contact : riposte.unedic.marseille chez gmail.com
Article mis en ligne le dimanche 29 juin 2014
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Olivier Py : « C’est sûrement à Gémenos que Vilar aurait été… »
Les patrons sont tous les mêmes, surtout dans la culture. Olivier Py, le boss d’Avignon, chéri de la presse l’a montré à France Inter en voulant sauver le Prince d’ Hombourg, une pièce sur la désobéissance et la responsabilité, chez ces dégénérés de nobles. Se définissant comme homosexuel et chrétien, on ne peut être étonné qu’il soit patron et (...)
Le vendredi 4 juillet 2014
"*Nous, *
*techniciens intermittents du théâtre de l’Archevêché*qui travaillons actuellement pour le Festival d’art lyrique d’Aix en Provence avons décidé, malgré les intimidations, de nous mettre en grève le 3 Juillet pour la première représentation de « Ariodante ».
Par cet acte nous souhaitons : Donner un message fort aux 3 coordinateurs nommés par Manuel Valls, à la commission paritaire de l’UNEDIC (...)
Le vendredi 4 juillet 2014
http://www.millebabords.org/IMG/jpg/lettre_ouverte_fdam.jpg
Le vendredi 4 juillet 2014
Au sein de l’AG des intermittents et précaires en lutte à Marseille du 2 juillet 2014, et en lien avec les organisations syndicales y participant, nous avons décidé de nous rendre dans les locaux de la direction du Festival de Marseille ce vendredi 4 juillet, avec les salariés des différents sites, pour y exiger de leur employeur la remise de leur bulletins de paie et le paiement des salaires de (...)
Le jeudi 3 juillet 2014
Nous, Coordination Nationale des chômeurs, précaires, intermittents, intérimaires, réunis ce 2 juillet 2014 à Avignon, exigeons l’abrogation de la convention d’assurance-chômage, agréée le 26 juin par le gouvernement, et en application depuis hier.
Cet agrément est un scandale.
La convention, validée pour deux ans, porte un coup violent sur les droits collectifs à l’assurance-chômage. Par cet agrément, (...)
Le jeudi 3 juillet 2014
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Au bout d’un an et demi de mobilisation, les professionnels du travail social et médico-social avaient obtenu l’extension des 183 euros net du Ségur. L’annonce avait été faite à la mi-février, par Jean Castex. Depuis, les travailleurs sociaux déchantent. Côté fonction public, des métiers indispensables au fonctionnement des structures sont laissés de côté. Des collectivités commencent aussi à expliquer (...)
Le vendredi 6 mai 2022
Le 26 avril, on amplifie nos résistances : des actions auront lieu partout sur le territoire à l’appel de près de 80 collectifs en lutte contre des projets injustes et polluants !
Le vendredi 15 avril 2022
La Scop Epicerie Paysanne au 71 rue Léon Bourgeois, change ! Depuis 15 jours, les salarié.e.s de l’Epicerie Paysanne sont aux commandes. Un revirement certes brusque et inattendu, conséquence directe de la grève de décembre et d’un refus de partage de pouvoir de l’ancienne gérance, mais qui laisse cependant entrevoir de belles perspectives de travail horizontal et éthique dans cette petite structure.
Le dimanche 27 février 2022
Suite d’actions contre Bayer-Monsanto en France, ultimatum et appel à les assiéger à Lyon le 5 mars.
Occupation de la DDT de la Drôme contre la destruction de la paysannerie par l’agritech
#ByeByeBayer #CiaoMonsanto #5Mars #SoulevementsTerre
A la mi-janvier, différents les Soulèvements de la Terre, divers collectifs écologistes et paysans de la région lyonnaise ou encore les faucheurs volontaires (...)
Le samedi 12 février 2022
Le mardi 21 décembre, alors qu’ils étaient encore en grève, nous avons rencontré sur le centre de traitement des déchets d’Aubagne, les salariés du site. Il était 6heures du matin, ils étaient très nombreux à être présents. Notre petite délégation de Ballon Rouge a été reçue par une dizaine d’entre eux, très contents de nous recevoir, car à part une équipe de BFM, personne n’est jamais venu les voir. Nous avons (...)
Le vendredi 24 décembre 2021
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Vos commentaires
# Le 30 juin 2014 à 07:43, par colporteur En réponse à : Rien n’est réglé, tout commence
Il est dans la logique du pouvoir d’assigner chacun à ce qui lui est attribué comme place. Cette logique détermine ainsi un certain partage du sensible, c’est-à-dire une répartition de ce qui revient à chacun en fonction de sa place. Le partage du sensible, c’est donc tout d’abord un repérage des identités (lesquelles passent avant tout par les catégories socio-professionnelles, telles que « intermittents » ou même « artistes »), une distribution des visibilités et des modes de parole en fonction des lieux dans lesquels tel ou tel comportement, telle ou telle prise de parole est autorisée (théâtre, café, lieu de débat, etc.).
