La Croyance :
Le terme « croyance » est souvent évoqué de manière dépréciative. La croyance serait subjective, de l’ordre de la conviction, s’opposant à la rationalité. En réalité interroger nos croyances est essentiel pour comprendre le monde contemporain. A bien y regarder la croyance couvre en réalité tous les champs de notre existence. Nos croyances reflètent nos préoccupations, notre représentation du monde, notre organisation sociale.

1ère rencontre :

« Pourquoi avons – nous besoin de croire ? » avec Charles PEPIN, philosophe.

Croire est indispensable à la prise de décision, la découverte, l’espérance. La croyance nous permet de dépasser les limites de notre savoir. Elle peut être libératrice et régulatrice mais à certaines conditions. Sinon, elle devient dogmatique, rigide. La première de ces conditions : incorporer une dimension de doute pour éviter le fanatisme ou la crispation. Une croyance qui doute…est-ce encore croyance ? C’est tout le paradoxe. La pensée de Kant nous aidera à poser les conditions sous lesquelles le croire agrandit le savoir et ouvre des horizons. Nous envisagerons aussi la croyance en Dieu, en soi, en l’amour ou en la France… Nous parlerons de religion autant que de politique ou de sport pour poser une seule même question : qu’est-ce que croire ? Sous quelles conditions croire peut-il faire la grandeur de l’homme ?

Suivie du film « Mon âme par toi guérie » de François DUPEYRON (2013), salle Lunel au tarif Institut de l’Image