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Scandale du Merlan

Article mis en ligne le vendredi 1er août 2014

http://www.marsactu.fr/culture/une-salariee-du-theatre-du-merlan-licenciee-pour-insubordination-35839.html

Une salariée du théâtre du Merlan licenciée pour insubordination

La nouvelle est tombée dans les boîtes aux lettres, samedi dernier. Convoquée le 15 juillet pour un entretien préalable par le président du théâtre du Merlan, Zora Berriche a appris en ouvrant ce courrier qu’elle était licenciée pour "faute réelle et sérieuse". Au nom du conseil d’administration, le président Alain Vidal-Naquet écrit qu’il considère qu’elle a fait preuve d’insubordination. Cette salariée en charge de la relation aux publics a refusé de se rendre à une réunion ayant pour ordre du jour l’annulation de la soirée de départ de l’ancienne directrice de la scène nationale, Nathalie Marteau en lien avec le conflit des intermittents.

Mise à pied dans la foulée de cette soirée avortée, Zora Berriche est depuis en arrêt maladie. Alors que l’intéressée est pour l’heure injoignable, plusieurs sources indiquent que la direction lui a donné l’ordre de rendre les clefs du théâtre en août sans effectuer sa période de préavis de trois mois. Depuis un premier entretien préalable en 2013 suite à l’annulation d’un projet lié à la capitale culturelle, cette figure militante du grand Saint-Barthélémy avait reçu plusieurs avertissements lié à son franc parler.

Quant à la déléguée du personnel, Patricia Plutino convoquée à la même date, elle écope d’un blâme pour déloyauté envers ses supérieurs. Elle n’avait pas plus honorée de sa présence ladite réunion. Lors de l’entretien, elle avait justifié cette absence par des rendez-vous professionnels extérieurs et produit des attestations en appui. Cela n’a pas suffi à convaincre le président Vidal-Naquet. En mi-temps thérapeutique, la salariée a décidé d’attaquer cette sanction devant les prud’hommes. Dans un communiqué, le syndicat Synpact-CGT demande "la levée des sanctions et la réintégration de leur camarade licenciée". Joint par nos soins, le président n’a pas donné suite à nos appels.

Par Benoît Gilles, le 31 juillet 2014

Voir aussi l’article 26493

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