18h 30 au 96 Bd de la Libération (entrée par le magasin)
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La concertation publique sur le Plan de Déplacements Urbains (PDU) de la Communauté Urbaine Marseille Provence Métropole s’est ouverte le lundi 13 juin, pour un mois. Son objectif propose de faire des transports collectifs une alternative crédible à la voiture. Mais l’histoire récente et les investissements nécessaires (4,7 milliards d’euros !) annoncés sur 10 ans n’engagent pas à l’optimisme quant à la réalisation du projet.
Ce PDU, c’est un document qui fixe une stratégie avec trois objectifs :
concevoir les transports collectifs d’agglomération en alternative crédible à la voiture ;
améliorer la qualité de vie ;
organiser les territoires et aménager le cœur des villes.
Ce document de 155 pages a été adopté en décembre 2004 par la majorité de MPM, présidé par Jean-Claude GAUDIN, avant d’être soumis pour avis à une vingtaine de partenaires dont les 17 autres communes de MPM.
Du 13 juin au 13 juillet, c’est au tour des habitants de donner leur avis lors de l’enquête publique : dans chaque commune de MPM, ils pourront s’informer et écrire sur des cahiers leurs remarques et propositions.
Si cette étape est importante, la procédure n’est pas là pour bouleverser en profondeur le document soumis à enquête.
Pour autant il est intéressant que les associations, les citoyens, s’expriment.
En ce qui concerne la réalisation du PDU, le montage financier donne le vertige :
3 milliards d’euros pour les transports collectifs, 1,5 milliard pour la route dont 800 millions pour l’achèvement de la rocade L2.
Un total de 4,7 milliards d’euros, tous partenaires confondus.
Malgré les difficultés pour trouver ces crédits, MPM affirme pouvoir tenir le calendrier et l’échéance de 2015, soit 10 ans.
Il est clairement écrit dans le PDU que « ce niveau d’investissement représente un effort considérable pour l’ensemble des maîtres d’ouvrages (Etat, Région, Euroméditerranée, MPM) ».
Et les rédacteurs du PDU d’ajouter : « Un étalement sur une période plus longue (20 ans) pourra être examiné, repoussant le terme de ce plan fixé à 2015 ».
L’essentielle question du financement, reste pour l’heure, entière.