Une tribune pour les luttes

samedi 13 septembre 2014

ALÈS

18 h

Bibliothèque la Rétive, 42 rue du faubourg d’Auvergne, 30100

Présentation/débat 1re partie

De la crise de la monarchie (1787) à sa chute (1792)

La Rétive

18 h - début de la présentation, pause bouffe
20 h 30 - fin de la présentation
21 h - débat

DE LA CRISE DE LA MONARCHIE (1787) À SA CHUTE (1792)

La France en 1789 est une monarchie absolue dans laquelle perdurent des structures économiques et sociales féodales qui entrent en contradiction avec la montée en puissance de la bourgeoisie. Cette société d’Ancien Régime est aussi traversée par une crise économique qui se traduit pour les classes populaires par la montée des prix, le chômage, le manque de terres et par une crise financière pour l’État. Les conflits sociaux déjà présents dans les villes et les campagnes s’amplifient en 1788-1789. De son côté, la bourgeoisie espère des réformes : constitution, libertés politiques... Au fond, elle souhaite surtout secouer le carcan féodal pour parvenir à une liberté économique pour le commerce et l’industrie naissante. Afin de régler le problème financier de la monarchie, les États généraux sont convoqués le 5 mai 1789. Les événements qui en découlent vont permettre à la bourgeoisie d’accéder au pouvoir politique mais la mobilisation des classes populaires radicalise dans le même temps le processus révolutionnaire.

CYCLE LUTTE DES CLASSES PENDANT LA RÉVOLUTION FRANÇAISE

L’histoire grand-public montre la Révolution française comme un moment de violence extrême et aveugle exercée par des classes populaires manipulées par des leaders révolutionnaires. Les médias comme certains historiens se focalisent sur la Terreur, vue comme une dérive regrettable. Loin de ces clichés servant des intérêts de classe, les faits montrent comment les travailleurs urbains et ruraux ont mené des luttes autonomes pour un monde meilleur. Elles ont dépassé ainsi le contenu bourgeois de la Révolution et forgé des expériences pour les combats à venir du prolétariat.
Cette approche de la période révolutionnaire entend rappeler que la lutte des classes n’est pas un concept construit de toute pièce. Aujourd’hui, face aux ravages du capitalisme dont les origines remontent à la fin du XVIIIe siècle, les prolétaires d’ici et d’ailleurs ne peuvent rien attendre d’un réformisme qui n’en finit pas de nous resservir les mêmes recettes miracles pour « humaniser » ce système.

P.-S.

laretive (at) riseup.net

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