contact : riposte.unedic.marseille chez gmail.com
Article mis en ligne le dimanche 29 juin 2014
contact : riposte.unedic.marseille chez gmail.com
Voici en PJ des photos de l’intervention de la Cip Avignon à la Scène Nationale de Cavaillon vendredi soir dernier lors de la présentation de saison. Il a été projeté la vidéo explicative DATAGUEULE. A été lu le communiqué de presse de la Coordination nationale de Dijon (texte en PJ) et un rapide décryptage de l’accord du 22 mars de l’assurance chômage. Nous joignons également le texte écrit par Guigou (...)
Le mercredi 10 septembre 2014
Ce texte essaye de revenir sur la grève et la lutte lors du festival Cratère surface à Alès du 30 juin au 5 juillet. Ce fut l’un des épisodes du mouvement contre l’accord UNEDIC. Ce festival se tenait entre celui du Printemps des comédiens à Montpellier, qui fut le premier où les travailleurs se mirent massivement en grève, et celui d’Avignon.
Nous sommes quelques-uns du collectif Exploités Énervés (...)
Le mercredi 13 août 2014
Nous venons de nous faire expulser violemment de L’Hôtel de Ville d’Avignon. Par la Police Municipale. Sur ordre de la maire d’Avignon.
Le vendredi 25 juillet 2014
Nous invitons tous les concernés à la signer.
Le mercredi 16 juillet 2014
Dans le cadre de libre débat, Avec les copains et la copine à l’animation et la technique, nous avons tenté de faire un "décryptage" de l’accord national interprofessionnel du 22 mars 2014 relatif à l’indemnisation du chômage : http://www.unedic.org/sites/default/files/ani_rac_du_22_mars_2014_final.pdf et le décryptage : http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7156 (...)
Le samedi 12 juillet 2014
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Les 19 et 31 janvier, nous étions plus d’un million dans la rue à nous mobiliser contre la nouvelle réforme des retraites. Le gouvernement prétend que cette colère est due à un « défaut d’explication », à un « manque de pédagogie ». Mais nous avons tous très bien compris ! Avec cette énième réforme, le but est clair : nous exploiter toujours plus et amputer les pensions de tous ceux qui, licenciés ou (...)
Le vendredi 3 février 2023
On prend les mêmes et on recommence...
Quatre ans après la première tentative de la Macronie d’anéantir les conquis sociaux du système de retraite, le gouvernement lance une nouvelle offensive.
Sauf que quatre ans plus tard, on est toujours là, toujours autant déterminé·e·s à nous défendre !
Retraite, 2ème Round : graphistes, mettons de la couleur dans nos luttes ! Et puisqu’ils tournent en rond, nous (...)
Le lundi 30 janvier 2023
Bienvenue au dixième numéro de la « Gazette de Mut Vitz 13 »
Le samedi 21 janvier 2023
Lundi 12/12 Bonsoir, après de premières images samedi, nous avons reçu une vidéo plus complète filmée depuis l’intérieur de l’usine Lafarge de La Malle à Marseille pendant son désarmement et sa mise à l’arrêt par 200 activistes.
Nous vous transmettons ici un lien pour la télécharger : https://www.swisstransfer.com/d/a57f6773-8b66-47f4-8b47-40f27b4756b7 Pour rappel, le cp d’explication de cette action est (...)
Le dimanche 11 décembre 2022
Jeudi 8 décembre à 9h Laurent représentant du personnel au comité hygiène sécurité et conditions de travail de Marseille Euro-méditerranée est convoqué à une commission disciplinaire pour avoir… pris la parole devant les facteurs et les factrices de Marseille Euro-méditerranée dans le cadre de son mandat !
Le dimanche 4 décembre 2022
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Vos commentaires
# Le 30 juin 2014 à 07:43, par colporteur En réponse à : Rien n’est réglé, tout commence
Il est dans la logique du pouvoir d’assigner chacun à ce qui lui est attribué comme place. Cette logique détermine ainsi un certain partage du sensible, c’est-à-dire une répartition de ce qui revient à chacun en fonction de sa place. Le partage du sensible, c’est donc tout d’abord un repérage des identités (lesquelles passent avant tout par les catégories socio-professionnelles, telles que « intermittents » ou même « artistes »), une distribution des visibilités et des modes de parole en fonction des lieux dans lesquels tel ou tel comportement, telle ou telle prise de parole est autorisée (théâtre, café, lieu de débat, etc.).
