Une tribune pour les luttes

samedi 1er novembre 2014

APT

11 h

devant la sous préfecture, 84400

Rassemblement en Hommage à Rémi et en soutien aux opposants du barrage du Testet

Rémi défendait la nature, la liberté, la vie. Ils l’ont tué.

UN CRIME D’ETAT

La mort de Rémi résulte de l’obstination criminelle de ceux qui nous gouvernent, de leur prétention à décider de tout et pour tous, de leur mépris envers ceux qui s’opposent à leurs projets déments. Où ont-ils pris le droit de nous voler notre vie ?

Pour le barrage de SIVENS, l’enquête publique avait conclu à un avis favorable, SOUS RESERVE d’un avis positif du Conseil National de Protection de la Nature.
Or, celui-ci avait rendu un avis nettement défavorable. Le Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel avait lui aussi donné un avis défavorable.

Cependant, dès le 1er Septembre, le président du Conseil Général du Tarn s’empressait d’envoyer ses tronçonneuses et le préfet ses matraques pour imposer la destruction de la dernière zone humide du Tarn.

Ce drame on le sentait venir  : depuis deux mois les occupants de cette zone à défendre, résistent à un harcèlement quotidien de la part de la police (coups, destruction de cabanes et affaires personnelles, gazage dans les caravanes, etc…) et plusieurs ont été blessés. CRS et gendarmes matraquent et font usages des gaz, flash ball et grenades, pour permettre aux tronçonneuses de rentrer en action.

Ces armes ne sont pas anodines.
Les gaz utilisés ne sont pas qu’un simple lacrymo, ils provoquent des allergies et affections respiratoires parfois très graves.
Quant aux flashs ball, on se souvient des trois manifestants qui ont perdu l’oeil suite à des tirs en plein visage lors de la manif du 22 février à Nantes pour Notre-Dame-des-Landes.
Mais que dire alors des grenades offensives, couramment utilisées depuis quelques temps, lors des manifestations. C’est une arme de guerre et plusieurs mutilations (pieds et mains arrachées) avaient déjà été à déplorer.
La nuit où Rémi a été tué, il n’y avait plus de matériel de déforestation sur les lieux de la manifestation, mais seulement un mobile home, gardé par 50 camions de CRS et gardes mobiles, afin de servir de chèvre et d’en découdre avec les opposants.

La violence, c’est l’Etat qui la nourrit et qui l’exerce.
Nous refusons catégoriquement la répression de la lutte contre ce système.
Ils ont peur d’un mouvement de lutte généralisée. Continuons à essaimer partout sur le territoire nos actions contre le système et ses grands projets inutiles.
Réagissons, organisons nous, ne nous laissons pas faire !
Continuons à leur faire obstacle, à agir pour défendre les espaces qu’ils rêvent d’anéantir.
Nous nous emploierons à faire converger luttes sociales et luttes environnementales contre une même logique destructrice, des hommes et de la nature, celle de la domination et du profit.

Pour rendre hommage à Rémi et soutenir les opposants au barrage du SIVENS, RDV Samedi 1er Novembre – à APT 11H devant la sous préfecture - à Avignon 11h devant la préfecture.

Collectif Mérindol des landes : merindoldeslandes chez gmail.com www.plus1hectare.org

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