La politique commence lorsque le partage du sensible est mis en question, c’est-à-dire lorsqu’il devient comme tel à la fois le terrain et l’enjeu de la lutte. Autrement dit, une lutte devient politique lorsque des individus et des groupes ne revendiquent plus leur place et leur identité. Lorsqu’ils assument de devenir indiscernables, et par là même, tendanciellement ingérables, là où le pouvoir se caractérise toujours plus par un souci de gestion, de faire de toute activité, invention ou forme de vie un objet de gestion.
Dans la lutte des intermittents, quelques personnes ont commencé à dire : "il ne s’agit pas des intermittents comme profession, il ne s’agit pas des privilèges dus à l’artiste, qui n’est pas le seul à avoir besoin de temps pour penser et inventer ; il s’agit de ce qu’il y a de commun au-delà des métiers et des places ; il s’agit de la situation commune qui nous est faite, et qui détermine l’existence d’une communauté de fait". Alors, nous sommes dans un régime de parole et d’action qui tend à brouiller les principaux éléments de gestion du pouvoir, c’est-à-dire qu’un régime d’énonciation politique est apparu.
# Le 2 juillet 2014 à 08:49, par Christophe Haleb En réponse à : Pensée In situ, danser avec le contexte spécifique
C’est bien un combat idéologique qui est mené avec le régime spécifique de l’intermittence, artistes et techniciens du spectacle.
Le capitalisme spéculatif et son dérivé néo libéral inventent la réal politique qui tourne en boucle comme l’audiovisuel avec le réalité show. Formes mortifère qui réduisent l’homme et le monde à une vision unidimensionnel, sans d’autre expérience a proposer que l’apathie.
Je crois que c’est la créativité des artistes et leurs fantasmes à vouloir et à pouvoir changer le monde par la multitude des visions déployées qui génère chez Gattaz une haine profonde. Et à travers lui c’est toute l’idéologie de sa bande de néo libéraux qui exprime sa détestation des autres, de tous les autres. La haine qu’ils expriment à notre endroit spécifique d’artistes et d’intermittents du spectacle, est liée à notre capacité à mettre à nu la réalité, c’est à dire à montrer l’infamie, la vulgarité, l’obscénité, et le cynisme de cela même qu’ils tiennent pour réalité.
Nous jouons des simulacres et des symboles. Nous ne cherchons pas la répétition du même, nous pouvons provoquer le système de pensée et de valeur, nous imaginons et expérimentons d’autres formes de vies possibles.
Si notre régime est spécifique c’est qu’au delà de la discontinuité et de l’hyper flexibilité qu’il induit il nous permet surtout de penser autrement nos rapports à la vérité, au pouvoir et à nos conduites individuelles.
Nous ne sommes pas le problème mais une partie de la solution, et c’est la que ça blesse. Vouloir faire du déficit un problème est une fallacieuse idée monsieur Gatazz ! Aucun autre secteur que la culture en France ne propose 8% de croissance à un pays en crise, et en plus de ça, l’art, la culture et les travailleurs du secteur se paient le luxe de proposer un modèle d’économie basée sur la répartition et la solidarité qui avec quelques petites précisions fonctionne. C’est ça qui le rend Fou allié Gatazz, monstrueusement fou. Car lui et sa bande n’ont pas d’autres solutions à proposer mis à part l’enrichissement personnel et la mise à sac programmée du pays.
Nous sommes autrement libre et égaux, dans notre finitude, libre de choisir ce qui nous autorise à exécuter ou à refuser un commandement, d’obéir ou de désobéir, c’est à dire d’habiter, de travailler et d’aimer dans un autre rapport à la justice que celui de la démesure des managements d’entreprises et des vies pathologiques. Et cette vérité là, la bande à Gatazz elle n’en veut pas, elle préfère le programme de destruction et de mort proposé par le néo libéralisme, celui de la pensée unique, sans alternative, celui de l’identité fixe, du patriarcat, de l’autoritarisme, du nationalisme, fascisme.
Pour eux il y aura toujours trop de différences, trop d’intermittences, trop d’étrangers, trop de vies. Nous avons à faire à des hommes et des femmes malades du pouvoir. Ce sont les plus dangereux, et l’histoire est monstrueusement la pour nous le redire, attention les monstres sont dans la maison, Pouvons nous faire interner les chefs du commandement par un tiers ? Le fascisme est de retour, il est parmi nous, en nous même. La seule question philosophique qui tienne alors du jeune XXI siècle est celle de la résistance à notre devenir Fasciste.