La politique commence lorsque le partage du sensible est mis en question, c’est-à-dire lorsqu’il devient comme tel à la fois le terrain et l’enjeu de la lutte. Autrement dit, une lutte devient politique lorsque des individus et des groupes ne revendiquent plus leur place et leur identité. Lorsqu’ils assument de devenir indiscernables, et par là même, tendanciellement ingérables, là où le pouvoir se caractérise toujours plus par un souci de gestion, de faire de toute activité, invention ou forme de vie un objet de gestion.
Dans la lutte des intermittents, quelques personnes ont commencé à dire : "il ne s’agit pas des intermittents comme profession, il ne s’agit pas des privilèges dus à l’artiste, qui n’est pas le seul à avoir besoin de temps pour penser et inventer ; il s’agit de ce qu’il y a de commun au-delà des métiers et des places ; il s’agit de la situation commune qui nous est faite, et qui détermine l’existence d’une communauté de fait". Alors, nous sommes dans un régime de parole et d’action qui tend à brouiller les principaux éléments de gestion du pouvoir, c’est-à-dire qu’un régime d’énonciation politique est apparu.
# Le 2 juillet 2014 à 08:49, par Christophe Haleb En réponse à : Pensée In situ, danser avec le contexte spécifique
C’est bien un combat idéologique qui est mené avec le régime spécifique de l’intermittence, artistes et techniciens du spectacle.
Le capitalisme spéculatif et son dérivé néo libéral inventent la réal politique qui tourne en boucle comme l’audiovisuel avec le réalité show. Formes mortifère qui réduisent l’homme et le monde à une vision unidimensionnel, sans d’autre expérience a proposer que l’apathie.
Je crois que c’est la créativité des artistes et leurs fantasmes à vouloir et à pouvoir changer le monde par la multitude des visions déployées qui génère chez Gattaz une haine profonde. Et à travers lui c’est toute l’idéologie de sa bande de néo libéraux qui exprime sa détestation des autres, de tous les autres. La haine qu’ils expriment à notre endroit spécifique d’artistes et d’intermittents du spectacle, est liée à notre capacité à mettre à nu la réalité, c’est à dire à montrer l’infamie, la vulgarité, l’obscénité, et le cynisme de cela même qu’ils tiennent pour réalité.
Nous jouons des simulacres et des symboles. Nous ne cherchons pas la répétition du même, nous pouvons provoquer le système de pensée et de valeur, nous imaginons et expérimentons d’autres formes de vies possibles.
Si notre régime est spécifique c’est qu’au delà de la discontinuité et de l’hyper flexibilité qu’il induit il nous permet surtout de penser autrement nos rapports à la vérité, au pouvoir et à nos conduites individuelles.
Nous ne sommes pas le problème mais une partie de la solution, et c’est la que ça blesse. Vouloir faire du déficit un problème est une fallacieuse idée monsieur Gatazz ! Aucun autre secteur que la culture en France ne propose 8% de croissance à un pays en crise, et en plus de ça, l’art, la culture et les travailleurs du secteur se paient le luxe de proposer un modèle d’économie basée sur la répartition et la solidarité qui avec quelques petites précisions fonctionne. C’est ça qui le rend Fou allié Gatazz, monstrueusement fou. Car lui et sa bande n’ont pas d’autres solutions à proposer mis à part l’enrichissement personnel et la mise à sac programmée du pays.
Nous sommes autrement libre et égaux, dans notre finitude, libre de choisir ce qui nous autorise à exécuter ou à refuser un commandement, d’obéir ou de désobéir, c’est à dire d’habiter, de travailler et d’aimer dans un autre rapport à la justice que celui de la démesure des managements d’entreprises et des vies pathologiques. Et cette vérité là, la bande à Gatazz elle n’en veut pas, elle préfère le programme de destruction et de mort proposé par le néo libéralisme, celui de la pensée unique, sans alternative, celui de l’identité fixe, du patriarcat, de l’autoritarisme, du nationalisme, fascisme.
Pour eux il y aura toujours trop de différences, trop d’intermittences, trop d’étrangers, trop de vies. Nous avons à faire à des hommes et des femmes malades du pouvoir. Ce sont les plus dangereux, et l’histoire est monstrueusement la pour nous le redire, attention les monstres sont dans la maison, Pouvons nous faire interner les chefs du commandement par un tiers ? Le fascisme est de retour, il est parmi nous, en nous même. La seule question philosophique qui tienne alors du jeune XXI siècle est celle de la résistance à notre devenir Fasciste.