est produit, TEPCO ne pouvait pas donner les noms de personnes responsables, ni à nous, ni à ses propres employés . Ils ne pouvaient pas le faire, parce que l’entreprise n’a pas de vrais professionnels.
Même avant l’accident, j’allais parfois à leur bureau en tant que maire, et je leur posais des quantités de questions : « Est-ce que vous formez votre personnel ? Est-ce que tout va bien ? Y a-t-il un risque que votre équipement ancien soit défaillant ? » En réponse, ils ne m’ont donné que beaucoup de belles paroles. Mais ils n’ont pris aucune mesure concrète ; ils n’ont pratiquement jamais fait quoi que ce soit. TEPCO a une trop haute idée d’elle-même, et délègue presque tout à des sous-traitants. C’est pourquoi, quand quelque chose se produit, il n’y a personne qui puisse être tenu pour responsable.
De plus, la société ne suit pas la situation sur le terrain. Aujourd’hui-même , nous avons reçu un rapport disant qu’ils ont fait une erreur et utilisé une mauvaise pompe. Le résultat, c’est que de l’eau contaminée s’est retrouvée là où il ne fallait pas.
Quant à la restauration de la ville, je suis vraiment inquiet de l’avenir de ma ville natale, l’avenir de Futaba.

SC : Maintenant, des sans-abri japonais sont recrutés pour participer au grand nettoyage. Sont-ils une force de travail adaptée à cette tâche ? Est-ce parce qu’il y a un manque de travailleurs qualifiés, ou parce que ces personnes sont considérées comme une sorte de « matériel jetable » ? Est-ce même seulement vrai ?
KI : Malheureusement , c’est vrai . Si vous n’utilisez des travailleurs que ponctuellement, vous n’avez pas besoin de surveiller la radioactivité ; vous n’avez pas besoin de prendre soin de leur santé.
Nous devons respecter les gens, prendre soin d’eux. Quand il parle des Jeux Olympiques de Tokyo en 2020 , le Premier ministre Abe aime parler de l’hospitalité japonaise, et il utilise le mot japonais « omotenashi », qui signifie littéralement que vous devez traiter les gens « avec générosité ». Mais ce n’est pas ce que nous voyons dans notre situation. Tandis que le Premier ministre Noda était préoccupé par son auto-promotion, les autorités ont commencé à moins se soucier des gens qui travaillaient à la centrale de Fukushima. Leur matériel s’est détérioré ; leur formation a empiré. Alors, les gens devaient d’abord penser à leur sécurité.
C’est pourquoi ceux qui ont compris le danger réel de la radioactivité ont commencé à s’en aller. Maintenant, ce sont des non professionnels qui travaillent là-bas. Ils ne comprennent pas vraiment ce qu’ils font. C’est eux qui utilisent la mauvaise pompe, qui font des erreurs comme ça .
Je suis particulièrement préoccupé par leurs dirigeants. Il me semble que leurs chefs d’équipe ne sont pas de vrais professionnels. Ils ne savent pas ce qu’ils font. J’ai vraiment honte pour mon pays, mais je dois dire la vérité pour préserver à l’avenir la propreté de la planète.

La suite sur : http://www.vivre-apres-fukushima.fr/

Malformations congénitales et accident de Tchernobyl.

Video très intéressante : https://www.youtube.com/watch?v=-qs...
Elle nous montre comment une équipe internationale libre a réalisé une étude sérieuse sur la fréquence de malformations congénitales dans une région d’Ukraine touchée par Tchernobyl.

Il s’agit ici des Spina bifida et des microcéphalies.
Le dr Wladimir Wertelecki, pédiatre et généticien, nous montre comment s’est organisée une telle étude, comment elle tient compte de multiples facteurs, comment l’équipe a découvert et confirmé des choses inattendues.
Il nous en montre les limites, les questions qu’elle soulève tant pour l’Ukraine que pour le Japon et nous tous.
Surtout cette étude est utile : il en tire des conclusions pratiques , à même d’améliorer l’état de santé des populations.
« La prévention vient en premier, pas l’épidémiologie » (Dr Wertelecki)

Concernant Fukushima, où sont les études, les statistiques, les données
sur l’impact de la catastrophe sur les nouveaux-nés depuis 3 ans ?
Quelles actions ont été entreprises en faveur des populations et des enfants à naître ?

Equipe internationale libre : aucun financement officiel, aucune subordination à OMS ni AIEA.
Le Dr Wladimir Wertelecki, nous montre que l’OMS, vassale de l’AIEA se garde bien d’aller enquêter là où il faut et écarte délibérément toute mise en cause de l’exposition à la radioactivité. Lorsque les conclusions d’une ou plusieurs enquêtes lui déplaisent, elle refuse d’en tenir compte (par exemple:l’augmentation des cas de Leucémie autour des installations nucléaires).
Nous apprenons ainsi que l’EUROCAT, un réseau de surveillance européen des anomalies congénitales, n’a mené aucune étude en Ukraine, et que le principal sujet d’étude où vont les crédits est l’alcool, en tant que cause des anomalies à la naissance…

Video réalisée à l’occasion du symposium « The Medical and Ecological Consequences of the Fukushima Nuclear Accident » (Conséquences médicales & environnementales de l’accident nucléaire de Fukushima) organisé par la fondation Helen Caldicott les 11 & 12 Mars 2013 à New York.

Quelques précisions avant de visionner cette video :

OMS : Organisation Mondiale de la Santé. Elle est soumise, en ce qui concerne le nucléaire, à un accord signé le 28 Mai 1959 avec l’AIEA (Agence Internationale de l’Énergie Atomique, un organisme de l’ONU chargé de propager l’énergie atomique dans le monde).
Affection héréditaire : c’est une anomalie due à une altération des chromosomes. Elle se transmet de génération en génération.
Affection congénitale (l’objet de cette étude) : c’est un embryon qui a des chromosomes en bon état mais qui a un « accident » dans son développement. C’est le cas du Spina bifida. L’accident peut être provoqué par des virus, l’exposition à des toxiques (alcool, tabac, médicaments : thalidomide) l’exposition aux rayonnements ionisants, des carences alimentaires.

La suite sur : http://www.vivre-apres-fukushima.fr/

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